André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
|
Posté le: Jeu 01 Aoû 2013 12:55 am Sujet du message: Des fragments d'une fusée vieille de 40 ans s'écrasent au Zi |
|
|
Des fragments d'une fusée vieille de 40 ans s'écrasent au Zimbabwe
Salut à tous
Des débris spatiaux entrent quotidiennement en collision avec la Terre. Si le phénomène n'est pas dangereux pour l'homme, il est révélateur de la pollution spatiale.
Crédit photo ; @Gene blevins \reuter/REUTERS
La pollution spatiale nous menace t-elle? Trois débris spatiaux de grande taille sont tombés à la mi-juillet au Zimbabwe, dans les districts de Mhondoro et de Chikomba.
Celui tombé à Mhondoro est un cylindre d'aluminium de 1,8 mètre de diamètre et long de 3 mètres.
Les deux autres sont des objets sphériques de plus de 10 kilos: les trois objets seraient des fragments de la fusée américaine Delta, lancée en 1975, estime l'astrophysicien Jonathan McDowell, interrogé par l'agence de presse russe Ria novosti.
Une collision surprenante? Pas vraiment. Les débris spatiaux prolifèrent. «Les autorités américaines répertorient ceux supérieurs à 10 centimètres.
On en compte actuellement 20.000», précise Fernand Alby, responsable de l'activité débris spatiaux au Centre national des études spatiales (CNES).
En cause, une activité spatiale croissante: 4.900 satellites ont été lancés depuis 1957.
De quoi encombrer l'orbite terrestre.
Ces débris ont néanmoins une durée de vie limitée dans l'espace, qui dépend de leur altitude.
En clair, ils retombent inévitablement sur Terre. Des collisions qui se multiplient avec la prolifération des débris.
«On en compte une par jour pour les débris répertoriés», souligne Fernand Alby.
«Pour les objets les plus gros, comme un satellite d'une à deux tonnes, il y en a une par semaine», ajoute-t-il.
Les débris spatiaux n'ont jamais fait de victime
Pourtant, depuis 1957, date du lancement du premier satellite artificiel, personne n'a été victime de ces débris. Une donnée peu étonnante, puisque moins de 5% de la planète Terre est habitée.
Néanmoins, des mesures de prévention existent.
«Pour certains débris importants, comme la station Mir, on opère une rentrée contrôlée dans l'atmosphère, de manière à assurer leur retombée au dessus de l'océan pacifique», assure Fernand Alby.
Comment? Grâce à des moteurs encore actifs sur l'engin. Un principe de précaution coûteux qui n'est pas étendu aux petits objets, dont la chute est aléatoire.
Car le principal danger ne réside pas dans la chute des débris mais bien dans leur maintien en orbite. Le risque de collision avec des engins spatiaux actifs y est élevé.
«On a constaté des impacts de débris inférieurs à 1 millimètre avec des navettes spatiales qui revenaient sur terre», confie Fernand Alby.
«Concernant les débris répertoriés, 4 collisions avec des satellites sont enregistrées à ce jour».
La dernière remonte à 2009. Kosmos 2251, un satellite militaire russe, hors service depuis 1995, et Iridium 33, un satellite de télécommunications américain, s'étaient percutés à 800 km d'altitude au-dessus de la Sibérie.
Des mesures pour lutter contre les débris spatiaux
Des incidents qui ont entraîné une prise de conscience des grandes nations spatiales.
Sur recommandation du Comité de coordination inter-agences spatiales sur les débris spatiaux (IADC), de nombreux pays ont adopté la règle des «25 ans»: une fois leur mission terminée, les satellites situés à moins de 2000 km d'altitude doivent rentrer dans l'atmosphère dans ce délai.
En France, la loi de 2010 sur les opérations spatiales met en œuvre cette règle.
La source ;
http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/07/31/01008-20130731ARTFIG00429-des-fragments-d-une-fusee-vieille-de-40-ans-s-ecrasent-au-zimbabwe.php
Amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
|