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L'Univers serait possiblement un un trou noir.
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b1a2s3a4l5t6e7
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 Message Posté le: Lun 30 Avr 2007 5:48 am    Sujet du message: L'Univers serait possiblement un un trou noir.
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Salut, selon un calcul que j'ai fait notre Univers serait possiblement un trou noir, et les chiffres que j'ai retenu sont les suivants:
notre galaxie a environ 100 milliards étoiles,mais si on considere sa masse total avec les gazs entre les étoiles et toute la matiere baryonique,
sa masse serait environ 10 fois plus importante que celle de ces étoiles et considérons que notre soleil est une étoile moyenne,cela nous donne une masse de 1000 milliards de soleil pour notre galaxie.
Certain considere que notre galaxie est une galaxie moyenne et qu'il y a peut-etre 100 milliards de galaxies dans L'Univers ce qui donne une masse pour notre Univers de (10)^23 masses solaire.
Pour l'instant ne considérons pas la matiere sombre,la formule pour le rayon limite d'un trou noir est le suivant:

R =2GM/[(C.C)(L)]

R étant le rayon limite du trou noir en années lumiere
G étant la constante gravitationel
C étant la vitesse de la lumiere
L étant la distance d'une années lumiere en metre et vaut environ:
(9.4605)(10)^15 metres

Cette distance nous donne un rayon tres grand et si nous ajoutons la possibilitée que la masse de la matiere sombre soit 5 fois plus grande que la matiere baryonique alors il faut encore augmenter cette distance.
Le rayon de notre Univers serait peut-etre plus petit que ce rayon R,
et a cause de cela nous sommes peut-etre dans un trou noir.
On sait que lorsque le rayonnement électromagnétique s'accumule dans un nuage,celui-ci gonfle et prend de l'expansion et comme le
rayonnement dans notre Univers s'accumule donc et pour ne pas que la température augmente trop, il doit donc prendre de l'expansion.
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Pierre Jones-Savard
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André
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 Message Posté le: Mer 02 Mai 2007 12:22 am    Sujet du message: Théorie: un trou noir, son horizon des événements et...
Répondre en citant

Salut a tous

Pour te repondre b1a2s3a4l5t6e7 sur ceci;

Citation:
Salut, selon un calcul que j'ai fait notre Univers serait possiblement un trou noir,


Que se passerait-il si l'on projetait un éléphant dans un trou noir ? Cette question, qui ressemble à une mauvaise plaisanterie, hante pourtant l'esprit de Leonard Susskind, un physicien de l'université de Stanford en Californie, depuis plusieurs décennies.

Il a finalement trouvé une façon de sauver la vie de son animal, mais les conséquences secouent les bases de ce que nous croyons connaître de l'espace et du temps.

Si les calculs du scientifique sont corrects, l'éléphant doit se retrouver à plus d'un endroit à la fois. Dans la vie quotidienne, naturellement, la localisation de toute chose est unique.

Vous êtes là-bas, je suis ici ; ni vous, ni moi ne sommes ailleurs. Même dans la théorie de la relativité d'Einstein, où les distances et le temps peuvent varier selon le référentiel de l'observateur, la position d'un objet dans l'espace-temps est définie avec précision.

Ce que Susskind suggère, cependant, est que la localisation dans ce sens classique n'est qu'un mythe. Rien n'est là où il semble être.

Et ce n'est pas juste une curiosité. Cela nous révèle quelque chose de nouveau sur le fonctionnement fondamental de l'univers.

Aussi étrange que cela puisse paraître, le destin d'un éléphant dans un trou noir a des implications profondes pour la théorie de la gravitation quantique, cette "théorie du tout", qui tâche d'unifier la mécanique quantique et la relativité générale, les deux piliers de la physique moderne.

A cause de leur gravitation extrême et d'autres propriétés uniques, les trous noirs sont un terrain fertile de recherche pour les scientifiques qui travaillent sur ces théories.


Le rayonnement de Hawking et son paradoxe

Tout a commencé au milieu des années 70, lorsque Stephen Hawking a théoriquement prouvé que les trous noirs n'étaient pas vraiment noirs, mais émettaient un rayonnement.

En fait les trous noirs se vaporisent très lentement, et finissent par disparaître au bout de nombreux milliards d'années. Cette "radiation de Hawking" provient de phénomènes quantiques qui se produisent juste à l'extérieur de l'horizon des événements, le point de non retour gravitationnel.

Mais, se demandait Hawking, si un trou noir disparaît finalement, qu'arrive-t-il à la matière contenue à l'intérieur ?

Soit elle retourne dans l'univers avec le rayonnement, ce qui semble exiger un déplacement plus rapide que la lumière pour échapper à l'attraction gravitationnelle du trou noir, soit elle cesse purement et simplement d'exister.

L'ennui est que les lois de la physique n'autorisent aucune de ces deux possibilités. Selon Steve Giddings, théoricien de l'université Santa Barbara en Californie, "Nous étions coincés dans un paradoxe profond venant du fait que tout ce que nous pouvions imaginer à propos de l'évaporation des trous noirs contredisait d'une manière ou d'une autre un aspect important de la physique".

Les chercheurs appellent cela le paradoxe de l'information du trou noir. Il survient parce que toute perte d'informations sur l'état quantique d'un objet tombant dans un trou noir est interdite, mais que tout scénario qui permette à l'information de s'en échapper semble également interdit.

Les physiciens parlent souvent d'information plutôt que de matière parce que c'est une donnée plus fondamentale.

En mécanique quantique, l'information qui décrit l'état d'une particule ne peut pas ignorer la rigueur des équations.

Si elle le pouvait, ce serait un cauchemar mathématique. L'équation de Schrödinger, qui décrit l'évolution d'un système quantique dans le temps, deviendrait sans signification parce que toute continuité du passé vers le futur serait brisée et toute prévision deviendrait absurde.

"Toute la physique que nous connaissons est conditionnée au fait que l'information est conservée, même si elle est embrouillée", indique Susskind.


Un pari perdu

Durant trois décennies, cependant, Hawking est demeuré convaincu que l'information devait être détruite dans l'évaporation d'un trou noir. Il arguait du fait que le rayonnement était aléatoire et ne pouvait pas contenir l'information initiale.

En 1997, Hawking et Kip Thorne, un physicien du Caltech, ont fait le pari avec John Preskill, du Caltech également, que la perte d'information était la réalité. L'enjeu du pari était une encyclopédie (dans laquelle justement, une information pouvait être facilement retrouvée !).

Rien ne se passa plus jusqu'en juillet 2004, quand Hawking vint affirmer de manière surprenante, lors d'une conférence à Dublin, qu'il avait eu tort depuis le début. Finalement, les trous noirs ne détruisaient pas l'information, a-t-il déclaré. Puis il a présenté à Preskill une encyclopédie sur le base-ball.

Pourquoi le célèbre physicien avait-il changé d'avis ? Ce sont les travaux d'un jeune théoricien nommé Juan Maldacena de l'institut des études avancées de Princeton qui ont inspirés Hawking. Maldacena a contribué à ce que certains considèrent comme la partie la plus innovante de la physique théorique de la dernière décennie, en utilisant la théorie des cordes.


La théorie de Maldacena

En 1997, Maldacena a développé un type de théorie des cordes dans un univers à cinq grandes dimensions spatiales doté d'une géométrie d'espace-temps déformée.

Il a prouvé que cette théorie, qui inclut la gravitation, était équivalente à une théorie quantique des champs standard, sans gravitation, évoluant à la frontière quadridimensionnelle de cet univers.

Tout ce qui se produit sur cette frontière est équivalent à ce qui se produit à l'intérieur: les particules ordinaires en interaction sur cette surface correspondent précisément aux cordes en interaction à l'intérieur.

Et ce phénomène est remarquable parce que bien que les deux mondes semblent extrêmement différents, leur contenu informationnel est pourtant identique.

Les cordes des plus grandes dimensions peuvent être considérées comme une projection "holographique" des particules quantique de la surface, par analogie avec la production par un laser d'un hologramme à trois dimensions à partir de l'information contenue sur une surface à deux dimensions.

Quoique l'univers de Maldacena soit très différent du nôtre, l'élégance de la théorie suggère que notre univers puisse être un élément d'une grande illusion, un énorme hologramme cosmique.

L'idée holographique avait déjà été proposée antérieurement par Susskind, un des pères de la théorie des cordes et par Gerard't Hooft de l'université d'Utrecht aux Pays Bas.

Chacun d'eux avait utilisé le fait que l'entropie d'un trou noir, la mesure de son contenu en information, était proportionnelle à sa superficie plutôt qu'à son volume.

Mais Maldacena a montré explicitement comment un univers holographique pourrait fonctionner et, crucialement, pourquoi l'information ne pouvait pas être détruite dans un trou noir.


Le trou noir et son alter ego

Selon sa théorie, un trou noir, ainsi que tout autre chose, possède un alter ego à la frontière de l'univers. Et il s'avère que l'évaporation du trou noir correspond aux particules quantiques en interaction sur cette frontière.

Comme aucune perte d'information ne peut se produire dans un nuage de particules quantiques ordinaires, il ne peut y avoir non plus de perte mystérieuse d'information dans le trou noir.

"La théorie de la frontière respecte les règles de la mécanique quantique", dit Maldacena. "Elle conserve la trace de toute l'information".

Naturellement, notre univers ne ressemble en rien à celui de la théorie de Maldacena. Les résultats sont si frappants, cependant, que les physiciens se sont trouvés disposés à bien recevoir l'idée, du moins jusqu'à maintenant.

"L'opposition, y compris Hawking, a dû abandonner", dit Susskind. "Cette théorie est tellement précise d'un point de vue mathématique que tous les physiciens théoriques en sont venus à la conclusion que le principe holographique et la conservation de l'information devraient être vrais".


Mais où est passée l'information ?

Tout cela est bel et bon, mais un problème sérieux demeure: si l'information n'est pas perdue dans le trou noir, où est-elle ?

Les chercheurs supposent qu'elle est encodée dans le rayonnement de trou noir. "L'idée est que le rayonnement de Hawking n'est pas aléatoire mais contient de manière subtile l'information sur la matière qui est tombée dedans", dit Maldacena.

Susskind va même plus loin. Selon lui, puisque le principe holographique ne laisse pas de place à la perte de l'information, alors aucun observateur ne devrait jamais voir l'information disparaître. Et cela aboutit à une expérience de pensée remarquable...

Le retour de l'éléphant

... qui nous ramène à notre éléphant. Supposons qu'une personne (Alice) observe un trou noir à grande distance, en toute sécurité, et qu'elle aperçoive un éléphant se diriger malencontreusement tout droit vers ce piège gravitationnel.

Elle le verra s'approcher de plus en plus près de l'horizon des événements, en ralentissant en raison des effets de dilatation du temps conformes à la relativité générale.

Cependant, elle ne le verra jamais franchir l'horizon. Au lieu de cela, elle le voit s'arrêter au bord, juste au moment où le pauvre pachyderme est vaporisé par rayonnement de Hawking et réduit en cendres qui s'éparpillent dans l'espace.

Du point de vue d'Alice, toute l'information concernant l'éléphant est contenue dans ces cendres. Wink



Dedans ou dehors ?

Et c'est la que l'histoire se corse. Alice se rend compte tout à coup que son ami Bob était sur le dos de l'éléphant quand celui-ci plongeait vers le trou noir. Lorsque Bob a lui-même franchi l'horizon des événements, la théorie de la relativité nous dit qu'il ne l'a même pas remarqué. L'horizon n'est pas un mur de brique dans l'espace.

C'est simplement le point au delà duquel un observateur en dehors du trou noir ne peut pas voir s'échapper de lumière. Pour Bob, qui est en chute libre, cela ressemble à n'importe quel autre endroit de l'univers ;

l'attraction de la gravité elle-même ne lui sera pas sensible avant peut-être des millions d'années. Finalement, lorsqu'il s'approchera de la singularité, là où la courbure du l'espace-temps est prise de folie furieuse, la gravitation maîtrisera Bob, et lui et son éléphant seront éparpillés en mille morceaux.

Mais jusque là, de son point de vue également l'information sera conservée. Wink

Ni l'une ni l'autre histoire ne se termine bien, mais laquelle est exacte ?

Selon Alice, l'éléphant n'a jamais franchi l'horizon ;

elle l'a vu s'approcher du trou noir et fusionner avec le rayonnement de Hawking.

Selon Bob, l'éléphant est passé à travers et a continué à planer joyeusement pendant des éons jusqu'à ce qu'il se transforme en spaghetti.

Les lois de la physique exigent que les deux histoires soient vraies, pourtant elles se contredisent l'une l'autre. Alors, où est l'éléphant, à l'intérieur ou à l'extérieur ?

La réponse de Susskind est - on l'aura deviné - les deux. L'éléphant est tout à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du trou noir ; la réponse dépend de qui la pose.

"Ce que nous avons découvert est que l'on ne peut pas parler de ce qui est derrière l'horizon ET de ce qui est devant l'horizon", indique Susskind. "La mécanique quantique oblige toujours de substituer le mot ET par le mot OU.

La lumière est une onde OU la lumière est une particule, selon l'expérience que l'on réalise. Un électron possède une position OU il possède une impulsion, selon ce que l'on mesure. La même chose se produit avec les trous noirs.

SOIT on décrit la matière qui est tombée dans de trou noir en se considérant derrière l'horizon, SOIT on la décrit en termes de rayonnement de Hawking qui en sort". Arrow

Reproduction interdite

Mais, peut-être existe-t-il deux copies de l'information ?

Peut-être que lorsque l'éléphant franchit l'horizon, une copie en est faite, et une version en sort comme rayonnement tandis que l'autre se déplace à l'intérieur du trou noir ? Non, car une loi fondamentale appelée le théorème "d'impossibilité du clonage quantique" élimine cette possibilité.

Si l'on pouvait reproduire l'information, on pourrait éviter le principe d'incertitude, chose que la nature interdit. Comme dit Susskind, "il n'existe pas de photocopieur quantique".

Aussi le même éléphant doit être dans deux endroits simultanément: vivant à l'intérieur de l'horizon et mort quelque part dans un tas de cendres rayonnantes à l'extérieur.

Les conséquences sont assez perturbantes, c'est le moins que l'on puisse dire. Bien sur, la mécanique quantique nous dit que la position d'un objet ne peut pas toujours être indiqué exactement.

Mais cela s'applique à des électrons par exemple, pas aux éléphants ! Et cela concerne habituellement des distances minuscules, pas des années-lumière ! C'est cette grande échelle qui est surprenante, indique Susskind.

En principe, si le trou noir était assez grand, les deux versions du même éléphant pourraient être séparées par des milliards d'années-lumière. "On a toujours pensé que les ambiguïtés quantiques était un phénomène de très petite taille", ajoute-t-il.

"Nous découvrons que plus la gravité quantique devient importante, plus les échelles auxquelles interviennent ces ambiguïtés deviennent énormes".


Une nouvelle Relativité

Tout ceci relève de fait que la position d'un objet dans l'espace-temps n'est plus indéniable. Susskind appelle cela "un nouveau genre de relativité". Einstein a considéré des facteurs qui étaient censés être invariables - la longueur d'un objet et le déroulement du temps - et a prouvé qu'ils étaient relatifs au mouvement de l'observateur.

La position d'un objet dans l'espace ou dans le temps pouvait seulement être défini relativement à cet observateur, mais sa position dans l'espace-temps était garantie. Désormais cette notion est anéantie, dit Susskind, et la position d'un objet dans l'espace-temps dépend de l'état du mouvement de l'observateur relativement à un horizon.

Et de plus, ce nouveau type de "non-localité" ne concerne par seulement les trous noirs. Il se produit n'importe où une frontière sépare des régions de l'univers qui ne peuvent pas communiquer l'une avec l'autre. De tels horizons sont plus communs que l'on pourrait croire.

Tout objet en accélération - la Terre, le Système Solaire, la Voie Lactée - produit un horizon. Il existe des régions de l'espace-temps d'où la lumière ne nous parviendra jamais. Ces régions inaccessibles sont au delà de notre horizon.

Tandis que les chercheurs progressent dans leur recherche pour unifier la mécanique quantique et la gravitation, la non-localité pourrait indiquer la voie à suivre. Par exemple, la gravitation quantique devrait obéir au principe holographique.

Cela signifie qu'il pourrait exister des informations redondantes et moins de grandes dimensions d'espace-temps dans la théorie. "Ceci doit faire partie de la compréhension de la gravitation quantique", indique Giddings.

"Il est possible que ce paradoxe de l'information du trou noir mène à une révolution au moins aussi profonde que celle engendrée par la mécanique quantique".

Et ce n'est pas tout. L'accélération de l'espace-temps lui-même, c'est-à-dire le fait que l'expansion de l'univers s'accélère, provoque également un horizon.

Exactement comme nous pourrions découvrir qu'un éléphant se cache à l'intérieur d'un trou noir en décodant le rayonnement de Hawking, peut-être pourrions nous découvrir ce qui existe au delà de notre horizon cosmique en décodant ses émissions.

Comment ?

Selon Susskind, le fond cosmique de micro-onde qui nous entoure pourrait revêtir une importance encore plus grande que nous le pensions.

Les cosmologues étudient ce rayonnement parce que ses variations nous renseignent sur les premiers temps de l'univers, mais Susskind spécule que ce pourrait être un genre de rayonnement de Hawking en provenance du bord de notre univers. Si tel était le cas, il pourrait nous apprendre certaines choses à propos des éléphants de l'autre côté de l'univers...


Source: New Scientist Space
Illustrations: NASA, New Scientist, Techno-Science.net
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 Message Posté le: Mer 02 Mai 2007 10:11 pm    Sujet du message: L'Univers serait possiblement un un trou noir.
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Merci Albert pour vos informations concernant des versions sérieusement étudié de nos jours sur l'horizon des trous noirs.
J'ai apprécié en particulier le fait qu'on considere sérieusement que les trous noirs peuvent atteindre des dimensions extreme.
A la place d'hollogramme ,j'avais considéré un effet miroir qui
fait que certaine distance serait doublé en apparence, par rapport a la réalitée,étant donné un possible retour de lumiere, mais la on verrait sans
doute 2 objets identique a 2 endroits différent, a moin qu'un phénomene se passe a l'horizon ,comme le phénomene du rayonnement qui conserve l'information(comme vous avez expliquée),mais qui pourrait etre difficile a décodé,comme par exemple celui du rayonnement fossile.
L'hypothese d'hollogramme est tres intéressente a étudié ,
c'est la premiere fois que je voi autant de détails sur la théorie des cordes,
et l'occasion est bonne pour me familiariser avec cette théorie qui devient de plus en plus célebre.
Il y a vraiment de la place encore pour l'amélioration des théories,car
sur certain aspects, notre Univers est difficilement concevable avec nos connaissances. Smile
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 Message Posté le: Jeu 03 Mai 2007 1:29 am    Sujet du message:
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Salut a tous

De rien pierre Wink

de plus , j'aimerais rajouter qu'en théorie des cordes, la correspondance AdS/CFT est une conjecture célèbre qui affirme l'équivalence entre une théorie gravitationnelle, à savoir la théorie des cordes au voisinage de l'horizon de certains trous noirs et une théorie non-gravitationnelle, la théorie de Yang-Mills dans sa version supersymétrique.

Elle a été formulée précisément pour la première fois par Juan Maldacena en 1997 puis clarifiée peu après par Edward Witten en 1998.

Cette conjecture est la réalisation la plus réussie du principe holographique, une idée spéculative à propos de la gravité quantique, proposée oroginellement par Gerard 't Hooft puis améliorée et mise en avant par Leonard Susskind.

La correspondance ADS/CFT a entraîné une très intense activité d'une part dans sa vérification et d'autre part dans la recherche d'autres équivalences entre théories de cordes et théories de jauges.

Il n'existe cependant pas encore de démonstration directe de sa validité. Question

et je tient aussi a preciser que la théorie quantique nous dit que les particules viennent d'un espace « vide » situé juste à l'extérieur du trou noir et non à l'intérieur de celui-ci. Exclamation

Cela implique que l'espace « vide » ne serait pas si vide que cela car, s'il l'était, tous les champs — à savoir électromagnétique ou gravitationnel — seraient nuls.

Cependant, d'après le principe d'incertitude, on ne peut pas connaître précisément la valeur et le taux de variation dans le temps d'un champ (plus on en sait sur l'un, moins on en sait sur l'autre.)

Alors il devrait y avoir une fluctuation quantique (quantité minimale d'incertitude) dans la valeur de ce champ.

On peut assimiler ces variations à des paires de particules (de lumière et de gravité) qui peuvent s'annihiler.

Ces particules sont dites virtuelles. Toujours d'après le principe d'incertitude, dans ce « vide » pourraient aussi exister des paires de particules/antiparticules virtuelles de matière (électrons, quarks) qui s'annihileraient aussi.

On dit aussi que cet espace « vide » est un état d'énergie minimum. Or l'énergie doit être produite par quelque chose.

Comme la paire particule/antiparticule doit s'annuler, elles doivent avoir des énergies de signes contraires.

Une particule qui aura perdu son partenaire (tombé dans le trou noir et devenu particule réelle ou antiparticule) pourra soit tomber dans le trou noir, soit fuir le trou noir si elle a une énergie positive, auquel cas, pour un observateur extérieur au trou noir, une particule aura été émise par celui-ci.

Le taux d'émission et la température apparente d'un trou noir seront d'autant plus intenses que la distance nécessaire, pour qu'une particule virtuelle d'énergie négative devienne positive, sera courte.

La radiation produite, qui a une énergie positive, sera compensée à l'intérieur d'un trou noir par un courant de particule d'énergie négative.

Or d'après Einstein, l'énergie est proportionnelle à la masse (relation Ε = mc2).

Donc il y a bien perte de masse. Question

amicalement
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johnathan
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 Message Posté le: Ven 04 Mai 2007 1:16 pm    Sujet du message:
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Bonjours

Extremement intéressant albert et pierre vos textes , bravo Wink

La théorie des cordes est tres prometteuse Wink

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Zol@D
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 Message Posté le: Sam 05 Mai 2007 2:07 pm    Sujet du message:
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Bonjour tous le monde,

Attendez, ne confondons pas tout. Un trou noir est une étoile très dense, si dense que l'espace temps est déformé, courbé au point que la lumière qui passe à sa portée est capté. Un trou noir n'est pas creux, c'est une sphère de matière très dense. Rien à voir avec un univers clos. Les trous de vers sont une hypothèse, rien de plus.

Moi je ne crois pas un instant que les trous noirs soient des univers clos tout comme je ne crois pas à l'existance des trous de vers ou des fontaines blanches.

Je ne pense pas que nous soyons dans un trou noir, en revanche, une partie de l'univers observable serait en fait une illusion d'optique et certains des objets que nous croiyons différents sont en fait de multiples images d'un seul.
La gravité courbe l'espace et le temps, si bien que un objet très massif (par exemple un trou noir au hasard) qui s'intercallerait entre un galaxie lointaine en arrière plan et nous serait perçu mais pas directement, nous verrions en fait des images fantômes de cette galaxie lointaine pourtant masquée par le trou noir. Ce phénomène est appelé "lentille gravitationnelle".

Source www.areopage.net

Dans ce cas de figure, nous voyons différentes images déformées d'un même objet. Etant donné les distances immenses qui nous séparent de ces objets, deux images de cette galaxie suivent donc des chemins différents pour pourtant parvenir à notre regard. Résultat : nous voyons deux images d'un même objet, images différentes, qui nous montrent un même objet à une date différente l'un de l'autre du fait que les distances parcourues (et donc le temps écoulé) par la lumière des deux images sont différentes, et nous les observons dans deux directions qui ne sont pourtant même pas la bonne direction du vrai objet car celui-ci nous est masqué par le trou noir... Cool Délire non ?

Source www.ambascience.co.uk

Pour ce qui croit aux passages vers d'autres univers, l'idée est séduisante...mais alors, il devrait aussi exister des passages qui mènent à notre propre univers, pourquoi en serait-il autrement ? Et dans ce cas nous avons besoin d'inventer un autre type d'astre qui pourraient être ces portes venues d'ailleurs : les fontaines blanches...Manque de bol, on n'a rien observé de tel et les coeurs de galaxies qui progètent un rayon perpendiculaire à leur disque ne me parraissent pas être de bon candidats
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