néo Chroniqueur
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Posté le: Mer 13 Juin 2007 1:22 pm Sujet du message: L'Europe adopte une version lourde de son robot d'exploratio |
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Bonjour
défaut d'avoir su aller vite, l'Europe a choisi de ne pas lésiner sur les kilos dans la conception de la nouvelle mouture d'Exomars, le robot qui devrait explorer la planète rouge en 2013, si tout va bien, après avoir raté les fenêtres de 2009 et 2011. Les Etats participants au programme d'exploration Aurora, dont l'engin est la figure de proue, ont accepté, lundi 11 juin à Paris, la proposition de l'Agence spatiale européenne (ESA) de ne renoncer à aucun de ses instruments scientifiques, et donc de tolérer un surpoids, à condition d'admettre un surcoût.
Le robot bodybuildé (205 kilogrammes) charriera les 16,5kilos de la charge scientifique Pasteur, laboratoire de recherche capable d'identifier les éléments organiques au développement d'une forme de vie. Mais la mission ne renoncera pas non plus, comme il en a été question, aux 30 kg des instruments d'étude de l'environnement martien, dont un sismomètre, fixés sur la plateforme d'atterrissage.
Cette priorité donnée à la science a conduit l'ESA à abandonner l'idée de recourir à une fusée russe Soyouz, trop frêle pour convoyer l'ensemble. Pour un voyage direct de 9 mois, il faudra faire appel à une Ariane 5 ou à un Proton russe.
PARTENARIAT
Cette deuxième hypothèse a la préférence des dirigeants de l'agence, qui ont déjà approché les Russes pour mettre au point les conditions d'un partenariat, qui aurait l'avantage de limiter le surcoût de la nouvelle version à environ 300 millions d'euros à ajouter aux 650 millions du budget initial.
Le financement de ce débord n'est pas acquis. Les participants à ce programme non obligatoire ont jusqu'à la fin de l'année pour préciser leur apport. Et ils ont enregistré, lundi, une mauvaise nouvelle : l'Allemagne, quatrième contributeur de la mission derrière l'Italie, le Royaume-Uni et la France, s'est abstenue lors du vote. Ce qui augure mal un effort important de sa part.
La recherche d'économies ne devrait pas permettre d'accompagner le robot d'un orbiteur qui relaierait ses données de l'espace. Sauf improbable bonne surprise financière, Exomars devra compter sur les sondes de la NASA pour s'adresser à la Terre. La mission devrait en revanche tester un ambitieux système d'airbag ventilé, qui doit se gonfler sous le robot pour amortir son atterrissage.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-922662,0.html?xtor=RSS-3244
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