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gab Chroniqueur
Inscrit le: 10 Jan 2007 Messages: 1451 Localisation: montreal
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Posté le: Mer 24 Jan 2007 2:55 pm Sujet du message: A propos de l,exodet |
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Bonjours
As-tu fait une version granduer nature
ça couterais combiem d,argent pour le batir
chaos |
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vinety Invité
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Posté le: Mer 24 Jan 2007 8:17 pm Sujet du message: Re: A propos de l,exodet |
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Salut Gab
gab a écrit: |
Bonjours
As-tu fait une version granduer nature
ça couterais combiem d,argent pour le batir
chaos |
Oui, le prototype est en construction. Je n’ai jamais bâti de modèle à l’échelle. Il y a plus de vingt ans, quand j’ai eu l’intuition d’un tel appareil, j’ai créé un modèle en pâte à modeler d’environ 12 pouces de long, Mais ce modèle n’avait rien de commun avec l’Exocet d’aujourd’hui.
Les plans sont tous complétés et les détails sont finalisés. Une aile est assemblée. Toutes le pièces de ailes : Les nervures, les longerons, les bords d’attaques et de fuites sont tous fabriqués. Avant de couvrir les ailes, elles devront être sablées longitudinalement avec une sableuse à courroie de 12 pieds de longueur. J’ai du créer et confectionner spécialement cette sableuse pour pouvoir surfacer parfaitement les ailes, autrement, il aurait été impossible de les couvrir d’aluminium.
Je prévois dépenser environ $10,000 à $12,000 pour achever le projet. Le moteur et l’hélice à trois pales vont me coûter au bas mot, environ 5 à $6000. Une partie qui est très coûteuse est le recouvrement d’aluminium 2024t3 de .016 mils, qui coûte environ $6 le pied carré. Je prévois utiliser environ 160 pi.ca., soit une somme de $1000 juste pour recouvrir les ailes. De plus la structure de tuyaux de ¾ dia en acier 4130, chrome molybdène, pour tenir les ailes ensemble, coûte elle aussi près de $7 le pied linéaire. Comme tu vois, je devrai faire bien attention pour ne pas dépasser l’enveloppe monétaire prévue pour ce projet.
Crois moi, quand tu utilises des matériaux estampillés « aviation » ça te coûtes un bras.
La coque est construite selon la technique du canot en lattes de cèdre. J’ai déjà conçu et fabriquer un bateau en latte de cèdre de 16 pieds par 50 pouces de large. L’expérience acquise sur ce projet va me servir pour fabriquer la coque de l’Exocet. Tout ce que l’on apprend est souvent très utile un jour ou l’autre.
Pour te donner une idée, la moyenne de temps pour fabriquer un avion expérimental est d’environ dix ans. Il faut beaucoup de passion et de patience pour fabriquer de ses mains un tel projet. Mais les résultats en valent le coup.
Plus de détails :
C'est un monoplace. Il sera propulsé par un moteur Rotax 503 UL, de 49.6 h.p. Sa surface d'aile est de 65 pi.ca. Sur effet de sol, la portance augmente de 75% à 0% selon la hauteur. Plus c'est bas, plus c'est efficace.
Les ailes sont recouvertes de feuille d'aluminium de .016" d'épais.
L'envergure est de 16.5 pi. La longueur totale est de 14 pi. Elles sont repliables pour faciliter le transport et l'entreposage.
La coque mesure 34 po. de large par 12 pi. de long. Au décollage, son poids total prévu incluant le pilote et l'essence est de 482 lbs.
La coque est dessinée comme un flotteur d'avion. Elle est bâtie en lattes de cèdre et recouverte de toile de fibre de verre de 6 oz. Elle est ensuite finie avec 4 couches de résine d'époxy, au dedans et au dehors. Je prévois atteindre l'effet de sol à 38 mi.hr. et une vitesse de croisière de 100 mi.hr. et plus, à 30% de la puissance du moteur
P.S. Mon cher Gab, si tu désire d’autres informations sur ce projet, il me fera plaisir de répondre à tes demandes.
Amicalement
Yves Vinet |
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copernic Chroniqueur
Inscrit le: 21 Jan 2007 Messages: 56
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Posté le: Mer 24 Jan 2007 9:04 pm Sujet du message: |
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Bonjours
En effet , c'est un magnifique projet que tu as la
Quelle est sa vitesse maximun
A combien d'altitudes il peut aller
Dans combien de temps crois -tu que ton prototype sera pret
Bye,bye |
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vinety Invité
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Posté le: Jeu 25 Jan 2007 12:09 am Sujet du message: l'exocet |
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Salut Copernic
copernic a écrit: |
Bonjours
En effet , c'est un magnifique projet que tu as la
Quelle est sa vitesse maximun
A combien d'altitudes il peut aller
Dans combien de temps crois -tu que ton prototype sera pret
Bye,bye |
Merci pour le compliment.
La vitesse maximum prévue est d’environ 150 mph et cela en tenant compte de la structure du véhicule. Mais pour plus de sécurité je ne prévois pas de dépasser les 120 mph.
En ce qui concerne l’altitude, je pourrais pousser le moteur à fond et commencer à opérer comme un avion, mais il y a un hic, si l’on met les gaz au maximum sur un moteur refroidi à l’air, il tend rapidement à surchauffer et il peut saisir. Donc il n’est pas question de sauter mon moteur.
Et il y a un autre problème relié à ce type de véhicule. Vue que les ailes sont réduite d’environ 75%, si l’on dépasse l’altitude maximale définie pour l’envergure des ailes, soit 16 pieds, la portance des ailes est réduite de 75%, alors les ailes ne peuvent plus supporter le poids initial, et l’appareil redescent au niveau où la portance augmenté par l’effet de sol s’accroît et maintient l’appareil en vol.
Comme tu vois, ce genre de véhicule n’est pas conçu pour voler plus haut que l’envergure des ailes ou au maximal 45 pieds. S’il est conçu pour voler comme un avion, il doit respecter les règlements de l’air qui sont très contraignants et dot être inspecté par le ministère de l’air et se conformer à tous les règlements de l’aviation.
En ce qui concerne son achèvement, compte tenue de mes disponibilités actuelles, cela est très difficile à évaluer.
Amicalement
Yves Vinet |
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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Jeu 25 Jan 2007 12:05 pm Sujet du message: |
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SAlut yves
Belle exposee de l'appareil yves
Et ce prototype s'elancera de la riviere n'est-ce-pas
As-tu prevue concevoir "l'exodet avec un train d'atterissage"
je rentre dans le sujet tranquillement
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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Xena Chroniqueur
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 53 Localisation: st-térese
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Posté le: Jeu 25 Jan 2007 2:45 pm Sujet du message: |
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Bonjours
Cette appareil d<decoole comme un hydravion
bye,bye |
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vinety Invité
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Posté le: Jeu 25 Jan 2007 4:49 pm Sujet du message: l'Exocet |
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Salut André et Xena
Citation: |
SAlut yves
Belle exposee de l'appareil yves
Et ce prototype s'elancera de la riviere n'est-ce-pas
As-tu prevue concevoir "l'exodet avec un train d'atterissage"
je rentre dans le sujet tranquillement |
Merci André pour le compliment.
Enfin, je prévois de décoller du fleuve face à Repentigny. Les essais se feront comme le premier vol d’un avion. Ces essaies se feront graduellement pour tester le comportement du véhicule sur le plan d’eau par des accélérations dans diverses conditions des courants.
Pour l’envol, il se fera presque toujours avec un vent de face. Cet apport de vents diminue d’autant la course sur l’eau pour décoller. Si je prévois décoller à 38 mph et si j’ai un vent de face de 15 mph, théoriquement je décollerai à 23 mps, vitesse sol.
Mais il y a aussi une autre composante à tenir compte, l’unicité de la surface de l’eau. Si la surface est comme un miroir, il est plus difficile de s’arracher de la succion créée par une surface d’eau très plane. Il y a toujours un avantage à décoller d’une surface ridée de vaguelettes. Avec un hydravion, si l’on est sur une surface miroir, on fait des ronds sur le plan d’eau pour créer des vaguelettes et faciliter le décollage. Comme de raison tout est relatif a la distance qu’il existe pour le décollage. On fait ce genre d’exercice uniquement quand on est restreint par la disponibilité de la piste (le plan d’eau).
Le premier essai au décollage sera de déterminer le meilleur pas d’hélice à adopter pour décoller le plus rapidement possible. Car au décollage le RPM du moteur est au maximum. Le moteur tend à chauffer car il refroidie lentement au décollage, à cause de la vitesse minimale utilisée pour décoller. On part d’un point mort pour atteindre graduellement la vitesse de décollage. Le pas est alors très important. On doit trouver la meilleur combinaison pas : RPM.
Après le décollage le RPM est réduit au minimum et le pas augmenté au maximum pour obtenir une vitesse de croisière la plus économique possible.
La prochaine étape sera de déterminer la meilleure vitesse de croisière. Car dépendamment de la vitesse utilisée, les forces de portance et de traînée ont tendance à créer des turbulences qui peuvent affecter la sécurité de vol, la stabilité longitudinale et causés des dommage à l’infrastructure.
Quand la série de décollage et d’atterrissage sera complétée et la vitesse optimale de croisière connue et que je serai satisfait des résultats, je passerai à la prochaine étape qui sera de tester les virages coordonnés.
Ai-je suffisamment de surface de gouvernail et sur les petits ailerons placés à l’avant de l’aile pour effectuer un virage dans un rayon acceptable ? C’est lors de ces essais qu’on doit déterminer si des modifications doivent être apporté au prototype pour le rendre plus malléable et plus sécuritaire.
Si l’on ne veut pas se casser la gueule, on doit procéder par étapes et documenter le tout.
Il serait possible de poser un train d’atterrissage sur l’appareil, mais cet appareil étant prévu pour voler sur effet de sol n’aurait que faire un train d’atterrissage, car c’est seulement sur des plan d’eau que l’on trouve une surface complètement dégagée. Les herbes aquatiques ont peu d’effet sur la portance des ailes. La seule restriction est peut être la hauteur des vagues. On doit alors aller plus vite pour augmenter la portance et voler légèrement plus haut pour éviter les vagues. Mais l’amerrissage devra aussi s’effectuer dans un espace où les vagues sont moins grosses, à l’abri d’une île ou de plantations qui ralentissent les effets du vent.
Amicalement
Yves Vinet |
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touzalin Chroniqueur
Inscrit le: 20 Jan 2007 Messages: 18 Localisation: france seine et marne ou roussillon
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Posté le: Mer 07 Fév 2007 10:56 pm Sujet du message: |
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Bonjour, si je comprend bien cet appareil est destiné pour des surfaces de type lac ou planes. Il s'apparenterait à 1 système proche des coussins d'air et restera très proche de l'eau.
C'est toujours sympath de voir quelqu'un réaliser son rêve mais, par chez vous, y a-t-il des possibiltés de subventions, pour des chercheurs isolés ou associations, pour des projets atypiques ?
Bonne chance et peut être à 1 de ces jours sur 1 plan d'eau. _________________ bien dire fait rire, bien faire fait taire |
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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Jeu 08 Fév 2007 11:40 am Sujet du message: |
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SAlut a tous
Salut touzalin heureux de te causer
je vais m'imformer pour te donner une reponse exacte
Tu devrais nous faire part de tes "projets"
je te reviens la-dessus
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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touzalin Chroniqueur
Inscrit le: 20 Jan 2007 Messages: 18 Localisation: france seine et marne ou roussillon
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Posté le: Jeu 08 Fév 2007 2:14 pm Sujet du message: |
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Salut à vous tous, je suis le président de l'association RECHERCHE HYDROPTERE Journal Officiel (français) n° 1987 d'août 2003, déposé en Seine et Marne (recherche fondamentale).
Notre projet, actuel, est de créer 1 aile nautique capable de soulever 1 catamaran de croisière. Tous les spécialistes sont pessimistes (le dernier, en date, est Jean-Mathieu BOURGEON directeur technique de l'hydroptère) et personne n'y croit.
Donc nous inventons notre propre concept d'aile nautique et devons sortir "l'aile nautique à résonance". Par contre il faudra faire des tests sérieux en GTH (grand tunnel hydraulique) qui permettrons d'établir le modèle mathématique et, plus tard, les simulations informatiques.
Donc je suis à la recherche de subventions car il faudra fabriquer différents modèles d'ailes et pour la journée d'essais, en GTH, le centre du Val de Reuil avance 1 coût (sous réserve) de 3000€/jour. Faudra être vif, sinon l'ardoise pourrait être conséquente.
Notre premier proto. fonctionne (donc nous sommes sûr du principe) mais, étape suivante, il y a lieu de l'optimiser et de pouvoir calculer en fonction du voilier, du poids en charge, de la vitesse souhaitée, au dégeaugeage, ....
Le problème vient qu'en France les aides et subventions, de recherche, ne sont réservées qu'aux entreprises, pas aux associations.
Voilà, vous en savez 1 peu ... Bonne journée et @+ _________________ bien dire fait rire, bien faire fait taire |
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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Jeu 08 Fév 2007 2:22 pm Sujet du message: |
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Salut touzalin
Tres interessant touzalin
Mais, ouvre un nouveau post, sur vos activites, et SVP, dis-moi en plus long sur votre belle entreprise , c'est tres interessant
Je doit partir travailler , mais je te repondrai a mon arriver ce soir
Tres bon touzalin
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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vinety Invité
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Posté le: Jeu 08 Fév 2007 3:23 pm Sujet du message: l'Exocet et l'effet de sol. |
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Salut Touzalin
Je te souhaites la bienvenu sur ce forum.
touzalin a écrit: |
Bonjour, si je comprend bien cet appareil est destiné pour des surfaces de type lac ou planes. Il s'apparenterait à 1 système proche des coussins d'air et restera très proche de l'eau.
C'est toujours sympath de voir quelqu'un réaliser son rêve mais, par chez vous, y a-t-il des possibiltés de subventions, pour des chercheurs isolés ou associations, pour des projets atypiques ?
Bonne chance et peut être à 1 de ces jours sur 1 plan d'eau. |
Mon Exocet, un WIG, “wing in ground effect”, en français, « une aile sur effet de sol », est un véhicule qui se meut sur un coussin d’air issue du véhicule en mouvement. Sans ce mouvement vers l’avant, pas de coussin d’air sur lequel flotter. Le design de l’aile affecte grandement l’efficacité de ce coussin d’air et la hauteur qu’il agit.
Un tel véhicule se comporte sur des surfaces accidentées, pourvu que ces accidents de terrain soient plus bas que la hauteur équivalente à la moitié de la racine carrée de la surface des ailes. Exemple ; Mon Exocet a 64 pi, de surface d’aile. Si je prend la moitié de la racine carrée de la surface j’obtiens 4pi. (radical 64)/2= 4.
En conclusion un véhicule sur effet de sol peut très facilement se mouvoir sur des terrains accidentés pourvu que les accidents de terrain soient pas plus hauts que celui mentionné. Cependant un grand plan d’eau ou une plaine herbeuse est plus approprié pour ce genre de véhicule. Personnellement je préfère un plan d’eau pour la facilité de décollage et d’atterrissage.
Il peut voler jusqu'a 16 pi. d'altitude sans problème. La limite de l'effet de sol est à 45 pi. À cette altitude la puissance du moteur doit être maintenue au maximum pour pouvoir voler. A ce régime le moteur vas sauter rapidement.
P.S. je reviendrai sur le sujet plus tard, "Subventions".
Amicalement
Yves Vinet |
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vinety Invité
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Posté le: Jeu 08 Fév 2007 6:11 pm Sujet du message: hydroptère |
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Salut Touzalin
touzalin a écrit: |
Salut à vous tous, je suis le président de l'association RECHERCHE HYDROPTERE Journal Officiel (français) n° 1987 d'août 2003, déposé en Seine et Marne (recherche fondamentale).
Notre projet, actuel, est de créer 1 aile nautique capable de soulever 1 catamaran de croisière. Tous les spécialistes sont pessimistes (le dernier, en date, est Jean-Mathieu BOURGEON directeur technique de l'hydroptère) et personne n'y croit.
Donc nous inventons notre propre concept d'aile nautique et devons sortir "l'aile nautique à résonance". Par contre il faudra faire des tests sérieux en GTH (grand tunnel hydraulique) qui permettrons d'établir le modèle mathématique et, plus tard, les simulations informatiques.
Donc je suis à la recherche de subventions car il faudra fabriquer différents modèles d'ailes et pour la journée d'essais, en GTH, le centre du Val de Reuil avance 1 coût (sous réserve) de 3000€/jour. Faudra être vif, sinon l'ardoise pourrait être conséquente.
Notre premier proto. fonctionne (donc nous sommes sûr du principe) mais, étape suivante, il y a lieu de l'optimiser et de pouvoir calculer en fonction du voilier, du poids en charge, de la vitesse souhaitée, au dégeaugeage, ....
Le problème vient qu'en France les aides et subventions, de recherche, ne sont réservées qu'aux entreprises, pas aux associations.
Voilà, vous en savez 1 peu ... Bonne journée et @+ |
Ton aile m’intéresse vivement. Par contre je me pose la question suivante ; L’aile est-elle aérienne ou hydraulique. Qui la supporte, l’air ou l’eau ? Si c’est l’eau, il y a déjà des développements dans ce sens avec l’hydroptère que tu mentionnes. http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Hydroptère.
L’eau étant un fluide, le déplacement d’un objet est assujettie à la théorie des fluides.
La densité de l’eau étant 813 fois plus grande que l’air devient en soit un problème si l’on veut créer une aile se déplaçant dans l’eau. En théorie, la surface est aussi 813 fois plus petite, pour un même poids à déplacer. La résistance de déplacement dans l’eau est aussi dans les mêmes chiffres. L’eau étant aussi très dense comparé à l’air, pour éviter les turbulences causées par déplacement de l’eau sur les surfaces de l’extrados et l’intrados, la finition de ces surfaces doivent être très soignée. Une finition quasiment parfaite. Comme de raison relié à la vitesse prévue.
Devant être proportionnellement plus petites qu’une aile aérienne, la structure les supportant doit être très puissante, pour supporter la charge sur ces ailettes. Aussi, on doit éliminer le plus possible la cavitation, qui cause une résistance à l’avancement et réduit la portance hydraulique.
P.S. Je suis sûr que ces arguments ont déjà affleuré ton esprit, mais à tout hasard je les mentionne.
En ce qui concerne les subventions accordées par nos gouvernements, elles sont en général très généreuses et pas trop pointilleuses. Il s’agit de s’en occuper et de présenter un document facilement lisible et compréhensible. Personnellement, je suis trop orgueilleux, paresseux et indépendant pour y accéder. Ha, ha.
Amicalement
Yves Vinet |
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touzalin Chroniqueur
Inscrit le: 20 Jan 2007 Messages: 18 Localisation: france seine et marne ou roussillon
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Posté le: Jeu 08 Fév 2007 6:50 pm Sujet du message: |
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Salut Vinety et vous tous qui vous intéressez aux trucs foldingues....
D'abord je suis d'accord sur le coefficient de 813 quoique nous étions partis sur l'hypothèse de 820, donc pas si loin.
Par contre faut oublier les intrados ou extrados puisqu'on "s'assoit sur les profils NACA" et que la solution est ailleurs. Les pessimistes ont raison : les NACA ne pourront pas allier la finesse et la portance nécessaire pour supporter 1 voilier de croisière.
Donc il a fallu développer autre chose, mais c'est 1 invention (1 aile sans aile..) et tant que nous ne sommes pas en phase de commercialisation, puisqu'on sort de la recherche fondamentale et qu'on commence à peine la recherche appliquée, il nest pas souhaitable de déposer des brevets sans recettes ou rentrées de trésorerie.
Tu l'a compris il s'agit d'une aile nautique et je ne pense pas que sur ton appareil, vu les vitesses, on puisse l'utiliser en aérien. La seule utilisation serait d'inclure "l'aile nautique à résonance" sous les flotteurs; ce qui pourrait faciliter le décolage, si les ailes aériennes prennent le relai, à ce moment là (ça peut pousser très fort et vite).
On peut continuer à bricoler sur des coins de table avec des bouts de ficelles et de carton mais soyons sérieux et mettons les moyens qu'il faut et les tests en GTH me semblent être 1 minimum, pour la mise au point.
En fait, dans la vie on se bat pour le fric, l'honneur, les idées,.... paraît-il qu'on se bat toujours pour ce qu'on a pas ... (et de rire..).
Revenons sérieux, des subventions et aides seront nécessaire pour un aboutissement affiné de cette nouvelle technique. Par contre où devront se dérouler les essais (France, Canada,..) puisqu'il est normal que le pays donnateur ait droit de regard: faut être comptable des deniers qu'on attribue en contrepartie qu'il faut, localement, disposer des équipements adéquates.
En bref, jespère ne pas avoir été trop long, et bonne soirée. @+ _________________ bien dire fait rire, bien faire fait taire |
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vinety Invité
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Posté le: Jeu 08 Fév 2007 10:13 pm Sujet du message: |
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Salut Touzalin
Salut Touzalin
Si tu veux accéder aux subvention Canadiennes ou Québécoises, sur Google, tu n’as qua écrire « subvention Canada » sur recherches française pour y accéder. Rapidement tu y trouveras toutes les informations nécessaires pour accéder à une subvention. Bonne chance.
Concernant une aide au décollage d’un Wig, il existe plusieurs solutions, mais chacune requiert des recherches et des solutions techniques pour y arriver. J’ai plutôt consacré mon temps sur le profil d’aile le plus performant. J’utilise un profil pour pale d’hélicoptère que j’ai modifié jusqu'à satisfaction. Il y a un hic, ce type de profil d’aile est très difficile à construire et surtout à couvrir vu les courbes négatives sur le dessus et le dessous.
Le problème est solutionné. Le gabarit d’assemblage est fabriqué et une aile est construite avec succès.
Mon profil modifié.
P.S. Comme tu l'as constaté, les recherches, les essais, etc font parti du plaisir à créer quelque chose de nouveau. Voià une partie de la récompense. C'est la période la plus exaltante, profites en.
Amicalement
Yves Vinet |
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touzalin Chroniqueur
Inscrit le: 20 Jan 2007 Messages: 18 Localisation: france seine et marne ou roussillon
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Posté le: Ven 09 Fév 2007 6:47 am Sujet du message: |
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Bonjour, ok, vinety, bien reçu ton adresse et j'ai formulé la 1ère demande de subventions. Ils ne parlent jamais d'associations mais de PME, ils ont l'air d'être calqués sur la France ... Enfin qui ne tente rien n'a rien. Energie et optimisme, n'est ce pas !
Par contre, je me suis laissé dire que tu avais 1 formation d'ingénieur aéronautique ? Pourrais-tu confirmer.
Les essais, la recherche, .... sont effectivement exaltants surtout lorsque le rêve se concrétise et qu'on voit fonctionner "le bébé".
Imagine 1 aile sans aile, en contrepied des profils NACA et des théories existantes, qui n'a pas les inconvénients des autres systèmes (chapeau de gendarme, au décollage ...); "le pied" lorsqu'on le voit sortir de l'eau (nous n'en sommes qu'aux premiers essais tractés). Mais ce n'est rien comme joie, comparé à ce qui nous attend lorsque ce sera le voilier qui "s'envolera" et là ça me tarde ! J'en deviendrai nerveux....
Bon, ce n'est pas le tout, faut trouver les subventions et passer "cette bécane" en GTH, le plus tôt possible pour qu'on sorte la modélisation mathématique au plus tôt.
De longs et pénibles travaux nous attendent mais on s'en fout, on aime ça ! (pas trop maso le copain ?).
Cordialement. _________________ bien dire fait rire, bien faire fait taire |
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vinety Invité
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Posté le: Ven 09 Fév 2007 1:31 pm Sujet du message: L'Exocet |
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Salut Pouzalin
Je ne sais si tu comprends le terme PME, à tout hasard, c’est Petite et Moyenne Entreprise.
Pour ce qui est de ma formation, je ne suis pas un ingénieur en aéronautique. Cependant je suis peut être comme toi très ingénieux. J’ai durant ma vie très active, reconstruit un avion, un Pipier PA22 1942 dont j’étais propriétaire et avec qui j’ai pendant dix ans, surtout survolé le Québec de long en large pour des voyages de pêche et d’agrément.
J’ai dessiner et construit un ultra léger qui a volé, construit un avion amphibie en bois avec plans et dessiné et actuellement en construction, l’Exocet. Mais ceci ne fait pas de moi un ingénieur pour autant. J’ai aussi occupé le siège de commandant d’un département de génie industriel durant une décennie pour une compagnie internationale très bien cotée et cela sans formation universitaire.
Mon travail a toujours été pour moi une source de plaisir avant d’être une source de revenus. J’ai toujours du plaisir à faire les choses que j’aime. Pour une assez longue période, j’ai été membre d’une association de constructeurs amateurs d’avions expérimentaux. J’en suis devenu président pour quelques années. Quelle belle période de ma vie.
Je ne connais pas le terme « chapeau de gendarme au décollage », mais je crois que tu réfères au « décrochage au décollage ».
Si je puis t’aider en quoi que ce soit autre que financier, je suis à ta disposition et cela grato.
P.S. Moi aussi, j'ai bien hâte d'en savoir plus sur ton "aile", cela m'intrigue.
Je suis patient.
Très amicalement
Yves Vinet |
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Invité
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Posté le: Ven 09 Fév 2007 6:13 pm Sujet du message: |
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je te remercie pour ta réponse, je connaissais le terme PME mais excusez moi si je parle ASSOS.
En règle générale, la phase ingrate d'une entreprise est "la recherche". Elle ne produit rien, coute 1 max par la mobilisation en argent mais surtout en compétence et effectif humain, et l'aboutissement ou la rentabilité ne seront peut être pas au rendez-vous, à l'échéance.
Donc nous avons fondé cette association qui soulage l'entreprise (peut être PME ou autre) de cette phase aléatoire.
Dans la recherche, depuis le Gal DE GAULLE, nous savons qu'au CNRS, CEA ... "nous trouvons les chercheurs mais nous cherchons les trouveurs". Conclusion, je pensais qu'on allait jouer "sur du velours" c'est à dire extérioriser quand on était sûr de la découverte.
Mais que "NENI" on offre des fonds à ceux qui ont "pignons sur rue" et sur qui on pourra ratiboiser l'avance par impôts et taxes, en tout genre... ; on donne d'une main ce que l'on est sûr de récupérer de l'autre !
Je me demande si la seule découverte, que j'ai faite (peut être celle de ma vie), dans cette épopée n'est pas qu'il faut appartenir à un groupe, une structure avec les déviations classiques par la création des gens de pouvoir, mafias, etc... car l'argent peut représenter le pouvoir suprême par son coté insidieux, impalpable, irresponsable, diluée qui rend l'homme dépendant des systèmes économiques alors que, peut être l'économie devrait être au service de l'homme ? (si vous trouvez une idée complètement absurde: donnez la à 1 économiste : il en fera 1 théorie).
Le revers de cette médaille est qu'on ne le fait que si c'est rentable, si possible à court terme.
Donc ma seule grande découverte est "qu'il n'y a pas de place pour l'individu et que seuls les groupes ou structures ont les droits".
De toutes façon, sans vouloir irroniser sur le pseudo qui gère ce site, si EINSTEIN revenait avec son e=mc² je pense qu'on n'en voudrait pas ... comme, en France on n'en a jamais voulu ... pour preuve : quand il a fuit l'allemagne NAZI l'oncle Albert est venu se réfugier en France et là on l'a rejeté, on l'a empêché de travailler, on lui a refusé la chère de physique. Je me demande si l'individu n'est pas dérangeant dans ce monde ? On lui préfère, peut être 1 groupe cervile (du terme moyenageux cerf,manant) qu'on peut "plumer" et qui va rester dans le rang. La connaissance de l'histoire et le réalisme font toujours mal.
Par contre, sur le plan technique, le plan porteur aquatique ne me paraît pas adapté, je trouve le maître baud trop large, il y a risque de traîner trop d'eau, d'être assujetti à la vitesse limite v=2.4*racine(L) (L=longueur mouillée) qui va être trop basse pour décoller sur l'eau. Vaut mieux 1 structure cata ou des coques à radans, ou mes coques à "longueur d'onde".
Je ne te connais pas mais je n'aimerai pas avoir de tes nouvelles par la rubrique nécrologique.
Mes ailes en alu sont faites et , d'ici la fin de la semaine, j'aurai les pieds dans l'eau .. avec peut être des résultats (qu'on souhaite toujours positifs..espérer c'est vivre).
Quand au chapeau de endarme, je ne sais pas comment vous adresser des graphiques mais il serait intéressant de vous adresser les comparatifs entre carènes: de basse vitesse, coque de plané à bouchains vifs (les + performantes) et hydrofoils. C'est édifiant ce que les différents systèmes peuvent engendrer comme difficultés. Dis moi comment écrire et je t'enverrai les schémas officiels (qui sont dans toutes les revues sérieuses d'architecture navale).
Cordialement |
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vinety Invité
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Posté le: Sam 10 Fév 2007 1:54 pm Sujet du message: Invention |
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Salut Touzalin
Citation: |
Conclusion, je pensais qu'on allait jouer "sur du velours" c'est à dire extérioriser quand on était sûr de la découverte. Je me demande si la seule découverte, que j'ai faite (peut être celle de ma vie), |
La phase la plus enivrante est celle de l’intuition d’une idée, où tout est permis et que tout peut être expérimenté avec les moyens du bord. C’est la phase des découvertes exaltantes, surprenantes, grisantes et stimulantes. Cette phase intuitive, où nous avons un sentiment d’invincibilité, de prémonition et je dirais de grande prescience, est comme un aphrodisiaque qui nous porte et enflamme notre esprit et nous permet de créer et de concevoir quelque chose qui nous semble réellement nouveau. Sans cette phase rien ne se créerait.
Cependant tout à une fin. Ensuite, si nous pensons avoir découvert quelque chose de réellement nouveau, il faut passer à la phase de recherche sur les brevets qui auront pu être déposé pour une idée semblable. Là, nous faisons souvent face à la désillusion. Nous nous apercevons que nous ne sommes pas les seuls a avoir eut une idée semblable. Parfois nous constatons une copie conforme, une variante et quelque fois une meilleure idée que la nôtre.
A plusieurs occasions, j’ai personnellement joué dans ce film.
Dans les années 60-70, où je bricolais de systèmes de contrôle de la vitesse de croisière des autos et de la consommation d’essence, après plusieurs mois, moi et un copain ingénieur avions dessiné et expérimenté un système de contrôle de vitesse, nous avons passé à la phase recherche de brevet sur ces systèmes. Notre plus grande surprise a été de constater qu’il y avaient une pléthore de brevets aussi brillant les uns que les autres. Constatant, que ce créneau était déjà surchargé, nous avons abandonné la recherche dans ce domaine.
J’ai à plusieurs occasions fais le même constat. Nous pensons souvent avoie une idée géniale, pour constater que d’autres ont la même idée. Je crois que quand nous avons une idée, nous devons quand même foncer et essayer d’en découvrir tous les secrets. Même si cette idée n’a pas de suite financière, elle apporte une confiance en soi qui ne peut être monnayée mais nous enrichit, nous grandit et nous assagit. Il n’y a pas d’institution humaine qui peut nous apporter tant et à si bon compte.
Quand même, nous avons eu un sacré trip et cela sans drogue autre que celle produite par notre organisme. Nous avons bien rit et étions très heureux de constater que nous aussi, ont étaient géniales. C’est un peu la récompense non financière de la découverte.
Citation: |
Mais que "NENI" on offre des fonds à ceux qui ont "pignons sur rue" et sur qui on pourra ratiboiser l'avance par impôts et taxes, en tout genre... ; on donne d'une main ce que l'on est sûr de récupérer de l'autre ! |
La phase la plus difficile et la plus frustrante est sûrement la recherche de capitaux pour développer notre entreprise. Les capitaux sympathiques, ceux qui viennent de nos proches et de nos familles sont habituellement les plus facilement disponibles. Mais cette disponibilité est reliée à la confiance que les proches ont dans notre invention et de l’idée qu’ils se font sur son utilité, sa commodité et les bénéfices qu’ils pensent pourront en être tirés.
Les responsables des fonds capitalistes pensent exactement de même. C’est pourquoi, nous ne pouvons les blâmer d’être parfois réfractaire à délier les cordons de leur bourse.
J’ai à plusieurs occasions j’ai mis sur pied des entreprises sans capital de démarrage. A chaque occasion, si mon idée était bonne, avec beaucoup d’implication personnelle, une confiance à toute épreuve et avec beaucoup d’éloquence et de bagou, je parvenais à convaincre mes proches à participer à l’entreprise. Ils y trouvaient souvent une occasion de travailler et étaient souvent mes meilleurs vendeurs et propagateurs de mon idée. En général, ils y trouvaient leur compte et étaient heureux de participer à une aventure commerciale et surtout, le sentiment de créer quelque chose de nouveau.
Le capital n’a jamais été une raison pour ne pas aller de l’avant avec une bonne idée. Quand on réussi à convaincre d’autres que notre idée est époustouflante, le capital se trouve sur notre chemin et souvent à des moments opportuns. Il s’agit à ce moment de filtrer les indésirables.
P.S. Ne perds pas confiance. Si ton idée est bonne, tu trouveras le fil d’Ariane pour te conduire au succès.
Amicalement
Yves Vinet |
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touzalin Chroniqueur
Inscrit le: 20 Jan 2007 Messages: 18 Localisation: france seine et marne ou roussillon
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Posté le: Sam 10 Fév 2007 6:49 pm Sujet du message: |
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Tout d’abord merci pour ces judicieuses réponses. Elles sont empreintes de maturité mais, excusez-moi, je n’ai, pour l’instant, pas dévoilé la finalité du projet ;
Il ‘agit, tout simplement de s’attaquer à un problème de la vieille Europe qui est la destruction du littoral et l’engorgement des ports de plaisance.
C’est un plaisir légitime, mais lorsqu’on examine le nombre de jours d’occupation d’un bateau, par un particulier on s’aperçoit que ce ne sont que de quelques jours par an, trop souvent inférieur à 1 mois. Les « bouffeurs d’écoutes » (ceux qui sortent du port et naviguent) sont en nombre encore inférieurs. Mais pour cela on détruit le littoral avec créations de ports (qui connaissent des difficultés de sécurité croissantes à cause du réchauffement climatique), on créé des digues qui seront sapées par la houle, à plus ou moins long terme,.. le tout sur fond de dépenses excessives avec emprisonnement des bateaux (derrière des grilles !) et gardiennage. De plus, cette population, à part des impôts locaux et une faible consommation, n’apporte quasiment rien à la commune et n’ont pas de droits civiques (de vote).
Conclusion : il faut créer une structure moderne basée sur l’écologie c’est à dire créer de la résidence principale en y incluant le bateau. D’où l’idée de construction de lotissements dans les citées à fort taux de valeurs ajoutées (zones à forte activité et revenus en conséquence), très proche des nœuds de communication routiers et autoroutiers qui permettent d’accéder aux différents points de mise à l’eau.
Donc il fallait créer 1 nouvelle embarcation qui se stocke facilement dans un garage, soit facilement transportable, de mise à l’eau rapide (par 1 personne seule), de confort de navigation hauturière et n’usant pas de parking (pendant la croisière). Une simple mise à l’eau doit suffire.
Etant en résidence principale, il y aura octroye des subventions de l’UE qui permettent de construire crèches, écoles, lignes de bus …. Ce dont toute commune rêve, au lieu d’un Park à bateaux ventouses.. _________________ bien dire fait rire, bien faire fait taire |
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touzalin Chroniqueur
Inscrit le: 20 Jan 2007 Messages: 18 Localisation: france seine et marne ou roussillon
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Posté le: Sam 10 Fév 2007 6:51 pm Sujet du message: |
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Effectivement il faut passer par la phase de recherche des brevets ce sera amusant mais, normalement notre association étant aux faits de toutes les inventions en matière d’aile nautique, nous devrions le savoir sinon ce n’est qu’un projet délaissé qu’il faudra remettre au goût du jour (si les performances sont là). A notre connaissance personne n’exploite, à ce jour, cette invention. _________________ bien dire fait rire, bien faire fait taire |
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vinety Invité
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Posté le: Dim 11 Fév 2007 10:21 pm Sujet du message: Aile nautique |
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Salut Touzalin
J’ai lu les différents posts que tu as écris et avec beaucoup d’attention.
J’y ai noté que tu beurres large et je dirais très large. Cela est tout à ton honneur. On se doit d’en connaître le plus possible sur un projet auquel on s’attaque. Par contre il y a un hic si on essaie de régler tous les problèmes de l’humanité avec une seule invention on se plante.
Comme je te l’ai déjà mentionné, j’ai dessiné quelques avions et dont l’Exocet.
Pour un avion on doit dès le début, déterminer ses besoins ou le marché visé : Sportif, acrobatique, vitesse, transport, charge, etc. Ensuite tout est question de compromis.
Même si l’on a des moyens financiers gigantesque, on doit aussi définir le plus près possible le créneau à exploiter, sinon on peut perdre beaucoup de fric.
A travers les différents posts que tu as écrit, je constate que tu vises principalement le domaine du voilier familial et je dirais sportif de fins de semaine et occasionnel. Si tu tentes de répondre à toutes les questions navales en même temps, tu vas en faire une indigestion et tu vas te décourager.
Si j’ai une suggestion à te faire, ce sera celle-ci : Fabriques un prototype genre dériveur pour une seule personne ou plus gros selon tes ou vos moyens et met le à l’épreuve à l’abri des regards indiscrets. Si tout fonctionne tel que prévu, tu pourras ensuite passer à l’étape suivante qui sera de le breveter et de déterminer le marché le plus propice pour l’exploiter rapidement.
Pour ma part, quand je décide d’exploiter une idée, je définie l’enveloppe globale du projet et je liste les différentes étapes à suivre. Ensuite je solutionne les problèmes à mesure qu’ils se pointent. Il est impossible de prévenir tous les problèmes qui devront être solutionnés dans le futur.
Si tu as breveté ton projet, il est à l’abri de l’usurpation. Par contre, la protection d’un brevet requiert beaucoup de ressources financière uniquement pour faire valoir ses droits.
Pour fonctionner au maximum, une aile doit être toujours en immersion permanente avec le médium qui la soutient, sinon son efficacité s’effondre et elle décroche. En ce qui concerne un voilier, le vent est son moteur. Si tu prévois un voilier avec une coque non hydrodynamique, je crois que devrais prévoir un petit moteur d’appoint pour la déjauger, autrement je ne vois pas comment tu seras capable d’y parvenir avec la seule aide du vent, à moins qu’il soit très fort ? Aussi la coque devrait être très légère.
As-tu pensé au graphite ou à des bois très léger comme la construction en lattes de cèdre. Ce dernier type de construction qui requiert peu d’investissement et de matériaux sophistiqués, pourrait être une solution pour une coque légère. Sur mon site, un prototype de bateau bâti de lattes de cèdre est visible, le VILYZIII. Si tu as besoin d’informations sur ce type de construction, il me fera plaisir de t’en fournir grato.
P.S. Je voudrais bien t’aider techniquement, mais ne connaissant pas les détails de ton aile, je suis limité à te donner des avis d’ordre très générales.
Amicalement et à la revoyure.
Yves Vinet |
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vinety Invité
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Posté le: Dim 11 Fév 2007 10:26 pm Sujet du message: Re: Aile nautique |
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Rebonsoir Touzalin
Ton projet m’intrigue tellement que je me permets d’y penser allègrement.
La première pensé qui me vient à l’esprit est le mariage hydrodynamique et aérodynamique des deux médiums, l’air et l’eau.
Comme les deux réagissent à peu près de la même façon aux forces exercées sur une aile dans leur médium respectif mais avec un ratio d’à peu près 813 fois, je réalise que cela pose une multitude de problèmes techniques qui me semble très difficile à concilier.
L’aile nautique, qui est propulsée par la force du vent situé dans l’autre médium, l’air, doit avec une surface aérienne x et un vent de force y, déplacer dans l’autre médium, l’eau, une aile qui devra créer la portance nécessaire pour porter la charge totale du projet, et cela à une vitesse acceptable et gérable dans les deux médiums ??
Une des solutions qui me vient à l’esprit est un bulbe d’étrave transformé en aile nautique.
Cela me semble être une tentative pour résoudre la quadrature du cercle. C’est cette singularité qui m’intrigue le plus. Mais à cause que j’aime particulièrement les intrigues machiavéliques, j’en suis drôlement affecté. Mon intuition me dit qu’il y a sûrement une solution à ce mariage mais peut être aussi, une anguille sous roche ?
Ton idée est semblable à un WIG versus un avion conventionnel. Longtemps, les ingénieurs en aéronautiques ont considérés les Wig comme un avion et faisaient les calculs nécessaires à leur réalisation de la même manière qu’un avion. Ce n’est que très récemment que l’on a compris que les deux types de véhicule sont différents et que l’on doit trouver des solutions différentes pour une utilisation fiable et sans danger pour les utilisateurs. C’est cette question qui retarde la mise en marché de WIG de plaisance pour des budgets similaires à ceux qui utilisent une motoneige ou un bateau de pêche sportive.
L’autre problème qui me chicote l’esprit est la révolution que cette idée va causer dans le monde de l’architecture navale et la perception que se fait le public en général sur les voiliers.
Comment convaincre tout ce beau monde qui vivent dans des milieux complètement isolé les uns des autres, qu’ils devront accepter de revoir l’idée qu’ils ont des voiliers.
Au niveau de la course nautique, je n’y vois pas de problème, car chaque participant cherche le moyen technique le plus à l’avant-garde pour propulser leur navire à des vitesses de plus en plus grande. Mais ce type de personnes ne représente qu’une infime minorité parmi les innombrables marins d’eau douce. Je comprends maintenant la résistance du milieu naval face à ton idée.
P.S. Les commentaires que je fais se veulent des idées que tu peux interpréter à ta façon et de manière à apporter de l’eau à ton moulin. Cela se veut un amical remue méninge.
Amicalement
Yves Vinet |
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touzalin Chroniqueur
Inscrit le: 20 Jan 2007 Messages: 18 Localisation: france seine et marne ou roussillon
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Posté le: Dim 11 Fév 2007 10:45 pm Sujet du message: |
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Bonjour.
Disons que l’idée de base est de construire des lotissements qui soient en zone urbaine, résidence principale et de sauvegarder les bords de mer.
Pour en revenir au bateau, les modèles classiques ne se prêtent guère à ce projet, trop lourds, assez difficiles à gréer, pas facilement transportable, nécessite des remorques spéciales ...
Donc il a fallu inventer. J’ai calculé et fabriqué une maquette d’étude de 6m de long, 4m de large, pour facile 4 personnes, poids à vide 240kg, en polyester doublé de mousse à cellules fermées insubmersible, type catamaran mais en expérimentation des coques « à longueur d’onde ». C’est parfaitement invisible, pour 1 profane et cela ressemble à une quelconque barcasse faite de bric et de broc. Nous l’avons appelé « le laid vrillé des mers ». Malgré tout il est capable de monter à 34 nœuds, ce qui est largement au dessus des tests qui vont suivre.
Le pari est de construire 1 voilier de croisière de type hydroptère, ce qui me parait possible dès que la finalité n’est pas de battre 1 record de vitesse. Les ailes nautiques n’étant présentes que pour assurer le confort de navigation car ce système s’est révélé supérieur, même aux trimarans, dans le passage du clapot. Normalement « l’hydroptère » dégeauge, à la seule force de voile, à partir d’un vent de 22 nœuds et il paraît possible d’améliorer.
Conclusion : le bateau existe et a déjà vu l’eau, il n’attend que de continuer à naviguer, par contre, le dernier point, les ailes sont en cours d’études mais déjà construites et dans peu de temps nous saurons si elles sont suffisamment performantes pour matérialiser ce projet.
C’est le seul modèle, à ma connaissance, qui pourra affleurer la surface et même faire ricocher, au-delà d’une certaine vitesse.
Elle existera en 2 versions : 1°) croisière – 2°) vitesse. Mais ne vendons pas la peau de l’ours … même si le premier essai est encourageant.
Pour ce qui est du brevet, il ne faut pas trop rêver actuellement, car la protection européenne sur les 31 pays revient à 142 000€, si on veut le mener à terme. Faut en vendre des bateaux rien que pour amortir « ces courants d’air » car l’efficacité des protections restent à démontrer.
Du reste les articles, sur le net, sont très acides …le coût est considéré comme 59 fois le brevet américain.
Voilà, les 2 premières ailes sont assemblées et il faut maintenant les fixer, faire les tests sur les 2 versions et si possible déterminer CX et CZ, avec des moyens de bricolos.
Mais énergie et optimisme ….n’est-ce pas …
Bonne journée à tous. _________________ bien dire fait rire, bien faire fait taire |
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vinety Invité
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Posté le: Lun 12 Fév 2007 2:01 am Sujet du message: Aile nautique |
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Salut Touzalin
Je suis heureux d’apprendre que ce concept d’aile nautique suit son cours. Tu as déjà dépensé je crois, beaucoup de temps et d’énergie pour le mettre au monde. Je t’en félicite et maintien le cap. Malheureusement dans un domaine où il existe un marché établi depuis de longue date et dont les joueurs ont déjà investi beaucoup de capitaux pour se tenir à flot dans ce monde ultra compétitif, les investisseurs potentiels comme tu l’as déjà mentionné s’attendent à des retours très rapide sur leur investissement. Ce qui à mon point de vue est très normal et parfaitement acceptable.
Donc, tu devras cibler le créneau à exploiter avec circonspection. Je crois que tu devrais cibler le créneau le plus prometteur, soit les petites embarcations qui pourront être accessible par la majorité des consommateurs. Ces gens achètent un bateau, une voiture ou une motoneige généralement à crédit et ne s’attendent pas que leur acquisition dure une éternité. Le même phénomène que pour les meubles bon marché qui parfois imitent très bien les meubles de faction artisanale, mais sont beaucoup plus dispendieux à l’achat. C’est ce qui se passe de ce coté-ci de l’atlantique et je ne sais pas comment cela se passe en Europe. Le prototype que tu as concocté est dans la fourchette des voiliers accessible par la majorité des ménages occidentaux.
La mise en chantier de petits voiliers demande beaucoup moins de capitaux de démarrage que pour les voiliers moyens. Par contre, il y a plus de joueurs qui se présentent à la ligne de départ. Comme tu vois, tout est un compromis.
Au Québec, on encourage vivement la création d’emplois et la majorité de ces emplois proviennent des PME. Je souhaite que tes démarches portent fruits.
P.S. Je serais ravi de connaître les résultats de tes démarches et laches pas la patate, comme parfois l'on dit ici au Québec.
Amicalement
Yves Vinet |
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