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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Jeu 06 Mar 2008 10:54 pm Sujet du message: Des anneaux autour d'une lune de Saturne ? |
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SAlut a tous
Rhéa, le second satellite par la taille de Saturne après Titan, pourrait posséder son propre système d'anneaux, ce qui n'est connu pour aucun autre satellite du Système Solaire.
Vue d'artiste d'un anneau de débris qui pourraient graviter autour de Rhéa
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Geraint Jones, du Max-Planck-Institut für Sonnensystemforschung à Katlenburg-Lindau, en Allemagne, et ses collègues ont analysé les données fournies par la sonde Cassini qui a récemment survolé Rhéa et rapportent une surprenante absence d'électrons tout autour du satellite.
Rhéa se trouve dans la magnétosphère de Saturne, la "bulle" magnétique entourant la planète qui piège les ions et les électrons.
Les auteurs proposent que ce phénomène puisse correspondre à la présence d'un disque de matière solide autour de Rhea.
Cette matière absorberait ainsi les électrons et autres particules de la magnétosphère.
Plusieurs brèves quasi-disparitions d'électrons à proximité de Cassini suggèrent l'existence de fins anneaux autour de Rhéa.
Source:
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5139
NASA, Science & EurekAlert
Illustrations: NASA/JPL/JHUAPL
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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chriss6280 Chroniqueur
Inscrit le: 04 Fév 2008 Messages: 171 Localisation: Belgique
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Posté le: Ven 07 Mar 2008 1:45 pm Sujet du message: |
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Anneaux surement présents sous l'aspect de minuscule champs de débris je présume.
Petite question:
Un anneau (de Saturne ou Rhéa) est il chargé en ions ?
Etant donné que ceux ci absorbent les ions...
Est ce qu'il les garde pour eux ou bien est ce que les ions sont "neutralisé" par ces anneaux ? |
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BillyJ Chroniqueur
Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 559 Localisation: val-dor
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Posté le: Sam 08 Mar 2008 12:11 am Sujet du message: |
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Allo
Citation: |
Un anneau (de Saturne ou Rhéa) est il chargé en ions ?
Etant donné que ceux ci absorbent les ions...
Est ce qu'il les garde pour eux ou bien est ce que les ions sont "neutralisé" par ces anneaux ? |
Bonne question
@+ _________________ Astronomiquement votre " le valdorien" |
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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Sam 08 Mar 2008 3:51 pm Sujet du message: |
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SAlut a tous
Pour te repondre chriss , sur ceci ;
Citation: |
Un anneau (de Saturne ou Rhéa) est il chargé en ions ?
Etant donné que ceux ci absorbent les ions...
Est ce qu'il les garde pour eux ou bien est ce que les ions sont "neutralisé" par ces anneaux ? |
Le premier passage de la sonde Cassini dans l'environnement de Saturne, au dessus de l'anneau E, a mis en évidence l'existence d'un plasma composé d'un mélange d'ions issus des produits de l'eau (H+, O+, OH+, H2O+) avec une faible composante en ions N+ (3 %).
A partir d'un modèle simple du transport des ions dans la magnétosphère, nous montrons que la source de ces ions N+ coïncide avec les satellites Encelade et rhea.
Un tel résultat peut s'expliquer par la présence de composés volatiles tels que l'ammoniac NH3 sur ces satellites de glace, supposé encore actif géologiquement, ou par la présence d'ions N+ d'origine externe préalablement implantés sur sa surface.
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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Thomas Chroniqueur
Inscrit le: 08 Nov 2007 Messages: 330 Localisation: ottawa
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Posté le: Dim 09 Mar 2008 7:43 pm Sujet du message: |
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Bonjour
La désintégration d’un gros satellite de glace est peut-être à l’origine des anneaux de Saturne. C’est ce que suggère l’analyse des clichés de la sonde Cassini, en orbite autour de la planète géante depuis 2004.
Les anneaux de Saturne n’ont peut-être pas été toujours là. Autrefois, à leur place, orbitait un satellite de glace d’environ 100 km de diamètre, qu’une comète ou un astéroïde aurait percuté violemment et détruit. Les fragments issus de la collision se seraient ensuite étalés sur le même plan orbital pour constituer les majestueux anneaux qui entourent aujourd’hui Saturne.
Ce scénario est celui qui se dessine après l’analyse minutieuse des images récoltées par la sonde Cassini, le 1er juillet 2004. Ce jour-là, l’engin frôle les anneaux pour se satelliser autour de Saturne, à 1,25 milliard de kilomètres de la Terre. Plus exactement, il passe au ras de l’anneau principal le plus extérieur, appelé A. Pendant la manœuvre, la caméra de la sonde, mise en “mode rafale”, photographie la surface des anneaux à bout portant, à seulement quelques milliers de kilomètres de distance. Résultat : les clichés les plus détaillés de toute la mission Cassini, puisque la sonde ne repassera jamais aussi près des anneaux.
Diffusées presque immédiatement, ces images recèlent un trésor presque invisible que l’Américain Matthew Tiscareno, de l’université Cornell, vient de découvrir. Il s’agit de la trace laissée par quatre corps solides d’une soixantaine de mètres de diamètre, dans la nuée de particules beaucoup plus petites constituant l’anneau A. Quatre blocs glacés a priori sans importance et qui pourtant suggèrent que les anneaux de Saturne sont le fruit d’une collision titanesque. Un choc qui aurait eu pour conséquence la désintégration d’un satellite glacé dont les fragments se seraient étalés en ceinture tout autour de Saturne.
Pour découvrir ces petits corps au sein de l’anneau A, il a fallu toute la patience et le savoir-faire de Matthew Tiscareno, qui a examiné les clichés à la loupe. Parmi une “soupe” informe de pixels noirs et blancs, il a finalement identifié d’étranges couples de taches allongées. Les images ayant été prises du côté nocturne des anneaux, Tiscareno et ses collègues les interprètent comme des zones sensiblement moins denses que les autres — des sortes de “vides” dans la mer compacte de particules qui forment l’anneau A. “Leur aspect en hélice allongée correspond à des bras de marées prévus par la théorie, précise Sébastien Charnoz, astrophysicien au CEA, qui travaille sur les données de Cassini. En mesurant la longueur de ces bras, on en déduit que la masse qui en est à l’origine est celle d’une boule de glace d’environ 60 m de diamètre.” Matthew Tiscareno et ses collègues ont donc découvert indirectement quatre objets de 60 m de diamètre dans l’anneau A. Or, selon les modèles, des corps de ce gabarit n’ont aucune chance de se constituer par accrétion de poussières ; ils se forment à partir de cœurs denses déjà créés. De tels cœurs existent : ce sont les fragments d’un satellite détruit.
Mais quatre petits objets perdus au sein de l’un des anneaux suffisent-ils pour étayer l’hypothèse ? Matthew Tiscareno pense que oui : “Parce que nous avons photographié seulement une très petite zone de l’anneau A, nous estimons qu’il pourrait y avoir jusqu’à dix millions de corps de cette taille, répartis sur tout l’anneau. Un moyen naturel de créer de tels objets est de fracasser un corps glacé plus gros.” “Grâce à des observations radio faites par les sondes Voyager en 1980 et 1981, nous connaissons le nombre de particules de quelques centimètres contenues dans l’anneau, ajoute Sébastien Charnoz. Nous savons aussi qu’il n’y a que deux objets de plusieurs kilomètres de diamètre, les satellites Pan et Atlas. Par conséquent, nous avons une idée de la répartition en taille des particules de l’anneau. Et celle-ci est conforme à ce qu’elle devrait être à la suite d’une collision.”
Reste à comprendre comment et quand un tel cataclysme a pu se produire. En effet, un satellite de 100 km de diamètre ne peut pas se former à l’endroit des anneaux. Dans cette région, les forces de marées engendrées par Saturne, située à moins de 140 000 km, empêchent l’accrétion. Un tel satellite s’est donc forcément constitué ailleurs avant d’arriver dans cette zone (par exemple, en étant capturé). Il a ensuite été percuté par une comète de grande taille, qui l’a fait éclater. “Si l’on prend le flux standard de comètes, ce genre d’événement est peu probable, précise Sébastien Charnoz. Mais il existe une possibilité : selon les modèles, par le passé, lorsque Saturne est entrée en résonance 2/1 avec Jupiter (Zoom), tout le Système solaire a été déstabilisé et un intense bombardement cométaire s’est déclenché.” Au cours de cet épisode, dont les astronomes retrouvent la trace sur la Lune et qu’ils datent d’environ 3,8 milliards d’années, la collision supposée a eu de bonnes chances d’avoir lieu.
À ce stade, l’idée que les anneaux de Saturne résultent de la fragmentation d’un satellite, même si elle est étayée par plusieurs indices, conserve une dimension spéculative. En particulier, l’une des questions qui restent impossibles à trancher est celle de l’âge des anneaux. Si le cataclysme invoqué s’est produit voici 3,8 milliards d’années, les chercheurs se demandent pourquoi les anneaux ne s’étendent pas davantage. Les calculs montrent en effet que ceux-ci atteindraient leurs limites actuelles en seulement 10 à 100 millions d’années… D’un autre côté, la découverte d’un “cycle de la matière” (lire encadré en haut à gauche) expliquerait leur longévité tout en leur conférant une apparence jeune. L’enquête est loin d’être terminée.
> Zoom
La résonance est un rapport entre les périodes orbitales de deux planètes. Le rapport 2/1 signifie que quand l’une des planètes fait deux révolutions, l’autre en fait une. _________________ le pire con , est le vieux con, car il a de l' expérience!!!!! |
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