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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Sam 08 Déc 2012 11:13 pm Sujet du message: Actualités en bref ! |
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Salut à tous
(1)Herschel et Keck font le recensement de l'Univers invisible : En combinant les puissances d'observation de l'observatoire spatial Herschel de l'ESA et les télescopes terrestres Keck,
les astronomes ont caractérisé des centaines de galaxies à formation stellaire intense (starburst galaxies) non vues auparavant, révélant un extraordinaire taux élevé de formation d'étoiles à travers l'histoire de l'Univers.
(2)Les vols en apesanteur s'ouvrent au grand public : Flotter dans l'air sans contrainte, ne plus sentir le poids de son corps, qui n'a jamais rêvé de connaître ces sensations uniques qu'offre le vol spatial ?
Ce privilège, jadis réservé aux astronautes, est à présent accessible à tous.
En annonçant ce matin à Paris l'ouverture au public des vols de découverte de l'apesanteur à bord de l'Airbus A300 ZERO-G habituellement utilisé par les agences spatiales pour leurs programmes de recherche, Yannick d'Escatha, Président du CNES, Jean-François Clervoy,
Président de Novespace et astronaute de l'ESA, et Gilles Gompertz, directeur général d'Avico, ont rendu ce rêve désormais possible.
(3)Six degrés d'inclinaison : Séjournez dans un lit incliné pendant des semaines la tête en bas et votre corps commence à changer, comme s'il vieillissait prématurément ou que vous viviez dans l'espace.
Douze volontaires dans l'étude d'alitement de l'ESA subissent l'expérience test.
Les «pillownautes» (d'après le mot anglais "pillow" signifiant "oreiller") doivent rester pendant 21 jours dans un lit qui est incliné à 6°.
La règle est qu'au moins une épaule et leurs hanches doivent être en contact avec le lit en permanence, même quand ils mangent, se lavent et vont aux toilettes.
(4)Voyager 1 rencontre une nouvelle région de l'espace profond : Le vaisseau spatial Voyager 1 de la NASA a pénétré une nouvelle région aux confins de notre Système solaire que les scientifiques estiment être la région finale que le vaisseau spatial doit traverser avant d'atteindre l'espace interstellaire.
Les scientifiques appellent cette nouvelle région une autoroute magnétique pour particules chargées parce que les lignes de champ magnétique de notre Soleil sont connectées aux lignes de champ magnétique interstellaire.
Cette connection permet aux particules chargées de plus faible énergie qui proviennent de l'intérieur de notre héliosphère -- ou la bulle de particules chargées que le Soleil souffle autour de lui-même -- de revenir en arrière et permet aux particules d'énergie plus élévée de couler à l'extérieur.
Avant d'entrer dans cette région, les particules chargées rebondissent autour dans toutes les directions, comme si pris au piège sur des routes locales à l'intérieur de l'héliosphère.
L'équipe de Voyager a déduit que cette région est toujours à l'intérieur de notre bulle solaire parce que la direction des lignes de champ magnétique n'a pas changé.
La direction de ces lignes de champ magnétique est prévue changer lorsque Voyager 1 passe dans l'espace interstellaire.
(5)L'étoile polaire serait plus proche qu'on ne le croyait : Des scientifiques étudiant l'étoile Polaris ont trouvé qu'elle est à environ 323 années-lumière du Soleil et de la Terre, nettement plus proche qu'une estimation précédente de 434 années-lumières par le satellite européen Hipparcos à la fin des années 1990.
La nouvelle étude par des astronomes du Canada, d'Ukraine et de Belgique a confirmé la distance plus proche à l'aide d'observations en haute résolution du spectre de lumière de l'étoile.
(6)Articles marquants dans le Science du 7 décembre 2012 (Source : EurekAlert/American Association for the Advancement of Science) : Premiers résultats de la mission GRAIL sur la Lune.
De nouveaux résultats de la mission GRAIL offrent une image détaillée de la croûte lunaire décrite dans un groupe de trois articles cette semaine.
La mission, dont le nom complet est Gravity Recovery and Interior Laboratory, a mesuré et cartographié le champ de gravité lunaire depuis le début de 2012.
Réaliser cela a été un challenge car la Lune tourne de manière synchrone avec la Terre, ce qui fait que le même hémisphère nous fait toujours face.
La mission GRAIL traite ce problème en utilisant deux satellites en tandem tournant autour de la Lune.
Les instruments à bord mesurent le changement de la distance qui les sépare lorsqu'ils survolent la surface lunaire et sont perturbés par l'attraction gravitationnelle due au relief et aux changements de masse sous la surface lunaire.
Dans le premier article, Maria Zuber et ses collègues aborde le champ de gravité global qui donne en détail plusieurs caractéristiques géologiques nouvelles.
La carte de la gravité montre que les chocs ont aidé à homogénéiser la densité de la croûte supérieure tout en la brisant largement.
Dans le second article, Mark Wieczorek et ses collègues montrent que la densité de la croûte supérieure de la Lune est moins importante que prévue et probablement plus poreuse.
La croûte paraît épaisse de 35 à 40 km. Finalement, Jeffrey Andrews-Hanna et ses collègues rapportent que cette croûte est entrecoupée de large pans de magma refroidi connus sous le nom de dikes qui ont pu se former au cours d'une période d'expansion au début de l'histoire lunaire.
Références :
- « Gravity Field of the Moon from the Gravity Recovery and Interior Laboratory (GRAIL) Mission » par M.T. Zuber, D.E. Smith, E. Mazarico du Massachusetts Institute of Technology à Cambridge, MA ; M.M. Watkins, S.W. Asmar, A.S. Konopliv, J.G. Williams, G. Kruizinga, R.S. Park, D.-N. Yuan du NASA Jet Propulsion Laboratory à Pasadena, CA ; F.G.
Lemoine et G.A. Neumann du NASA Goddard Space Flight Center à Greenbelt, MD ; H.J. Melosh de l'Université Purdue à West Lafayette, IN ; R.J. Phillips du Southwest Research Institute à Boulder, CO ; S.C. Solomon de la Carnegie Institution of Washington à Washington, DC ; S.C. Solomon du Lamont-Doherty Earth Observatory,
Université Columbia à Palisades, NY ; M.A. Wieczorek de l'Université Paris Diderot et de Sorbonne Paris Cité à Paris, France ; S.J. Goossens de l'Université du Maryland, Baltimore County à Baltimore, MD.
- « The Crust of the Moon as Seen by GRAIL » par M.A. Wieczorek de l'Université Paris Diderot et de Sorbonne Paris Cité à Paris, France ; G.A. Neumann, F.G. Lemoine du NASA Goddard Space Flight Center in Greenbelt, MD ; F. Nimmo de l'Université de Californie, Santa Cruz à Santa Cruz,
CA ; W.S. Kiefer du Lunar and Planetary Institute à Houston, TX ; G.J. Taylor de l'Université de Hawaii à Honolulu, HI ; H.J. Melosh de l'Université Purdue à West Lafayette, IN ;
R.J. Phillips du Southwest Research Institute à Boulder, CO ; S.C. Solomon de la Carnegie Institution of Washington à Washington, DC ; S.C. Solomon du Lamont-Doherty Earth Observatory,
Université Columbia à Palisades, NY ; J.C. Andrews-Hanna du Colorado School of Mines à Golden, CO ; A.S. Konopliv, M.M. Watkins, J.G. Williams du NASA Jet Propulsion Laboratory et du California Institute of Technology à Pasadena, CA ; D.E. Smith et M.T. Zuber du Massachusetts Institute of Technology à Cambridge, MA.
- « Ancient Igneous Intrusions and Early Expansion of the Moon Revealed by GRAIL Gravity Gradiometry » par J.C. Andrews-Hanna de la Colorado School of Mines à Golden, CO ; S.W. Asmar, A.S. Konopliv, J.G. Williams du NASA Jet Propulsion Laboratory à Pasadena, CA ; J.W. Head III de l'Université Brown à Providence, RI ; W.S. Kiefer, P.J. McGovern du Lunar and Planetary Institute à Houston, TX ;
F.G. Lemoine, E. Mazarico, G.A. Neumann du NASA Goddard Space Flight Center à Greenbelt, MD ; I. Matsuyama de l'Université de l'Arizona à Tucson, AZ ; E. Mazarico, D.E. Smith, M.T. Zuber du Massachusetts Institute of Technology à Cambridge, MA ; H.J.
Melosh de l'Université Purdue à West Lafayette, IN ; F. Nimmo de l'Université de Californie, Santa Cruz à Santa Cruz, CA ; R.J. Phillips du Southwest Research Institute à Boulder, CO ; S.C. Solomon de la Carnegie Institution of Washington à Washington, DC ; S.C. Solomon du Lamont-Doherty Earth Observatory, Université Columbia à Palisades, NY ; G.J.
Taylor de l'Université de Hawaii, Honolulu à Honolulu, HI, M.A ; Wieczorek de l'Université Paris Diderot à Paris, France.
Sur le même sujet : http://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?release=2012-385
La source ;
http://pgj-new.pagesperso-orange.fr/1212-nouvelles.htm#Carene
Amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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