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Activites de SPITZER
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André
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 Message Posté le: Sam 27 Oct 2007 10:52 pm    Sujet du message: Activites de SPITZER
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SAlut a tous

Les astronomes de l'Observatoire spatial en IR, Spitzer, viennent de trouver un anneau de poussières autour d'un système solaire proche et qui serait similaire au notre.

Ce système c'est HD 113766 (HD = catalogue nommé ainsi en l'honneur de Henry Draper qui le finança au début du siècle dernier et qui compte plus de 200.000 étoiles) et il comporterait une planète en formation dans ce nuage de poussières.

Ce système solaire se trouve à 424 années lumière de nous dans la constellation du Centaure, son étoile légèrement plus grande que le Soleil est très jeune :

10 millions d'années lumière.

Le bel age pour commencer la formation de planètes solides! Arrow



(crédit : © Carrey Lisse du NASA/Spitzer/Caltech, dessin tiré de son article décrit plus bas).
Le disque est autour de HD 113766A l'autre étoile est la B, distante de 170 UA.

Le plus extraordinaire est que cet anneau semble être situé dans la zone habitable de cette étoile (à 1,8 UA), de plus il semble aussi que ce soit les bons matériaux (analyse au spectro IR de Spitzer : des roches et du Fer), tous les espoirs sont donc permis.

Ce système consiste en fait en un système double (comme cela semble être la majorité des cas dans l'Univers) d'étoiles

Les scientifiques du Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory (JHUAPL) pensent que la planète en cours de formation pourrait être de la taille de Mars.


Je vous rappelle que le JHUAPL est aussi ce labo qui a mis au point la mission Deep Impact, dont les modèles et le suivi de l'impact ont aussi servi dans cette étude.

Carrey Lisse, du JHUAPL vient d'écrire un article d'une cinquantaine de pages (format pdf) sur le sujet : "Circumstellar Dust Created by Terrestrial Planet Formation in HD 113766" en anglais bien sûr et très détaillé.

Le processus pour former cette petite planète devrait prendre quelques……dizaines de millions d'années!

la source ;

http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2007/24/astronews-net-27oct07.htm#HOLMES

amicalement
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Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.

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Dernière édition par André le Jeu 05 Juin 2014 11:01 pm; édité 3 fois
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BillyJ
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 Message Posté le: Dim 28 Oct 2007 12:00 pm    Sujet du message:
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Bonjour

Donc, la conclusion est qu' il n,y a aucune chanbce de trouver un microbe par-la pour l, instant Wink

bye
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André
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 Message Posté le: Dim 28 Oct 2007 11:02 pm    Sujet du message: LES AMAS DE GALAXIES : RÉVÉLÉS PAR SPITZER
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SAlut a tous

Notre ami Jean Holtz nous signale cet intéressant article de l'INSU : Les amas de galaxies révélés par les fluctuations du fond cosmique infrarouge

Le télescope Spitzer de la NASA a permis pour la première fois de faire parler les fluctuations du fond cosmique infrarouge.

Les chercheurs français de l'Institut d'Astrophysique Spatiale d'Orsay (IAS : UMR CNRS, Université d'Orsay) et du Laboratoire des Signaux et Systèmes (L2S :

UMR CNRS, Université d'Orsay, Supelec) qui publient prochainement leurs résultats dans The Astrophysical Journal, ont pisté les effets des amas de galaxies sur la formation des étoiles lorsque l'Univers était âgé de seulement 6 milliards d'années :

plus cet environnement est dense, plus il est propice à la formation stellaire.

Un phénomène contraire à ce qui se passe aujourd'hui dans l'Univers, celui-ci formant beaucoup moins d'étoiles dans les régions denses de galaxies.

Il y a 10 ans, en 1996, le télescope COBE de la NASA réussissait à capter une lumière infrarouge d'une énergie inattendue :

celle de l'émission additionnée des galaxies sur toute l'histoire de l'Univers, appelée fond cosmique infrarouge (FCIR ou CIB en anglais Cosmic Infrared Background).

Bien que ces radiations aient été émises sous forme de rayonnements ultraviolets (UV), leur signature nous parvient dans le domaine de l'infrarouge (IR).

Ces galaxies contiennent une grande quantité de poussière qui absorbe le rayonnement UV, et qui en se refroidissant émet des photons dans le domaine IR. Arrow



(Photo du CIB par Spitzer à 160 µ)

Les scientifiques manquaient jusqu'alors d'informations sur l'agrégation des galaxies et sur leur rôle dans l'évolution de la structuration de la matière.

Informations nécessaires pour comprendre le lien entre cette matière visible et la matière noire, de nature inconnue mais qui joue un rôle important sur les galaxies et les amas de galaxies!

Il est en effet difficile de discerner chacun des objets du FCIR, car la capacité à détecter des détails est limitée dans le domaine de l'IR lointain à cause d'une faible résolution angulaire.

Braqué sur le FCIR, le télescope Spitzer est parvenu à détecter des anisotropies dans le fond produit par ces galaxies qui forment beaucoup d'étoiles, 10 à 1000 fois plus que la Voie Lactée !

"Il est essentiel de comprendre les fluctuations de ce fond cosmique, et nous attendions cette découverte depuis longtemps", s'enthousiasme Guilaine Lagache, auteur de l'étude et astronome à l'IAS.

"Nos travaux révèlent pour la première fois de la structure dans le fond cosmique infrarouge !".

Contrairement à ce qu'on observe dans notre Univers proche (âgé de 13,7 milliards d'années), la formation d'étoiles il y a 8 milliards d'années est en effet associée aux halos de matière noire les plus massifs.


"Avec les futurs télescopes Herschel et Planck, nous pourrons pousser ces observations à de plus grandes longueurs d'onde et remonter encore plus loin dans l'histoire de la formation des grandes structures de notre Univers, explique la scientifique. Nos travaux viennent conforter cette nouvelle voie".

Le télescope spatial Herschel sera envoyé par l'Agence Spatiale Européenne en 2008 pour succéder à Spitzer, lancé en 2003 pour une durée prévue de 5 ans.

Il sera mis sur orbite par Ariane 5, en même temps que le satellite Planck destiné à enregistrer le rayonnement fossile émis à la suite du Big Bang.

Communiqué de presse écrit par Alice Bomboy, avec le soutien de la SF2A (Société Française d'Astronomie et d'Astrophysique).

La fin des ages sombres par M Langer : http://www.planetastronomy.com/special/2007-special/17mar07/age-sombre-saf.htm

la source ;

http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2007/24/astronews-net-27oct07.htm#CHANG_E

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André
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 Message Posté le: Sam 01 Déc 2007 11:06 pm    Sujet du message: Cocon stellaire aplati
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Salut a tous

En s’effondrant sur eux-mêmes, les cocons de gaz qui servent à former les étoiles s’aplatissent.

Jusque-là, les astronomes supposaient que c’était bien ainsi que les choses se passaient dans les berceaux stellaires que sont les nébuleuses.

Ils viennent d’en obtenir une confirmation grâce à une image du télescope spatial Spitzer. Arrow


Sur l’image de gauche, prise en longueur d’onde visible, seul un nuage sombre de poussière interstellaire apparaît. Sur l’image de droite, qui est un zoom sur la partie centrale de la précédente, grâce à la vision infrarouge de Spitzer, les jets bipolaires de matière s’échappant d’une jeune étoile sont visible (verticalement). Une barre sombre est également discernable horizontalement : c’est le reste du cocon gazeux qui a donné naissance à l’étoile.
Crédits : Photos NASA/JPL-Caltech/UIUC/Ciel et Espace

Sensible aux rayons infrarouges, l’instrument est capable de « voir » à travers les épais nuages de poussière interstellaire.

C’est ainsi que deux astronomes de l’Université de l’Illinois ont découvert les jets de matière expulsés par une étoile en train de naître et, perpendiculairement à ces jets, la marque sombre d’un nuage gazeux aplati.

Selon eux, ce nuage est dans le même plan que le disque de poussières qui entoure la jeune étoile.

Il s’agirait donc du vestige aplati du cocon d’où l’astre est issu.

Texte ; Philippe Henarejos

source ;

http://www.cieletespace.fr/Actualites/614_cocon,stellaire,aplati.aspx

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André
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 Message Posté le: Mer 26 Déc 2007 2:43 am    Sujet du message: SPITZER : OH LES BELLES BLEUES!
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SAlut a tous

Une nouvelle image de Spitzer, le télescope spatial en IR est toujours un événement.

Voici une bébé étoile située à 1140 années lumière qui éjecte deux énormes bulles de gaz.

Cette étoile s'appelle du doux nom de HH 46/47 HH est le symbole du catalogue Herbig-Haro, vous ne le saviez pas j'en suis sûr), elle se repère par la tache blanche au milieu de la photo.

Ces deux bulles de gaz sont visibles dans le bleu/vert, le vert indiquant la présence d'Hydrogène moléculaire et le bleu correspond à la diffusion de la lumière de l'étoile par les poussières interstellaires. Arrow



(photo : Spitzer/Caltech tirée de l'article cité plus bas)

Image composite : bleu : 3,6µ ; vert : 4,5µ et 5,8µ.et le rouge : 24µ.

Ces bulles se forment quand les puissants jets de gaz s'échappant à 200 ou 300 km/s rencontrent les nuages de gaz entourant l'étoile.

Les points rouges à l'extrémité de chaque bulle indiquent la présence de Soufre et de Fer à l'état gazeux chaud au point d'impact avec les nuages cosmiques.

D'après les théories actuelles, les jeunes étoiles croissent par gravité en absorbant la matière et le gaz aux alentours en formant un disque de matière.

La croissance de ce disque s'arrêterait lorsque l'étoile centrale développe des puissants jets qui projette la matière dans l'espace.

Ces images sont traitées par un nouveau procédé mis au point par le JPL, la Hi Res Deconvolution (déconvolution haute résolution).

Ce procédé réduit considérablement le flou et rend les images ainsi plus "piquées".

C'est ainsi que l'on put détecter ces vents s'échappant de cette jeune étoile.

La source;

http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2007/27/astronews-net-24dec07.htm#HINODE

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André
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 Message Posté le: Lun 04 Fév 2008 11:17 pm    Sujet du message: Des planètes en veux-tu en voilà ?
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SAlut a tous

L'étude de l'émission infrarouge de centaines d'étoiles de type solaire suggère que la plupart d'entre elles puissent être entourées de planètes semblables à la nôtre.

Certains astronomes sont même convaincus que la majorité des étoiles, pour ne pas dire toutes, sont entourées d'un système planétaire.

Le sondage en question a été mené par le télescope spatial infrarouge Spitzer de la NASA qui a étudié dans une longueur d'onde précise de l'infrarouge environ 300 étoiles et qui ne laisse guère de doute sur la présence probable de planètes ou de planètes en formation. Arrow



Explication

Les observations faites dans cette longueur d'onde montrent que la plupart des poussières ont une température d'environ 100 à 300 kelvins.

Or, dans notre Système Solaire, cette plage de température correspond à une région qui s'étend de la Terre à Saturne.

Il en ressort que 62 pourcent des étoiles ainsi étudiés ont la matière nécessaire pour former des planètes où l'eau peut rester à l'état liquide.

Pourquoi l'infrarouge, tout simplement parce que la lumière visible et ultraviolette émise par les étoiles est absorbée par la poussière qui la réémet sous forme de rayonnement infrarouge.

Faut-il rappeler que la poussière est le matériau à la base de tout et 'facilement' observable ?

Elle joue un rôle primordial dans toutes les étapes de la formation des planètes et peut donc être observée dans de plus ou moins bonnes conditions.

Formation des planètes

En effet, pendant les millions d'années qui suivent la formation des étoiles, un disque de poussière, de gaz et de glace se met à tourner autour de l'astre.

Par la suite et si les conditions le permettent (ce qui semble être le cas à chaque fois) les processus qui se mettent en placent conduisent à la formation des planétésimaux, des protoplanètes et enfin des planètes et le cortège des astéroïdes et autres comètes.

Cela a pour conséquence d'bonjoursécher et de faire disparaître le disque originaire. En règle générale, il laisse place alors à un disque de débris qui finira également par se dissiper.

Le télescope spatial Spitzer

Le télescope spatial Spitzer a été placé sur orbite le 25 août 2003 par une fusée Delta II de Boeing depuis la base américaine de Cap Canaveral (Centre spatial Kennedy).

D'une durée de vie opérationnelle d'au moins 2 ans et demi, et portée à 5, Spitzer complète la gamme des grands télescopes spatiaux de la NASA que sont Hubble, Chandra et Compton (désorbité en 2000).

Le télescope est doté d'un miroir de 85 centimètres et de trois instruments à refroidissement cryogénique :

une caméra fonctionnant dans le proche et moyen infrarouge, un spectrographe permettant d'analyser l'ensemble des longueurs d'ondes de l'infrarouge et un photomètre pour la collecte d'informations sur la gamme d'infrarouge lointain.

Depuis son orbite héliocentrique, dos au Soleil, il étudie la notamment la formation des étoiles et des planètes.

Il observe l'Univers comme il était il y a des milliards d'années et aide les scientifiques à déterminer la façon et le moment dont les premiers objets se sont formés, ainsi que leur composition.

Spitzer est capable de découvrir des objets jamais observés auparavant car occultés par la poussière interstellaire comme les étoiles et les galaxies les plus lointaines.

Il observe les objets les plus froids du Système Solaire (planètes externes, astéroïdes et autres petits corps) et les disques de poussière présents autour de jeunes étoiles (disque proto-planétaire).

La source ;

http://www.flashespace.com/html/fev08/05_02_08.htm

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André
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 Message Posté le: Dim 09 Nov 2008 10:21 pm    Sujet du message: SPITZER :.LE NUAGE COSMIQUE W5.
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SAlut a tous

Voici l'histoire d'un nuage cosmique appelé du doux nom de W5 (catalogue Westerhout), il a été photographié par Spitzer le télescope spatial en IR lancé en 2003 et toujours parfaitement opérationnel. Arrow

Credit: NASA/JPL-Caltech/L. Allen & X. Koenig (Harvard-Smithsonian CfA)

W5 est situé dans Cassiopée à 6500 années lumière de nous (donc dans notre Galaxie), son extension fait approximativement 200al.

On y voit des étoiles massives dont les vents et radiations intenses déclenchent la naissance de nouvelles étoiles.

Ces étoiles massives sont créées à partir de nuages épais de gaz et de poussières, elles peuvent atteindre 15 à 60 fois la masse de notre Soleil.

Elles sont si massives qu'une partie de la matière qui les constitue s'échappe pour donner de puissants vents stellaires.
De plus elles émettent de puissantes radiations.

Au cours du temps, ces vents et radiations sculptent leur environnement en compressant les couches de gaz et de poussières et creusent ainsi des cavités dans les nuages environnants.

Lorsque ces cavités croissent, de plus en plus d'étoiles se forment sur ses bords.

Il se forme ainsi une sorte d'arbres d'étoiles au milieu de la cavité avec les plus vieilles au centre et des étoiles de plus en plus jeunes à l'extérieur.


Une preuve de ces formations est donnée par les images des régions telles W5, Orion et la Carène.

Dans cette image de W5 par Spitzer, les étoiles les plus massives (les points bleus) sont au centre des deux cavités; les plus jeunes, roses ou blanches sont situées dans les piliers en forme de trompe d'éléphant et au delà des cavités.

Dans des millions d'années, ces étoiles massives de W5 vont disparaître dans des explosions énormes, et alors elles vont détruire certaines des jeunes étoiles qu'elles viennent de créer!

La photo a été prise sur une période de 24 heures.

Le rouge correspond aux poussières chaudes, le vert les nuages denses et les zones blanches les jeunes étoiles en formation.

la source;

http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2008/17/astronews-net-06nov08.htm#DARK_ENERGY

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 Message Posté le: Lun 10 Nov 2008 12:56 pm    Sujet du message:
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Bonjour

Merçi pour la nouvelle Laughing
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 Message Posté le: Dim 21 Déc 2008 10:29 pm    Sujet du message: SPITZER : UNE VUE INDISCRÈTE DE LA COMÈTE HOLMES.
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SAlut a tous

Vous vous rappelez tous de l'exceptionnel changement de luminosité de la comète 17P-Holmes lors de son passage rapide en 2007, nous en avons parlé dans ces colonnes.

Et bien, le télescope IR Spitzer s'y est aussi intéressé.

Il voulait savoir d'où venait cette soudaine augmentation de luminosité.
Les photos prises par Spitzer après l'explosion, augmentent encore le mystère. Arrow

(credit photo : NASA/JPL-Caltech/B. Reach (Spitzer Science Center))

On y voit des filaments à l'intérieur de la coquille (shell en anglais) de poussières entourant le noyau de la comète.

Cette comète périodique (6,9 ans) suit toujours la même orbite et généralement sans incident, seulement voilà en Novembre 1892 et en Décembre 2007, ce ne fut pas le cas.

Elle explosa à l'approche de la ceinture d'astéroïdes et sa luminosité augmenta instantanément d'un million de fois.

Le télescope Spitzer a pu analyser en IR la structure de la comète et a pu atteindre sa composition grâce à son spectrographe.

Il détecte des fines particules de poussière de silicate, qui résulteraient de la destruction de plus grosses particules au sein du noyau.

C'est le même genre de particules qui a été trouvé sur Tempel-1 après l'impact de Deep Impact, ou sur Hale Bopp.

En mars 2008, Spitzer n'observe plus ces fines particules, elles ont disparu.

Elles en sont donc présentes qu'un court moment après les explosions de la comète.

Il semble que cette comète soit bien particulière, car en s'intéressant aux filaments que l'on voit sur la photo de droite, et qui sont situés à l'intérieur de l'enveloppe de poussière; ils sont dirigés en Novembre 2007 (avant explosion) à l'opposé du Soleil et en Mars 2008, ils pointaient toujours dans le même direction alors que la direction de la comète avait changé par rapport au Soleil.

On n'a pas encore d'explication de ce phénomène étrange.

Rappelons les caractéristiques de cette comète qui nous ont été données par Nicolas Biver, le grand spécialiste es-comètes.

Comète 17P-Holmes :
Découverte le 6Novembre 1892 par Edwin Holmes.
Passe près du Soleil tous les 6,9 ans.
Originaire de la ceinture de Kuiper. Diamètre noyau évalué à : 3,4 km. Inclinaison : 19°
Activité au périhélie 200 tonnes/sec de gaz à 3000km/h pendant 2 jours.

la source;

http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2008/19/astronews-net-19dec08.htm#SPITZER

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BillyJ
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 Message Posté le: Lun 22 Déc 2008 1:03 pm    Sujet du message:
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Bonjour

Ça roule bien encore le spizert Laughing

merçi pour la news Wink

@+
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 Message Posté le: Mer 12 Aoû 2009 12:06 am    Sujet du message: La planète percutée envoie voler de la roche vaporisée....
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SAlut a tous

Le télescope spatial Spitzer a trouvé la preuve d'une collision à grande vitesse entre deux planètes en pleine croissance autour d'une jeune étoile. Arrow

Crédit : NASA/JPL-Caltech

Selon les astronomes, deux corps rocheux, l'un au moins aussi gros que notre Lune et l'autre au moins aussi grand que Mercure, se sont écrasés l'un contre l'autre dans le dernier millier d'années environ - il n'y a pas très longtemps à l'échelle cosmique.

L'impact a détruit le plus petit corps, vaporisant de grandes quantités de roches et projetant d'énormes panaches de lave chaude dans l'espace.

Les détecteurs infrarouges de Spitzer ont pu détecter les signatures de la roche vaporisée, accompagnée de morceaux de lave recongelée, appelée tectites.

"Cette collision a dû être énorme et à une vitesse incroyablemnt grande pour que la roche soit vaporisée et fondue," commente Carey M. Lisse (Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory, Laurel, Md.), auteur principal d'un nouveau papier décrivant les résultats dans l'édition du 20 Août 2009 d'Astrophysical Journal.

"C'est un événement vraiment rare et de courte durée, critique dans la formation des planètes et des lunes comme la Terre. Nous sommes chanceux d'avoir assisté à ceci peu de temps après que cela se soit produit."

Lisse et ses collègues indiquent que l'accident cosmique est semblable à celui qui a formé notre Lune il y a plus de 4 milliards d'années, quand un corps de la taille de Mars a heurté la Terre.

"La collision qui a formé notre Lune aurait été énorme, assez pour fondre la surface de la Terre," commente le co-auteur Geoff Bryden du JPL (Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Californie) de la NASA.

"Les débris de la collision se sont très probablement stabilisés dans un disque autour de la Terre qui a par la suite fusionné pour faire la Lune.

Il s'agit de la même ampleur de l'impact que nous observons avec Spitzer -

Nous ne savons pas si une lune se formera ou non, mais nous savons qu'une grande surface du corps rocheux était d'un rouge ardent, déformée et fondue."

L'histoire des débuts de notre Système solaire est riche de récits semblables de destruction.

On pense des impacts géants ont dépouillé Mercure de sa croûte externe, ont incliné Uranus sur son côté et retourné Vénus, pour citer quelques exemples.

Une telle violence est un aspect courant de la construction de planètes.

Les planètes rocheuses se forment et se développent en taille en se heurtant et en s'agglutinant, en fusionnant leurs noyaux et en se débarrassant d'un peu de leurs surfaces.

Bien que les choses se soient calmées dans notre Système solaire aujourd'hui, des impacts se produisent toujours, de même qu'on a observé le mois dernier qu'un petit objet de l'espace se soit écrasé dans Jupiter.

Lisse et son équipe ont observé une étoile appelée HD 172555, qui est âgée d'environ 12 millions d'années (en comparaison, notre Système solaire est âgé de 4,5 milliards d'années) et située à environ 100 années-lumière dans la constellation australe du Paon (Pavo).

Les astronomes ont employé un instrument sur Spitzer, appelé un spectrographe, pour séparer la lumière de l'étoile et rechercher les empreintes digitales des produits chimiques, dans ce qui s'appelle un spectre.

Ce qu'ils ont trouvé était très étrange. "Je n'avais jamais vu quelque chose de pareil auparavant," note Lisse. "Le spectre était très inhabituel."

Après analyse soigneuse, les chercheurs ont identifié beaucoup de silice amorphe, ou essentiellement du verre fondu.

La silice peut être trouvée sur Terre dans les obsidiennes et les tectites.

L'obsidienne est du verre volcanique noir et brillant. Les tectites sont des morceaux durcis de lave qui sont supposés se former quand des météorites frappent la Terre.

De grandes quantités de gaz de monoxyde de silicium en orbite ont également été détectées, créés lorsque la plus grande partie de la roche a été vaporisée.

En plus, les astronomes ont trouvé des décombres rocheux qui ont été probablement rejetés de l'épave planétaire.

La masse de poussières et de gaz observée suggère que la masse combinée des deux corps incriminés est plus de deux fois supérieure à celle de notre Lune.

Leur vitesse a dû être énorme également -- les deux corps devraient avoir voyagé à une vitesse relative d'au moins 10 kilomètres par seconde avant la collision.

Spitzer a été témoin du lendemain poussiéreux de grands impacts par des astéroïdes auparavant, mais n'a pas trouvé la preuve pour le même type de violence -- roche fondue et vaporisée pulvérisée partout.

Au lieu de cela, de grandes quantités de poussières, de graviers, et des gravats gros comme des rochers ont été observées, indiquant que les collisions auraient pu être à un rythme plus lent.

"Presque tous les grands impacts ressemblent aux collisions majestueuses et lentes du Titanic contre l'iceberg, tandis que celle-ci doit avoir été un énorme souffle ardent, terminé en un clin d'oeil et plein de fureur," ajoute Lisse.

http://www.spitzer.caltech.edu/Media/releases/ssc2009-16/release.shtml

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

La source ;

http://pagesperso-orange.fr/pgj-new/0809-nouvelles.htm#collision

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 Message Posté le: Jeu 13 Aoû 2009 12:30 pm    Sujet du message:
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Bonjour

On peut conclure qu'il y a même des cristaux là où on ne s'attendait pas à en trouver!
Certaines de ces roches même se passent complètement de cristaux (ou quasiment) : les obsidiennes.C'est bien sûr à elles que l'on pense en premier dans le monde du "caillou".
Mais le verre apparaît aussi plus rarement lorsque la foudre frappe le sable pour créer ces bizarres "fulgurites".
Encore plus rarement la violence et l'énergie colossale d'un choc météoritique peut vitrifier la roche terrestre sur place : ce sont les impactites, ou même expulser des gouttes de verre fondu à des kilomètres: ce sont les tectites.
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jamais trop tard pour bien faire !
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André
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 Message Posté le: Dim 23 Oct 2011 11:25 pm    Sujet du message: Le télescope Spitzer repère une pluie de comètes
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SAlut à tous

Le télescope spatial Spitzer a détecté une pluie de corps glacés à proximité du système solaire.


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crédit ; NASA

Cette pluie s'apparenterait à celle qui s'est abattue au cours de la période du grand bombardement tardif qui pourrait avoir amené l'eau sur Terre.

Une pluie de corps glacés a traversé notre propre système il y a plusieurs milliards d'années à une période, baptisée grand bombardement tardif.

C'est une pluie similaire que le télescope spatial Spitzer a repérée à proximité du système solaire, près de l'étoile du nord connue sous le nom d'Eta Corvi.

En effet, autrefois dans le système solaire, un énorme nuage de poussière est apparu suite à des collisions qui ont eu lieu entre des planètes et des comètes.

Celui-ci aurait alors en partie caché la lumière de certaine étoiles.

Or, c'est précisément ce qu'ont observé les astronomes ici grâce à Spitzer. Vieux de près d'un milliard d'années, le système Eta Corvi pourrait donc avoir subi le même sort que notre sustème.

"Nous pensons avoir des preuves d'un continuel grand bombardement tardif dans ce système d'étoiles", a indiqué Carey Lisse, le directeur de recherche scientifique de l'université Johns Hopkins et auteur principal de l'étude.

C'est en analysant la lumière provenant de la poussière enveloppant Eta

Corvi que les astronomes, via le télescope Spitzer, ont pu retrouver l'empreinte chimique de l'origine de cette poussière, à savoir des comètes géantes signalées notamment par la présence d'eau gelée et de roche.

Toutefois, les astronomes ont jusqu'ici découvert peu de choses sur cette pluie de comètes.

Cité par un communiqué de la NASA, Carey Lisse a ainsi expliqué : "nous pensons que le système d'Eta Corvi pourrait être étudié en détail pour en apprendre davantage sur la pluie de comètes et sur d'autres objets célestes qui pourraient être à l'origine de la vie sur notre propre planète".

La source ;

http://fr.news.yahoo.com/télescope-spitzer-repère-pluie-comètes-092700882.html

Amicalement
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André
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 Message Posté le: Lun 15 Oct 2012 11:37 pm    Sujet du message: SPITZER : UNE MESURE PRÉCISE DE L’EXPANSION DE L’UNIVERS.
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SAlut à tous

Des astronomes utilisant le télescope spatial en IR Spitzer viennent d’annoncer une des mesures les plus précises de l’expansion de l’Univers.

En effet depuis près d’un siècle, grâce à Edwin Hubble, on sait que l’Univers est en expansion depuis sa création il y a 13,7 milliards d’années ; on a même découvert récemment que cette expansion s’accélérait (objet du prix Nobel de physique 2011).

Il est fondamental de déterminer exactement à quelle taux notre Univers est en expansion.

Image crédit: NASA/JPL-Caltech/ Carnegie.

Spitzer conclue sa phase de mesure et nous donne son résultat :
le taux d’expansion (ou constante de Hubble H0) est de 74,3 km/s par Mega Parsec (1 Mpc = 3,26 Mal); cette valeur est bien corroborée par d’autres méthodes de mesure.

Pour mémoire à l’époque de Hubble on avait trouvé : 500 km/s/Mpc !!! Le télescope spatial Hubble réduisit rapidement cette valeur vers les 72.

Comment peut-on déterminer de telles valeurs ? Et déterminer la distance d’objets si lointains qui nous servent de repères dans l’Univers.

C’est grâce à ces balises qui parsèment l’Univers que l’on appelle les chandelles standard, ce sont à l’origine des Céphéides puis les SNIa ont pris le relais.

Certaines étoiles se dilatent et se contractent menant à une variation de luminosité.

La première étoile connue des temps modernes était située dans la constellation de Céphée et a donné son nom aux étoiles présentant les mêmes caractéristiques, les Céphéides.

Henrietta Leavitt en 1908, s'aperçut que dans ce nuage de Magellan, il y avait des Céphéides qui changeaient de magnitude apparente périodiquement, elles passaient de 7 à 4,6 en 5 jours et 8 heures.

Plus la période était longue, plus l'éclat était important et donc plus la magnitude était faible.

Elle les classa par période croissante, et remarqua que les luminosités augmentaient également.

Or comme toutes ces étoiles se trouvaient dans la même galaxie, on pouvait les considérer comme étant globalement à la même distance.

La luminosité intrinsèque n’était donc liée qu’à la période.

C’était une intuition géniale : elle trouva donc une relation directe entre la magnitude apparente et la période de variation : on put déterminer ainsi la distance (le rapport entre la luminosité apparente et la luminosité intrinsèque est proportionnel à l'inverse du carré de la distance).

C'est cette relation qui fait des Céphéides l'un des outils de base de l'astrophysique en tant qu’élément pour apprécier les distances.

Plus tard les super novæ d’un certain type servirent aussi de chandelles standard.

Ce sont ces types d’étoiles, les Céphéides, que Spitzer détecte. Il en a mesuré 10 (en jaune) dans notre galaxie et 80 (en bleu) dans le grand nuage de Magellan (LMC).

En effet mesurant en IR (à 3,6 micron) il peut pénétrer les poussières entourant les étoiles et accéder ainsi plus facilement aux mesures de luminosité.

Il a donc mesuré les périodes de variabilité et on a placé les résultats sur un graphe avec les valeurs de luminosité.

Ce graphe (la pente de la courbe) est utilisé pour calculer l’âge et le taux d’expansion de l’Univers.

Ce qui a donné le résultat cité plus haut.

La source `;

http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2012/13/astronews-net-10oct12.htm#DARK_ENERGY

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