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néo Chroniqueur
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1796 Localisation: valleyfield
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Posté le: Ven 16 Mar 2007 11:02 am Sujet du message: Pour naître, les espèces apprécieraient les climats tempérés |
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bonjours a tous
A la question «où y a t-il le plus grand nombre d’espèces sur Terre? », tout le monde est d’accord pour répondre : les tropiques. En revanche, lorsqu’il s’agit de dire dans quelles régions émergent le plus d’espèces, les avis divergent. Deux chercheurs affirment aujourd’hui que les régions tempérées seraient plus propices à la spéciation.
Le tityre masqué des tropiques a divergé de son espèce ‘’cousine’’, le tityre gris, il y a 4 millions d’années. (Jason Weir)
Sur Terre, les régions où la biodiversité est la plus riche se situent près des tropiques.
Plus de la moitié des espèces connues de la planète y vivent. Est-ce pour autant sous ces latitudes que se crée le plus grand nombre d’espèces ? Non, affirment aujourd’hui deux chercheurs canadiens dans la revue Science. Jason Weir et Dolph Schluter (University of British Columbia) pensent eux que la spéciation est plus intense dans les régions tempérées.
Pour comparer la vitesse à laquelle se forment de nouvelles espèces, les deux zoologistes de Vancouver ont étudié 309 paires d’espèces ‘’cousines’’ d’oiseaux et de mammifères du continent américain.
Une paire est formée des deux espèces les plus proches par rapport à un ancêtre commun. En comparant leur ADN, les chercheurs peuvent déterminer quand elles se sont séparées.
Près de l’équateur, les espèces cousines sont séparées par 3,4 millions d’années, en moyenne. Plus au nord, l’écart est inférieur à 2 millions d’années. Dans les régions proches du pôle, l’écart n’est plus que de 1 million d’années, expliquent Weir et Schluter.
Sachant que des modifications de l’environnement favorisent l’émergence de nouvelles espèces, les variations climatiques importantes qui ont affecté les hautes latitudes pourraient expliquer que davantage d’espèces y soient nées, avancent les chercheurs. Revers de la médaille :
les conditions difficiles en font également disparaître un plus grand nombre. Les tropiques seraient donc plus le musée que le berceau de la biodiversité.
Cependant les travaux de Weir et Schluter ne prennent pas en compte le lieu d’origine des espèces.
En fouillant dans 11 millions d’années d’histoire des mollusques bivalves, l’équipe de David Jablonski (University of Chicago, USA) avait montré que de nombreuses espèces étaient nées sous les tropiques mais avaient migré sous de plus hautes latitudes.
Seul un tiers des genres de bivalves rencontrés hors des tropiques sont indigènes, expliquaient ces chercheurs (Science, 06/10/2006), affirmant eux que les tropiques sont à la fois un berceau et un musée de la biodiversité.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sciences_de_la_vie/20070316.OBS7429/pour_naitre_les_especes_apprecieraient_les_climats_temp.html
aurevoir _________________ vivre et laisser vivre |
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