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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Lun 04 Avr 2011 11:13 pm Sujet du message: Des modèles alternatifs à l'énergie sombre invalidés |
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SAlut à tous
Grâce à des mesures de plus en plus précises de la constante de Hubble, on a invalidé certains modèles alternatifs à l'énergie sombre, qui expliquent l'accélération apparente de l'Univers par un vide géant.
NASA, ESA, A. Riess (STScI/JHU), L. Macri (Texas A&M University), and the Hubble Heritage Team (STSc
La galaxie NGC 5584 est l’une de celles où l'on a observé une supernova de type Ia et des céphéides, ce qui a permis d’affiner la mesure des distances dans l’Univers et, par là, celle de la constante de Hubble.
En 1998, on découvrait que l'expansion de l'Univers semble accélérer, malgré la présence de matière qui aurait dû la freiner par l'effet de l'attraction gravitationnelle.
Le modèle standard de la cosmologie l'explique par une mystérieuse forme d'énergie répulsive, nommée faute de mieux énergie sombre, qui emplirait tout l'espace.
Une hypothèse alternative imagine que l'accélération serait une sorte d'illusion d'optique créée par des vitesses d'expansion différentes selon les régions, du fait d'une distribution hétérogène de matière ;
ainsi, selon certains modèles, notre Galaxie et son entourage seraient situés au centre d'une vaste région relativement vide, au sein de laquelle, faute de matière, l'expansion serait moins ralentie qu'ailleurs.
Par des mesures précises du taux d'expansion de l'Univers, ou constante de Hubble, effectuées grâce au télescope du même nom, une équipe dirigée par Adam Riess, de l'Université John Hopkins, à Baltimore, a invalidé une partie de ces modèles.
Pour évaluer la constante de Hubble on utilise des explosions d'étoiles particulières, les supernovae dites de type Ia.
On se fonde notamment sur la relation entre leur éloignement et le décalage vers le rouge de leur lumière (c'est-à-dire l'allongement de sa longueur d'onde dû à l'expansion).
Le gain de précision sur la constante de Hubble résulte alors d'une meilleure mesure des distances.
L'intérêt des supernovae de type Ia est que leur luminosité intrinsèque est liée à la forme de leur courbe de luminosité (elle présente un maximum pendant quelques semaines, puis décroît en quelques mois).
On peut ainsi connaître leur luminosité inrtinsèque, puis en déduire leur éloignement à partir de la luminosité apparente captée depuis la Terre.
La relation empirique qui lie la distance d'une supernova et la forme de sa courbe de luminosité est elle-même déterminée grâce à des astres situés dans la même galaxie et dont on connaît la distance par ailleurs :
les céphéides.
La luminosité de ces étoiles varie avec une période liée à leur luminosité maximale, et donc, via leur luminosité apparente, à leur distance, là encore selon une relation qui doit être calibrée (on utilise cette fois une méthode géométrique dite de la parallaxe).
En observant un grand nombre de supernovae et de céphéides grâce à sa caméra à grand champ WFC3 (Wide Field Camera 3), le télescope Hubble a permis d'affiner,
d'une part, la relation entre la période de variation et la luminosité intrinsèque des céphéides, et, d'autre part, celle entre la luminosité intrinsèque et la forme de la courbe de luminosité des supernovae de type Ia.
Les distances de celles-ci sont au final connues avec une bien meilleure précision.
Sur la base de ces distances, A. Riess et son équipe ont trouvé une valeur de la constante de Hubble égale à 73,8 kilomètres par seconde et par mégaparsec (un mégaparsec vaut 3,26 millions d'années lumières), avec une incertitude de 3,3 pour cent.
Cela signifie que deux galaxies distantes d'un mégaparsec semblent s'éloigner l'une de l'autre à 73,8 kilomètres par seconde.
Une précédente mesure, publiée en 2009, avait donné 74,2 kilomètres par seconde et par mégaparsec, avec une incertitude de 4,8 pour cent.
Or la plupart des modèles présentant un « vide géant; » (d'un diamètre de l'ordre du gigaparsec) prévoient une constante de Hubble inférieure à 65 kilomètres par seconde et par mégaparsec.
Les nouvelles mesures les disqualifient donc.
Elles ne marquent pas pour autant la fin de la cosmologie hétérogène – expression sous laquelle on regroupe les modèles qui, contrairement au modèle standard, considèrent que la distribution de matière n'est pas homogène à grande échelle.
En effet, les modèles hétérogènes sont nombreux, certains imaginant des vides géants de différentes tailles, d'autres des surdensités locales, d'autres enfin plusieurs petits vides entourés de surdensités (modèles dits de fromage suisse).
L'un d'eux, proposé par Marie-Noëlle Célérier, de l'Observatoire de Paris, et ses collègues a été construit pour respecter la valeur de la constante de Hubble.
D'autres, notamment des modèles « de fromage suisse » de plus en plus réalistes, sont encore trop récents pour avoir prédit cette valeur.
Il reste donc à les tester…
La source ;
http://www.dossierpourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-des-modeles-alternatifs-a-l-energie-sombre-invalides-26737.php
Amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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mike Chroniqueur
Inscrit le: 21 Oct 2008 Messages: 529 Localisation: chambly
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Posté le: Lun 11 Avr 2011 12:39 am Sujet du message: |
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Bonsoir
Merçi c'étais très intéressant à lire
P.S je n'y comprend pas grand chose parcontre _________________ Merçi pour votre temps |
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b1a2s3a4l5t6e7 Administrateur-superviseur
Inscrit le: 22 Jan 2007 Messages: 3193 Localisation: Québec,(Québec),Canada
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Posté le: Mar 12 Avr 2011 9:39 pm Sujet du message: |
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mike a écrit: |
Bonsoir
Merçi c'étais très intéressant à lire
P.S je n'y comprend pas grand chose parcontre |
Salut, aucune hypothese ne tient pour invalider la decouverte de l'energie sombre en 1998(gravite' inverse responsable de l'acceleration de l'expansion de l'Univers) .
Il faut de bon fantomes pour eloigner de plus en plus rapidement les supers amas de galaxies ;
serieusement, dans l'Univers il faut considerer une gravite' inverse au moins tout aussi importante que la gravite', que la plupart des gens pensent connaitre sur Terre . _________________ Merci de votre attention et de votre intérêt
Pierre Jones-Savard |
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Paul Chroniqueur
Inscrit le: 03 Mar 2008 Messages: 458 Localisation: Brossard
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Posté le: Ven 29 Avr 2011 12:14 am Sujet du message: |
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b1a2s3a4l5t6e7 a écrit: |
mike a écrit: |
Bonsoir
Merçi c'étais très intéressant à lire
P.S je n'y comprend pas grand chose parcontre |
Salut, aucune hypothese ne tient pour invalider la decouverte de l'energie sombre en 1998(gravite' inverse responsable de l'acceleration de l'expansion de l'Univers) .
Il faut de bon fantomes pour eloigner de plus en plus rapidement les supers amas de galaxies ;
serieusement, dans l'Univers il faut considerer une gravite' inverse au moins tout aussi importante que la gravite', que la plupart des gens pensent connaitre sur Terre . |
Mais cela depend aussi de la concentration de matière.
Une densité enorme produira une repulsion enorme.
Imagines Un trou noir de matière et l'autre d'antimatiere.
(c'est une config tres imaginaire j'en conviens)
Ces singularités se repousseraient avec la meme force qui leur fait avaler des systemes entiers.
A faible distance, les forces d'attirance sont les plus fortes mais il faut se dire que des zones denses suffisamment eloignées (mais d'autant moins eloignées qu'elles sont denses, donc c'est tres relatif), n'ont plus aucunes chances de se rencontrer.
Bon prudence sur ces hypotheses car j'ai toujours appris que le graviton (s'il existe), n'a pas son antigraviton.. (une particule sans charge et sans masse est sa propre antiparticule). _________________ Tout est possible ! quand on veut ! |
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b1a2s3a4l5t6e7 Administrateur-superviseur
Inscrit le: 22 Jan 2007 Messages: 3193 Localisation: Québec,(Québec),Canada
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Posté le: Sam 30 Avr 2011 5:23 pm Sujet du message: |
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Paul a écrit: |
Bon prudence sur ces hypotheses car j'ai toujours appris que le graviton (s'il existe), n'a pas son antigraviton.. (une particule sans charge et sans masse est sa propre antiparticule). |
Salut, oui il faut etre prudent, associe' un champ gravitationnel ou antigravitationnelle a une(ou des) particule(s) est extremement difficile, par contre en considerant que l'energie sombre et sa gravite' inverse, est une application du principe d'action reaction de Newton au phenomene de l'energie gravitationnelle et sa gravite' , cela me parait etre une hypothese beaucoup plus facile a accepter . _________________ Merci de votre attention et de votre intérêt
Pierre Jones-Savard |
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Paul Chroniqueur
Inscrit le: 03 Mar 2008 Messages: 458 Localisation: Brossard
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Posté le: Jeu 05 Mai 2011 12:42 am Sujet du message: |
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b1a2s3a4l5t6e7 a écrit: |
Paul a écrit: |
Bon prudence sur ces hypotheses car j'ai toujours appris que le graviton (s'il existe), n'a pas son antigraviton.. (une particule sans charge et sans masse est sa propre antiparticule). |
Salut, oui il faut etre prudent, associe' un champ gravitationnel ou antigravitationnelle a une(ou des) particule(s) est extremement difficile, par contre en considerant que l'energie sombre et sa gravite' inverse, est une application du principe d'action reaction de Newton au phenomene de l'energie gravitationnelle et sa gravite' , cela me parait etre une hypothese beaucoup plus facile a accepter . |
Bonsoir
L'antiparticule d'une particule X est une particule qui a toutes ses charges quantiques opposées à celle de la particule X, et la même masse.
Un photon n'a pas de charge électrique, est un boson de spin 1, sans charge de couleur ni charge faible. Bref il n'a pas de charge quantique : l'antiphoton est exactement le photon, par définition.
De même le graviton (s'il existe) doit être une particule de spin 2, de masse nulle, sans charge électrique, de couleur ni faible. L'antigraviton est donc très exactement le graviton, mais attention au mot "anti" ! Ça ne veut pas dire que l'antigraviton serait responsable d'une "antigravité".. _________________ Tout est possible ! quand on veut ! |
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Madarion Chroniqueur
Inscrit le: 18 Déc 2007 Messages: 2063 Localisation: Sud de la France
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Posté le: Jeu 05 Mai 2011 4:22 am Sujet du message: |
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Citation: |
L'antiparticule d'une particule X est une particule qui a toutes ses charges quantiques opposées à celle de la particule X, et la même masse. |
Soyons méthodique !
Qu'est ce qui caractérise une particule quantique ?
Sa charge électrique
Sa masse
Sa couleur/saveur
Pour chacune de ces trois variables nous avons trois valeurs possible
-positive
-neutre
-négative
Nous admettons que la charge électrique peut prendre ces trois valeurs
Bien !!!
Mais nous amettons aussi que la masse d'une particule ne peut prendre qu'une seule valeur (positive)
Aie !!!
Pire, nous admettons que la couleur peut prendre 6 valeurs.
M'enfin !!!
Comment voulez vous faire de la symétrie avec cela ???
Surtout en gravité ! |
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