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Message |
froza
Chroniqueur
Inscrit le: 26 Juil 2008
Messages: 69
Localisation: Algerie
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 Posté le: Dim 02 Nov 2008 3:19 pm Sujet du message: l'histoire thermique de l'univers |
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bonsoir,
Le fait que l’univers est en expansion nous indique que par le passé il était plus dense. De même que lorsque qu’on compresse un gaz celui-ci s’échauffe, l’univers était dans le passé plus chaud.
De nos jours, l’espace est « froid » : il existe des objets astrophysiques très chauds (les étoiles), mais le gros du rayonnement électromagnétique qui emplit est très froid : sa température n’est que de -270 degré Celsius.
Du fait de l’expansion, l’univers se refroidit au cours du temps. Peut-on aujourd’hui donner une température à l’Univers ? La réponse est oui.
En effet, le rayonnement très intense qui existait dans les époques plus primordiales s’est considérablement refroidi mais existe toujours : c’est ce que l’on appelle le fond diffus cosmologique.
Ce rayonnement a une température parfaitement bien déterminée de 2,726 kelvin, soit un peu moins de -270 degré Celsius. Ce rayonnement n’est pas visible à l’oeil car il est bien trop froid : il est dans le domaine radio.
Néanmoins avec des récepteurs appropriés il est parfaitement détectables. Par exemple, une partie de la « neige » sur un écran de télévision (dans le cas d’une mauvaise réception à l’aide d’une antenne extérieure) est dûe au fond diffus cosmologique.
Nous recevons sur Terre beaucoup plus de rayonnement de la part du soleil que du fond diffus.
Cependant à l’échelle de l’Univers tout entier, il y a beaucoup plus d’énergie dans le fond diffus que dans la lumière des étoiles. Si la lumière émise par ces dernières est effectivement plus énergétique, la quantité de lumière émise est bien moindre.
C’est un peu comme allumer quelques bougies dans une immense salle chauffée à 10 degrés : sauf à être très près d’une bougie, le gros de l’énergie reçue viendra du chauffage et non des bougies.
si l’on suppose que l’univers est éternel et uniformément rempli d’étoiles, il n’y a finalement rien de surprenant que sa luminosité soit infinie : une infinité d’étoiles rayonnant pendant une éternité rayonnent clairement une quantité inifinie de lumière.
Néanmoins, De Chéseaux fait remarquer que certaines étoiles proches peuvent en fait masquer des étoiles plus lointaines, et que de ce fait, même si le diamètre apparent des étoiles est petit, il existe une limite de visibilité dans l’univers.
Une analogie triviale : si l’on est dans une forêt suffisamment grande, notre regard interceptera nécessairement un arbre et nous ne pourront jamais voir arbitrairement loin tant que la densité d’arbre reste grosso-modo constante.
Par conséquent, il n’y a pas besoin de supposer que les étoiles brillent indéfiniment ou que l’univers soit infini, il suffit qu’il soit suffisamment grand et que les étoiles brillent suffisamment longtemps pour que le fond du ciel soit aussi lumineux que le soleil.
Certes, l’univers n’est pas uniformément rempli d’étoiles, puisque celles-ci sont situées dans les galaxies, elles-mêmes formant des structures complexes, néanmoins si l’univers reste homogène à grande échelle, l’argument reste valable.
De Chéseaux résout ce paradoxe en supposant que l’univers n’est pas parfaitement transparent et que la lumière des objets les plus lointains ne peut nous parvenir parce qu’elle aura fini d’être absorbée par le milieu environnant avant de nous atteindre.
http://www.planck.fr/article382.html |
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b1a2s3a4l5t6e7
Administrateur-superviseur
Inscrit le: 22 Jan 2007
Messages: 3193
Localisation: Québec,(Québec),Canada
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| Posté le: Dim 02 Nov 2008 4:37 pm Sujet du message: L'histoire thermique de l'Univers |
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Salut, tout cela est intéressant, parce qu'ici vous n'extrapolez pas plus loin dans le passé que l'émission du rayonnement faussile qui est survenu vers 380 000 ans apres le "Big Bang".
L'Univers lors de cetté émission du rayonnement faussile était certainement plus dense et plus chaud qu'aujourd'hui, mais certain ne font pas attention quand ils essai de prévoire les États de l'Univers avant l'émission de ce rayonnement faussile , rayonnement qui est aujourd'hui le fond diffus cosmologique comme vous l'avez bien spécifié  .
_________________
Merci de votre attention et de votre intérêt
Pierre Jones-Savard |
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