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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Mar 09 Oct 2007 12:24 am Sujet du message: 40 bougies pour le pulsar |
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SAlut a tous
Prenez un dé à coudre, enfoncez-y les six milliards d’êtres humains sur la Terre, et vous obtiendrez un objet de la même densité qu’un pulsar», lance Jocelyn Bell Burnell à l’auditoire ébahi, réuni à l’Université McGill la semaine dernière.
À l’occasion d’un symposium soulignant le 40e anniversaire de la découverte de ces corps célestes étranges, la découvreuse elle-même avait été invitée à raconter leur histoire, tout aussi fantastique.
Tout a commencé en 1967, à l’Université de Cambridge. À cette époque, les signaux des étaient encore enregistrés à l’aide d’une plume guidée sur d’immenses rouleaux de papier.
photos credits; http://chandra.harvard.edu/photo/2000/vela/nebula_b.jpg
«Chaque fois que le télescope balayait le ciel, nous devions analyser 120 mètres de résultats», raconte la chercheuse, qui avait alors 24 ans, dans un fort accent britannique.
Un jour, alors qu’elle révise les derniers mètres crachés par le radiotélescope, Jocelyn Bell Burnell remarque une légère anomalie couvrant à peine plus d’un centimètre de papier:
une série de pulsations radio extrêmement régulières, qui duraient toutes exactement 1,33 seconde!
Étonnée, l’astronome décide de pousser de l’avant les recherches. En repassant sur des kilomètres de résultats accumulés, elle parvient à identifier trois ou quatre de ces objets connus aujourd’hui sous le nom de pulsars, une contraction de «pulsating stars», en anglais.
Avec les années, on a appris que ces objets sont une variété d’étoiles à neutrons.
Ces dernières sont le résultat d’une supernova, l’explosion d’une étoile géante.
Lors d’un tel événement, cataclysmique même à l’échelle astronomique, il arrive que le cœur de la géante se contracte sous l’effet de sa propre gravité.
En se recroquevillant sur elle-même, l’étoile en rotation gagne en vitesse, à l’instar d’une patineuse artistique rapprochant les bras de son corps, explique Jocelyn Bell Burnell.
«C’est ce qui explique la très haute vitesse de rotation des pulsars.»
Mais 40 ans plus tard, des centaines de scientifiques dans le monde continuent d’être mystifiés par leurs curieuses propriétés.
Outre leur densité extrême, semblable à celle du noyau atomique, ces étoiles émettent de puissants champs magnétiques – l’équivalent de 100 millions de fois celui de la Terre.
«On a tous nos idées sur le sujet, mais personne ne sait exactement comment ils sont générés», confie la chercheuse, qui vient d’être nommée Dame de l’Ordre de l’empire britannique.
Chose certaine, l’étude des pulsars a permis de sérieuses percées en magnétisme et en physique des objets à très haute densité.
«Ce sont de véritables laboratoires de physique extrême, explique Andrew Cummings, professeur d’astrophysique à l’Université McGill. En observant les pulsars, nous pouvons étudier le comportement de la matière dans des conditions impossibles à recréer sur Terre.
Imaginez:
l’équivalent de la masse du Soleil dans un espace gros comme l’île de Montréal!»
La source;
http://www.cybersciences.com/cyber/fr/actualites/espace/40_bougies_pour_le_pulsar.html
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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