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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Mar 18 Nov 2008 11:26 pm Sujet du message: Des astronomes détectent de la matière déchirée par le TN |
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SAlut a tous
Des astronomes ont utilisé deux télescopes différents simultanément pour étudier les violentes éruptions du trou noir supermassif au centre de la Voie lactée.
Ils ont détecté des sursauts d'activité de cette région, connue sous le nom de Sagittarius A*, qui révèlent la matière étirée lorsqu'elle orbite dans l'intense gravité à proximité du trou noir central.
Crédit : ESO/APEX/2MASS/A. Eckart et al.
L'équipe d'astronomes européens et américains a employé le VLT (Very Large Telescope) de l'ESO et le télescope APEX (Atacama Pathfinder Experiment),
tous les deux au Chili, pour étudier la lumière de Sagittarius A* aux longueurs d'onde de proche-infrarouge et aux longueurs d'onde submillimétrique plus longues respectivement.
C'est la première fois que des astronomes capturent une éruption avec ces télescopes simultanément. L'emplacement des télescopes dans l'hémisphère sud fournit la meilleure position avantageuse pour étudier le Centre Galactique.
"Les observations comme celle-ci, sur une gamme de longueurs d'onde, sont réellement le seul moyen de comprendre ce qui se passe près du trou noir", commente Andreas Eckart (University of Cologne), qui a mené l'équipe.
Sagittarius A* est situé au centre de notre Galaxie de la Voie lactée à une distance de la Terre d'environ 26.000 années-lumière.
C'est un trou noir supermassif avec une masse d'environ quatre millions de fois celle du Soleil.
La plupart des galaxies, si ce n'est pas toutes, sont supposées avoir un trou noir supermassif en leur centre.
"Sagittarius A* est unique, parce c'est le plus proche de ces trous noirs monstres, se trouvant dans notre propre galaxie," explique le membre de l'équipe Frederick K. Baganoff du MIT (Massachusetts Institute of Technology) à Cambridge, aux USA. "Uniquement pour cet objet nos télescopes actuels peuvent détecter ces éruptions relativement faibles orbitant juste en dehors de l'horizon d'événement."
L'émission de Sagittarius A* est supposée venir du gaz expulsé par les étoiles, qui orbitent et chutent dans le trou noir.
Faire des observations simultanées a nécessité une planification soigneuse entre les équipes des deux télescopes.
Après plusieurs nuits d'attente aux deux sites d'observation, ils ont eu de la chance.
"Au VLT, dès que nous avons pointé le télescope vers Sagittarius A* nous avons vu qu'il était actif, et devenait plus lumineux de minute en minute. Nous avons immédiatement pris le téléphone et avons alerté nos collègues au télescope APEX," commente Gunther Witzel, un étudiant en doctorat de l'Université de Cologne.
Macarena García-Marín, également de Cologne, attendait au télescope APEX, où l'équipe de l'observatoire avait fait un effort spécial pour garder l'instrument en état d'alerte.
"Dès que nous avons reçu l'appel nous étions très excité et avons dû travailler vraiment rapidement pour ne pas perdre de données cruciales de Sagittarius A*.
Nous avons repris les observations régulières, et étions à l'heure pour capture les éruptions," explique García-Marín.
Au cours des six heures suivantes, l'équipe a détecté l'émission infrarouge brusquement variable, avec quatre éruptions importantes de Sagittarius A*.
Les résultats en longueur d'onde submillimétrique ont également montré des éruptions, mais, fait capital, celles-ci se sont produites environ une heure et demie après les éruptions en infrarouge.
Les chercheurs expliquent que ce temps de retard est probablement provoqué par la rapide expansion, à la vitesse d'environ 5 millions de km/h, des nuages de gaz qui émettent les éclats.
Cette expansion cause des changements dans le caractère de l'émission au fil du temps, et par conséquent cause le retard entre les éruptions dans l'infrarouge et submillimétrique.
Bien que les vitesses de 5 millions de km/h puissent sembler rapides, c'est seulement 0.5% de la vitesse de la lumière.
Pour s'échapper de la très forte pesanteur si près du trou noir, le gaz devrait voyager à la moitié de la vitesse de la lumière - 100 fois plus rapidement que détectée - et les chercheurs croient aussi que le gaz ne peut pas s'écouler hors d'un jet.
Au lieu de cela, ils suspectent qu'une goutte de gaz orbitant près du trou noir est étirée, comme de la pâte dans un bol, et que ceci est à l'origine de l'expansion.
La combinaison simultanée des télescopes VLT et APEX s'est avérée être une manière puissante d'étudier les éruptions à de multiples longueurs d'onde.
L'équipe espère que les futures observations les laisseront démontrer leur modèle proposé, et découvrir plus sur cette région mystérieuse au centre de notre Galaxie.
http://www.eso.org/public/outreach/press-rel/pr-2008/pr-41-08.html
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
la source;
http://pagesperso-orange.fr/pgj-new/1108-nouvelles.htm#eruptions
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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