|
|
|
|
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
|
Posté le: Ven 01 Fév 2008 1:05 am Sujet du message: Une nouvelle lumière sur l'énergie sombre |
|
|
SAlut a tous
L'accélération de l'expansion de l'Univers est un phénomène pour l'instant inexpliqué.
Ce mystère pourrait être levé grâce à une nouvelle méthode mise au point par une équipe internationale de chercheurs, dont plusieurs appartiennent à des laboratoires associés au CNRS(1).
Pour cela, les scientifiques ont, pour la première fois, mesuré la position et la vitesse de plus de 10 000 galaxies dans l'Univers lointain(2).
Cette campagne d'observation a été menée via l'instrument VIMOS(3), dont le responsable est Olivier Le Fèvre, directeur du Laboratoire d'astrophysique de Marseille (LAM, CNRS / Université de Provence / Observatoire astronomique Marseille Provence).
Vue d'artiste
Crédit : Klaus Dolag and the VVDS team (VIMOS VLT Deep Survey)
Non seulement cette méthode inédite apporte des informations précieuses sur la nature de l'énergie noire, mais elle ouvre aussi de nouvelles perspectives sur l'identification de l'origine de l'accélération cosmique.
Elle fait l'objet d'une publication dans Nature le 31 janvier.
L'expansion de l'Univers est actuellement plus rapide qu'elle ne l'était par le passé. Mais, cette accélération ne peut s'expliquer avec les lois fondamentales de la physique sans émettre de nouvelles hypothèses.
Parmi les plus probables, deux sont aujourd'hui particulièrement étudiées, à savoir :
- soit l'Univers est rempli d'une mystérieuse énergie sombre produisant une force répulsive qui contrebalance le freinage gravitationnel produit par la matière contenue dans l'Univers ;
- soit la théorie de la gravitation n'est pas correcte et doit être modifiée, en ajoutant par exemple des dimensions supplémentaires à la description de l'espace.
Or, les observations actuelles du taux d'expansion de l'Univers ne permettent pas de trancher entre ces deux options.
Une collaboration internationale, composée de 51 scientifiques répartis dans 24 institutions, a découvert une nouvelle méthode qui pourrait aider à résoudre ce problème.
« Nous avons montré que les sondages qui mesurent les positions et les vitesses des galaxies distantes offrent une nouvelle approche pour percer ce mystère. » déclare Luigi Guzzo, coordinateur de l'étude.
Sonder des galaxies il y a 7 milliards d'années, une première
La technique est basée sur un phénomène bien connu : le déplacement des galaxies résulte de la somme de l'expansion globale de l'Univers (qui éloigne les galaxies les unes des autres), et des effets dus à la matière présente dans l'environnement local.
« À partir des vitesses d'un grand échantillon de galaxies, observées 7 milliards d'années dans le passé, nous avons reconstitué la structure en trois dimensions d'un volume important de l'Univers lointain et ainsi observé la distribution des galaxies dans l'espace 3D(4)
» indique Olivier Le Fèvre, l'un des co-auteurs de l'article et responsable de l'instrument VIMOS(5), avant de préciser que « les vitesses contiennent également une information sur le déplacement relatif local des galaxies.
Ce dernier introduit des distorsions, petites mais mesurables, par rapport à leur déplacement global. La mesure de ces distorsions est une façon de tester la nature de l'énergie sombre. » Ce sont donc ces différences qui dévoilent aux chercheurs des informations sur les composants de l'énergie noire.
Besoin de 70% d'énergie noire pour modéliser l'Univers
Les mesures obtenues soulignent la nécessité d'ajouter un ingrédient supplémentaire d'énergie dans la "soupe cosmique" à partir de laquelle l'ensemble de notre Univers a évolué au cours du temps.
Cette conclusion renforce l'hypothèse émise ces dix dernières années, selon laquelle il serait nécessaire de prendre en compte, dans les modèles, une forme simple d'énergie sombre identifiée à la constante cosmologique, introduite par Albert Einstein.
Avec cette nouvelle méthode, les scientifiques parviennent au même chiffre que les études précédentes, indiquant que l'énergie sombre compose 70% de l'Univers.
Ces mesures n'auraient pu être possibles sans le concours du spectrographe VIMOS installé sur Melipal(6), l'un des quatre télescopes du VLT de l'ESO. Elles s'inscrivent dans le cadre du sondage VIMOS VLT Deep Survey (VVDS).
Le VVDS, dont Olivier Le Fèvre est le responsable scientifique, a permis d'observer le spectre de plus de 10 000 galaxies dans un champ de 4 degrés carrés (20 fois la taille de la pleine Lune), remontant à des époques allant jusqu'à plus de la moitié de l'âge de l'Univers (soit environ 7 milliards d'années dans le passé).
Enfin, les simulations effectuées à partir des données VVDS mettent en évidence que la technique que les chercheurs ont utilisée, appliquée à des sondages explorant des volumes dix fois supérieurs à celui couvert par le VVDS, pourra permettre de déterminer efficacement l'origine de l'accélération cosmique :
provient-elle d'une forme d'énergie sombre d'origine exotique ? ou, une modification des lois de la gravitation est-elle nécessaire ?.
Les résultats encouragent donc les chercheurs à poursuivre l'exploration de l'Univers par des sondages encore plus ambitieux.
Notes :
1) Il s'agit du Laboratoire d'astrophysique de Marseille (CNRS / Université de Provence / Observatoire astronomique Marseille Provence), du Centre de physique théorique, (CNRS / Université de Provence / Université de la Méditerranée / Université de Toulon), de l'Institut d'astrophysique de Paris (CNRS / Université Paris 6/ Observatoire des sciences de l'univers) et du Laboratoire d'astrophysique de Toulouse et de Tarbes (CNRS / Université Toulouse 3 / Observatoire Midi-Pyrénées).
2) Ici, l'Univers lointain correspond à des galaxies observées à une époque où l'Univers était âgé de 7 milliards d'années (soit la moitié de l'âge de l'Univers).
3) Le LAM a été le coordinateur du consortium d'instituts européens qui a construit le VIsible Multi-Object Spectrograph (VIMOS) pour le très grand télescope VLT de l'ESO (Observatoire européen austral).
4) La façon dont les galaxies sont distribuées dans l'espace 3D est aussi appelée "grandes structures".
5) Installé au foyer de l'un des télescopes du Very Large Telescope (VLT) de l'ESO, Vimos a été financé par l'ESO, l'INSU/CNRS, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en France, ainsi que par le Conseil national de la recherche, l'Institut national de la recherche en astrophysique (INAF) et le ministère de l'Education en Italie.
Ouvert à l'ensemble de la communauté des astrophysiciens, il permet en particulier de conduire le sondage révolutionnaire VIMOS VLT Deep Survey (VVDS), coordonné par le LAM,
qui offre une vision complète de l'évolution des galaxies et des grandes structures sur une grande partie de la vie de l'Univers a partir de l'observation de 16 degrés carrés du ciel dans 4 champs séparés (voir Consulter le site web).
6) Melipal est le nom donné au troisième télescope du VLT installé au sommet du Cerro Paranal (Chili). Son diamètre est de 8,2 mètres.
Références :
A test of the nature of cosmic acceleration using galaxy redshift distortions. L. Guzzo et al., Nature, 31 January 2008.
Source : CNRS http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1278.htm
http://www.eso.org/public/outreach/press-rel/pr-2008/pr-04-08.html
La source ;
http://pagesperso-orange.fr/pgj/0108-nouvelles.htm#C2007_Y2
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
|
Revenir en haut » |
|
|
Thomas Chroniqueur
Inscrit le: 08 Nov 2007 Messages: 330 Localisation: ottawa
|
Posté le: Lun 04 Fév 2008 11:46 am Sujet du message: |
|
|
Bonjour
LÀ je m' y perd complètement
Citation: |
- soit la théorie de la gravitation n'est pas correcte et doit être modifiée, en ajoutant par exemple des dimensions supplémentaires à la description de l'espace.
|
pouvez-vous m' éclairé??? _________________ le pire con , est le vieux con, car il a de l' expérience!!!!! |
|
Revenir en haut » |
|
|
b1a2s3a4l5t6e7 Administrateur-superviseur
Inscrit le: 22 Jan 2007 Messages: 3193 Localisation: Québec,(Québec),Canada
|
Posté le: Mer 27 Fév 2008 10:04 am Sujet du message: Une nouvelle lumiere sur l'énergie sombre |
|
|
Thomas a écrit: |
Bonjour
LÀ je m' y perd complètement
Citation: |
- soit la théorie de la gravitation n'est pas correcte et doit être modifiée, en ajoutant par exemple des dimensions supplémentaires à la description de l'espace.
|
pouvez-vous m' éclairé??? |
Salut ,l'espace est un parametre basé sur la (longueure)^3
ici l'exposant 3 pourrait etre changé par un exposant plus élevé,par analogie ,une surface est un parametre basé sur la (longueure)^2
et la longueure meme(qui est une distance) est un parametre basé sur
la (longueure)^1
c'est mon opinion ,mais cela ne sera peut-etre pas nécessaire d'ajouté
une(ou des) dimension supplémentaire ,car des formes d'antigravitées sont déja bien connu ,enfin soyons patients et attendons leurs résultats et leurs analyses de ces résultats . _________________ Merci de votre attention et de votre intérêt
Pierre Jones-Savard |
|
Revenir en haut » |
|
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
|
|
|
|
|
|
|