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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Dim 23 Sep 2007 11:29 pm Sujet du message: LES ONDES GRAVITATIONNELLES : UN TEXTE DE JEAN HOLTZ. |
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SAlut a tous
Notre ami Jean Holtz (qui habite l'Ouest de la France, voir sa photo) nous fait parvenir un texte qu'il a écrit pour Les Petites Nouvelles de LARVOR N° 14, sur les ondes gravitationnelles et les détecteurs construits et à venir.
Le voici :
Prédites par Albert EINSTEIN, les ondes gravitationnelles n’ont encore jamais été détectées directement. Ce rayonnement voyage à la vitesse de la lumière, mais à la différence des ondes lumineuses, ces ondes interagissent très peu avec la matière.
Des interféromètres terrestres, VIRGO en Europe et LIGO aux États Unis, ont été construits pour détecter ces ondes. LISA, interféromètre spatial, vient compléter ces détecteurs dans une gamme de fréquences différentes.
Le lancement de LISA est prévu pour 2012 ou 2013. La technologie très avancée de LISA nécessite d’être testée, grâce à une mission de préfiguration, LISA Pathfinder, qui devrait être lancée en 2008.
Le détecteur VIRGO :
voir le site http://www.ego-gw.it/virgodescription/francese/indice.html
Le but est de détecter le rayonnement gravitationnel émis par certaines sources cosmiques. La mise en évidence des ondes gravitationnelles permettrait de mieux tester la théorie de la relativité générale de A. Einstein et d'ouvrir une nouvelle fenêtre d'observation en astrophysique.
Le passage d'une onde gravitationnelle entraîne une déformation de l'espace temps visible par une variation apparente de longueur.
La technique interférométrique, choisie pour cette mesure, est développée par l'expérience VIRGO à Cascina, près de Pise. L'interféromètre de Michelson à longue base est formé de deux bras de 3 km de long.
La source lumineuse éclairant l'interféromètre comporte un laser de puissance injecté par un laser stabilisé en fréquence. Le faisceau obtenu est filtré par une cavité Fabry-Perot de 140m.
Le LAL (Laboratoire de l'Accélérateur Linéaire de l'IN2P3, Faculté des Sciences de Paris) est responsable de l'ensemble du contrôle commande de la source lumineuse.
Ensuite, les deux bras de l'interféromètre sont placés dans un vide meilleur que 10-8 mb. Le LAL a la charge de la conception et du suivi en usine des modules de 12 m. qui constituent l'ensemble des 6 km du tube.
Le contrôle du système de pompage et le contrôle global en temps réel de l'interféromètre sont réalisés par des logiciels qui configurent l'architecture du système informatique en ligne.
Enfin, le LAL a pris en charge la recherche des sources impulsionnelles (du type Supernova) dans les données de VIRGO.
Le LAL est partie prenante du projet franco-italien VIRGO de recherche directe des ondes de gravitation, ce projet a été mis en route en 1993. L'expérience est installée à Cascina, près de Pise, en Italie.
L'installation des deux bras devait se terminer en 2002 et permettre le début de la période d'exploitation de VIRGO comme antenne gravitationnelle. La collaboration VIRGO rassemble une cinquantaine de physiciens, dont 8 du laboratoire du LAL, et une équipe technique de 28 femmes et hommes.
Pour info : VIRGO est le nom latin de la constellation de la Vierge et le LAL est le Laboratoire de l'Accélérateur Linéaire unité mixte CNRS et Université Paris-sud. 4 autres labos du CNRS sont impliqués dans le projet VIRGO.
Pour le projet américain LIGO (Laser Interferometer Gravitational waves Observatory) deux détecteurs sont installés à Livingstone (Louisiane) et à Hanford (Washington) .
Une vidéo de présentation du projet est disponible sur internet (en anglais) sur le site :
http://www.nsf.gov/news/mmg/mmg_disp.cfm?med_id=58443&from=vid
Les détecteurs VIRGO ET LIGO sont opérationnels depuis peu. Le 18 mai 2007 pour VIRGO.
Les déplacements dus aux ondes gravitationnelles sont de la taille d'un proton pour une distance de mesure de 3 km, ce qui impose des techniques très particulières pour isoler des déplacements dus aux bruits courants.
La comparaison des résultats obtenus par les détecteurs permet d'éliminer des anomalies locales dues aux conditions de détection.
Le projet LISA (Laser Interferometer Space Antenna – projet NASA et ESA) a le même objectif, mais doit se passer dans l'espace entre 3 satellites en orbite solaire circulaire, formant un triangle de 5 millions de km de coté, soit 13 fois la distance Terre-Lune.
Il sera sensible a des déplacements très inférieurs à la taille d'un atome. Au passage d’une onde gravitationnelle, le satellite se déplacera par rapport aux autres comme un navire au passage d’une vague. Le lancement est prévu dans une dizaine d'années.
Dessin : crédit ESA.
LISA permettra de détecter les ondes gravitationnelles émises par des systèmes binaires de deux objets compacts qui sont très proches l’un de l’autre. L’un ou l’autre de ces objets peuvent être des trous noirs, des étoiles à neutrons, des naines blanches ou des étoiles ordinaires.
Parce que les masses de ces systèmes binaires sont petites, les observations de tels systèmes sont limités à notre galaxie.
La plupart des galaxies contiennent un Trou Noir, d’une masse égale à plusieurs millions de fois la masse solaire. Régulièrement, deux galaxies s’assemblent et leurs trous noirs s’associent en un seul.
Une très petite quantité de lumière est émise lors de ce processus qui met en jeu des énergies énormes. Ceci se produisant dans l’obscurité, la meilleure chance de pouvoir étudier ce phénomène réside dans le rayonnement gravitationnel.
Le taux d’événements de ce type est estimé à un par millions d’années par galaxie. En prenant en compte les millions de galaxies de l’Univers visible observable, LISA pourrait détecter plusieurs de ces événements associés à des objets super-massifs chaque année.
VIRGO ET LIGO doivent permettre de détecter des trous noirs et des étoiles à neutrons. Le projet LISA doit cartographier l'univers lointain et permettre de comprendre ce qu'est l'Energie Sombre mise en évidence par l'observation des super novae, et de valider la Théorie des Cordes
(voir PNL N° 7 - La Magie du Cosmos de Brian GREENE).
source;
http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2007/21/astronews-net-23sep07.htm#ONDES_GRAVITATIONNELLES
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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Elie l'Artiste Animateur-moderateur
Inscrit le: 12 Jan 2007 Messages: 2914
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Posté le: Mar 25 Sep 2007 11:34 pm Sujet du message: |
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Citation: |
LISA permettra de détecter les ondes gravitationnelles émises par des systèmes binaires de deux objets compacts qui sont très proches l’un de l’autre. |
Si je comprends bien, les objets "émettent" des ondes gravitationnelles à la vitesse de la lumière et le flux de ces ondes, au lieu de repousser les objets les uns des autres, les attirent.
Amicalement
André lefebvre _________________ Selon Einstein, il n'existe que deux choses dans l'univers: 1) l'énergie cinétique et 2) l'énergie de masse. Selon moi, une seule chose le mouvement qui les produit. |
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b1a2s3a4l5t6e7 Administrateur-superviseur
Inscrit le: 22 Jan 2007 Messages: 3193 Localisation: Québec,(Québec),Canada
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Posté le: Mer 24 Oct 2007 3:09 pm Sujet du message: Re: LES ONDES GRAVITATIONNELLES : UN TEXTE DE JEAN HOLTZ. |
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albert einstein a écrit: |
Le passage d'une onde gravitationnelle entraîne une déformation de l'espace temps visible par une variation apparente de longueur.
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Salut, cette variation apparente de longueur est cependant tres petite,
beaucoup moin que la longueur d'onde d'un laser pour un interférometre
de longueur équivalente a plusieurs kilometres, et il s'agirait d'une oscillations(longueur variable) si j'ai bien compris l'article.
L'intensité du laser sortant(d'apres les franges d'interférence engendré) devrait etre variable(et détectable) du a cette oscillation de longueur,selon mon étude rapide de ce montage.
Une telle détection nous aident a étudié un des aspects importants des ondes gravitationels et j'espere qu'on étudiera d'autre aspects de ces ondes, comme les possibles effets Doppler de ces ondes et comment elle naissent,car celles-ci sont peut-etre du a la conséquence de l'influence de la matiere sur l'espace environnant (et elles ne sont peut-etre pas des ondes émises directement par la matiere) .
Ces ondes influenceraient peu la matiere selon cette article,mais elles influencent l'espace,peu certe pour cette exemple,mais des masses immenses(astres galaxies) sont tout de meme sous l'effet de cette oscillations,ce qui implique des énergies importantes.
Ces toutes une physique de l'espace lié a ces ondes que nous avons a étudié. _________________ Merci de votre attention et de votre intérêt
Pierre Jones-Savard |
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