André
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 Posté le: Lun 03 Déc 2007 11:13 am Sujet du message: négociations pour un nouveau traité sur les gaz à effet ... |
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SAlut a tous
On ne pouvait envoyer un signal plus positif : lundi 3 décembre, le jour même de l'ouverture à Bali (Indonésie) de la conférence des Nations unies sur le changement climatique, le nouveau premier ministre australien, Kevin Rudd, a annoncé que son pays ratifiait le protocole de Kyoto.
Celui-ci, signé en 1997 et dont on fêtera le dixième anniversaire le 11 décembre, engage les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5 % sur la période 2008-2012 par rapport à 1990.
La décision australienne isole les Etats-Unis, qui restent le seul grand pays industrialisé à ne pas avoir ratifié le protocole.
Encore l'administration Bush s'affirme-t-elle beaucoup moins hostile au processus de négociations qui s'ouvre à Bali qu'elle ne l'était auparavant. 
Les émissions de gaz à effet de serre participent activement au réchauffement climatique.
"Nous serons flexibles et ouverts, a indiqué Paula Dobriansky, chef de la délégation américain, vendredi 30 novembre. Nous voulons un succès conduisant à un accord global en 2009."
L'état d'esprit positif des diplomates réunis en Indonésie jusqu'au 14 décembre découle du sentiment d'urgence qui s'est imposé en 2007 :
les experts du Groupe intergouvernemental sur l'évolution climatique (GIEC) ont rendu un rapport – le précédent datait de 2001 – d'une tonalité plus alarmiste que jamais.
L'inquiétude a été renforcée par le fait que les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés ont recommencé à croître depuis 2000, tandis que celles de la Chine augmentent au point d'avoir quasiment rejoint le niveau des Etats-Unis.
Par ailleurs, la hausse continue du prix du pétrole, qui flirte maintenant avec le chiffre de 100 dollars le baril, souligne la nécessité de nouvelles politiques énergétiques, tout en facilitant les efforts de contrôle des émissions.
SEULE L'UNION EUROPÉENNE EST PARVENUE À RÉDUIRE SES ÉMISSIONS
Le protocole de Kyoto n'a pas suffi à réorienter les politiques des Etats concernés : seule l'Union européenne (UE) est parvenue à réduire ses émissions depuis 1990, quoique seulement de 1,5%, alors qu'elle doit les diminuer de 8% en 2008-2012.
De plus, le protocole expirera en 2012, sans que l'on sache encore ce qui lui succédera. C'est l'enjeu de la réunion de Bali : établir une "feuille de route" définissant les points à inclure dans le traité "post-Kyoto" qui entrera en vigueur en 2012 et un calendrier de négociations fixant une date de conclusion en 2009.
Compte tenu du délai nécessaire pour faire ratifier le texte par tous les Etats, cette date apparaît en effet comme impérative si l'on veut que le système international de lutte contre le changement climatique se pérennise :
le marché du carbone est en plein développement, tandis que les transferts de technologie se multiplient à travers le Mécanisme de développement propre (MDP).
Les opérateurs, Etats et entreprises, ont besoin d'une garantie de maintien des procédures pour poursuivre leurs transactions.
L'UE reste le groupe de pays le plus allant. Preuve de sa bonne volonté, elle a adopté, en mars, un objectif de réduction de 20 % de ses émissions de gaz à effet de serre en 2020, voire de 30 % si d'autres pays s'engagent également.
Du côté des pays émergents, la volonté de participer est maintenant manifeste, à l'exception de l'Inde, qui reste réticente à tout engagement. La Chine s'est fixé elle-même pour but de réduire, entre 2006 et 2010, de 20 % la consommation d'énergie par unité de produit intérieur brut (PIB).
Le Brésil et l'Indonésie poussent à ce que les forêts tropicales soient incluses dans le futur accord – sous forme d'une prime à la déforestation évitée. Aux Etats-Unis, il est clair que la prochaine administration adhérera au post-Kyoto si un candidat démocrate est élu fin 2008.
Mais les Etats-Unis sont, en fait, déjà revenus dans le jeu.
L'administration de George W. Bush admet un objectif global de réduction des émissions en 2050, mais sans contrainte et en laissant chaque pays adopter la démarche qui lui convient.
Et plutôt qu'un accord global, elle propose des accords par gaz (dioxyde de carbone, méthane, etc.) ou par secteur industriel (industrie de l'aluminium, sidérurgie, etc.). Washington réussira-t-il à imposer cet agenda dans la discussion qui s'ouvre ?
Enfin, une question majeure est celle du sort des pays les plus pauvres, qui seront les premières victimes du changement climatique alors qu'ils en sont le moins responsables.
Les "fonds d'adaptation" sont aujourd'hui très faibles. Aucun accord ne pourra se faire si les pays pauvres n'y trouvent pas une réponse réelle à leur inquiétude.
la source;
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-985063,0.html?xtor=RSS-3244
amicalement
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Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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