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André
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Inscrit le: 07 Jan 2007
Messages: 11029
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 Posté le: Sam 21 Avr 2007 11:26 pm Sujet du message: Nouvelle vie??? |
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SAlut a tous
Sous la glace de l’Arctique, on vient de découvrir un organisme vivant tout petit et bien intrigant.
par Joël Leblanc
Lorsque les naturalistes européens des siècles derniers partaient en mer, c’était pour des années. Au retour, la cale de leur navire débordait d’espèces animales et végétales exotiques inconnues, que les savants s’attachaient ensuite à décrire et à nommer.
Connie Lovejoy est de la trempe de ces aventuriers. En 2002, cette biologiste de l’Université Laval, spécialiste des microorganismes aquatiques, a passé une partie de l’été à sillonner l’océan Arctique à bord du brise-glace canadien, le CCGS Louis S. St-Laurent, à la recherche de plancton.
«Le plancton contribue grandement à l’absorption du CO2, explique la chercheuse. C’est une des raisons pour lesquelles, en ces temps de changements climatiques, il est important de l’étudier.»
Une fois à terre, les échantillons de Connie Lovejoy ont pu être analysés en laboratoire. «Parmi toutes les séquences d’ADN présentes, il y en a une que nous avons été incapables d’identifier. Nous avions de toute évidence affaire à une espèce inconnue.»
Le mot «plancton» ne désigne pas une espèce en particulier, mais plutôt un ensemble d’organismes dont le seul point commun est d’évoluer passivement dans le milieu marin, dérivant sans contrôle au gré des courants, des vagues et des marées.
Lorsqu’il est doté de chlorophylle et qu’il peut réaliser la photosynthèse, on parle de phytoplancton. S’il se nourrit d’autres organismes, il s’agit de zooplancton. On divise aussi le plancton selon la taille des organismes.
Ceux qui font entre 2 µm et 20 µm (micromètre, ou millième de millimètre) font partie du nanoplancton. Ceux qui mesurent moins de 2 µm appartiennent au picoplancton.
Les petites cellules détectées par Mme Lovejoy figurent dans cette dernière catégorie. Les échantillons étudiés ont en effet traversé des filtres dont les pores ne font que 3 µm.
Seuls de très petits organismes ont pu se faufiler par ces trous. Ils sont même si minuscules qu’ils ne peuvent être observés grâce aux outils classiques tels que le microscope optique.
Pour avoir un aperçu de leur aspect, on a dû faire appel à des méthodes de biologie cellulaire très sophistiquées, comme la microscopie à épifluorescence qui permet de visualiser la présence de pigments, telle la chlorophylle, sous certains éclairages.
Grâce à l’image ainsi obtenue, les chercheurs ont conclu qu’il s’agissait d’unicellulaires de forme oblongue, d’une longueur de 6 µm et d’une largeur de 2 µm.
L’étude, publiée dans la revue Science en janvier dernier, et signée par sept autres chercheurs d’Europe, révèle que ces nouvelles espèces sont très différentes de tout autre groupe connu de picophytoplancton.
«Elles se distinguent tellement des autres espèces vivantes qu’on a dû créer une nouvelle branche pour les classer. La différence génétique est de l’ordre de celle qui distingue les animaux des plantes terrestres. Nous les avons nommées picobiliphytes.
“Pico” pour petit, “bili” pour souligner la présence d’un pigment appelé biliprotéine, et “phyte” pour plante.»
Les picobiliphytes semblent être relativement rares par rapport aux autres membres du phytoplancton, mais elles sont sans doute présentes dans tout l’océan Arctique, car on les a détectées dans des échantillons prélevés aussi bien en Islande qu’en Alaska.
Depuis quelques années, la biologie moléculaire a révolutionné notre connaissance des écosystèmes marins. Elle a permis de détecter des espèces sans que l’on ait à les observer ou à les cultiver. «Il existe d’immenses biomasses d’organismes, juste là devant nous.
On commence à peine à les voir, s’enthousiasme Connie Lovejoy. J’ai l’impression de me retrouver à l’orée d’un tout nouveau champ de recherche qui n’a pas encore été défriché. Combien de nouvelles espèces reste-t-il encore à découvrir?» Le métier de naturaliste est loin d’être dépassé.
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L’année des pôles
Vous connaissez la cryosphère? C’est ainsi que l’on appelle l’ensemble des glaces de la Terre, qui se concentrent en Arctique et en Antarctique. Les Nations unies ont annoncé, le mois dernier, le lancement de l’Année polaire internationale, qui durera en fait deux ans, du 1er mars 2007 au 1er mars 2009. Près de 450 millions $ seront investis dans la recherche consacrée à ces univers de blizzards et de neige. Avant que la cryosphère ne fonde...
Pour en savoir plus: www.ipy-api.ca
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Pollution chinoise
Le dragon chinois crache. Son souffle noir chargé de gaz carbonique empoisonne l’atmosphère. Bien que signataires du Protocole de Kyoto, les Chinois n’ont pas cessé de produire des gaz à effet de serre au point de devenir le principal pays pollueur, après les États-Unis.
La cause: près de 75% de leur électricité est générée par la combustion du charbon dans les centrales thermiques. C’est parce qu’il a le statut de pays émergent, malgré la croissance formidable de son économie, que l’empire du milieu se soustrait aux contraintes de Kyoto.
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La planète OGM
Plus de 100 millions d’hectares de terres, réparties dans 29 pays, sont consacrées à la culture de plantes génétiquement modifiées, principalement du soya.
C’est l’équivalent de plus de 30 fois la surface cultivée au Québec. Puisque l’ensemble des terres arables de la planète représentent environ 1 980 millions d’hectares, la part des OGM y est donc de 5%.
Au palmarès des «nations OGM», figurent d’abord les États-Unis (54% des surfaces cultivées); viennent ensuite l’Argentine (18%), le Brésil (11%) et le Canada, avec 6%.
Au Québec, parmi les cultures OGM, c’est le maïs qui occupe la première place avec près de 175 000 hectares de terres, comparativement à 82 000 hectares réservés au soya.
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Alerte poisson
C’est bien beau de vanter les vertus des oméga-3, ces nutriments gras que l’on retrouve surtout dans les poissons, encore faut-il qu’il reste suffisamment de poissons.
S’il faut en croire les projections du biologiste canadien Boris Worm, publiées il y a quelques mois dans la revue Science, il n’y aura plus de pêche commerciale possible dans 40 ans.
Pour parvenir à cette désolante conclusion, le chercheur a pris en compte les chiffres provenant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
En 1950, 25 millions de tonnes de poissons ont été prélevées du milieu marin; en 1990, c’était presque quatre fois plus. Depuis, les prises ont diminué de 14%. Si on extrapole à partir de ces résultats, les océans seront donc bientôt vidés de leur faune.
C’est mathématique. Seulement mathématique, heureusement, mais le biologiste y voit néanmoins un danger à prendre très au sérieux. La disparition des morues dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent a d’ailleurs démontré qu’un déclin piscicole pouvait être irréversible.
source de l'article;
http://www.cybersciences.com/cyber/fr/magazine/avril_2007/actualites/la_terre_et_nous.html
amicalement
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Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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