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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Ven 16 Jan 2009 11:25 pm Sujet du message: quelques breves! |
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SAlut a tous
(1)Pas de limites à la taille des étoiles massives ?
Une nouvelle étude par modélisation a peut-être résolu un vieux mystère à savoir pourquoi, contrairement aux attentes, certaines étoiles deviennent plus de 20 fois plus massives que le Soleil.
Ce type d'étoile produit tellement de lumière que la pression de rayonnement qu'elles exercent sur les gaz et la poussière qui les entourent est plus forte que leur gravitation.
Avec cette taille, la pression vers l'extérieur devraient ainsi empêcher les étoiles d'acquérir plus de gaz mais d'une manière inconnue certaines étoiles peuvent pourtant devenir 100 fois plus grosses que le Soleil.
Mark Krumholz présente des simulations en trois dimensions de la formation des étoiles massives qui montrent que l'interaction entre gravité et rayonnement conduit à des « instabilités » qui permettent à l'accrétion de se poursuivre jusqu'à des masses illimitées.
Une de ces instabilités est celle dite de Rayleigh-Taylor qui se produit à la frontière entre deux fluides de densités différentes, quand le plus léger des deux pousse l'autre.
Ces instabilités génèrent aussi une fragmentation qui mène à des systèmes d'étoiles massives multiples. (« The Formation of Massive Star Systems by Accretion » par M.R. Krumholz de l'Université de Californie, Santa Cruz à Santa Cruz, CA ; R.I. Klein, C.F. McKee, S.S.R. Offner de l'Université de Califonie, Berkeley à Berkeley, CA ; R.I. Klein et A.J. Cunningham du Lawrence Livermore National Laboratory à Livermore, CA.) - Source : EurekAlert
(2)Un noyau comme celui de la Terre pour la Lune originelle?
À ses débuts, la Lune a peut-être eu un noyau de fer fondu qui a pu, comme celui de la Terre, générer un champ magnétique indiquent des chercheurs.
Avant les missions Apollo on pensait que la Lune n'avait pas de champ magnétique global aussi les scientifiques ont-ils eu la surprise de découvrir une signature magnétique dans de nombreuses roches lunaires prélevées au cours des missions.
Ce magnétisme pouvait avoir été produit soit au cours du choc par des météorites soit par la convection d'un noyau fondu.
Ian Garrcik-Bethell et ses collègues ont analysé les plus vieux échantillons « non choqués » issus des missions Apollo dont les minéraux n'avaient donc été altérés par aucun impact.
Ils ont reconstruit l'histoire de la température des échantillons et associé à cette histoire des signatures magnétiques rémanentes dans ces différents minéraux.
Leurs résultats impliquent qu'il y a eu un fort champ magnétique persistant sur la Lune il y a environ 4,2 milliards d'années, qui a alors très probablement été produit par un noyau de fer convectif.
( « Early Lunar Magnetism » par I. Garrick-Bethell, B.P. Weiss, J. Buz du Massachusetts Institute of Technology à Cambridge, MA ; D.L. Shuster du Berkeley Geochronology Center à Berkeley, CA.) - Source : EurekAlert
(3)De la poussière interstellaire à des endroits inattendus. Un étoile carbonée ressemblant à celles qui ont pu exister dans l'Univers primitif nous renseigne sur le rôle de la poussière interstellaire et l'évolution des galaxies selon des chercheurs.
Utilisant les données du Spitzer Space Telescope, Gregory Sloan et ses collègues ont identifié l'étoile carbonée MAG 29 dans une galaxie proche et observé que, bien qu'elle n'avait qu'une teneur exceptionnellement faible en éléments, elle émettait encore de la poussière.
Cette poussière interstellaire contribue à orienter la chimie et la physique de l'espace et elle a été détectée dans des galaxies aussi anciennes que 870 millions d'années après le Big Bang.
Les chercheurs pensaient cependant que les supernovae étaient les principales productrices de poussières dans l'Univers primitif et que les étoiles carbonées n'étaient pas ou peu impliquées dans ce processus.
La découverte d'une étoile carbonée produisant de la poussière dans un environnement cosmique si proches des conditions primitives soulève la possibilité que les étoiles carbonées aient effectivement produit une part notable de la poussière de l'Univers primitif,
résultat qui pourrait permettre aux chercheurs de mieux comprendre comment les galaxies se forment.
(« Dust Formation in a Galaxy with Primitive Abundances » par G.C. Sloan, J. Bernard-Salas de l'Université Cornell à Ithaca, NY ; M. Matsuura du National Optical Astronomical Observatory of Japan à Tokyo, Japon ; M. Matsuura de l'University College London à Londres, Royaume-Uni ; A.A. Ziljstra, E. Lagadec, C.Szyszka de l'Université de Manchester à Manchester, Royaume-Uni ; M.A.T. Groenewegen de l'Observatoire Royal de Belgique à Bruxelles, Belgique ; P.R. Wood de l'Australian National University à Weston Creek, ACT, Australie ; J. T. van Loon de l'Université Keele à Staffordshire, Royaume-Uni.) - Source : EurekAlert
La source;
http://pagesperso-orange.fr/pgj-new/0109-nouvelles.htm
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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BillyJ Chroniqueur
Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 559 Localisation: val-dor
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Posté le: Dim 18 Jan 2009 1:44 am Sujet du message: |
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Bonjour
Merçi pour tes news fraîches
@+ _________________ Astronomiquement votre " le valdorien" |
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