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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Lun 04 Juin 2007 12:51 pm Sujet du message: Enquête sur la face cachée de l'Univers |
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SAlut a tous
Aujourd’hui, la grande majorité des scientifiques acceptent l’idée sans broncher: 96% de l’Univers est fait de… on ne sait pas quoi. Un grand vide nommé matière et énergie sombres.
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des univers. Les atomes se liaient et se repoussaient, éclataient et fusionnaient, arrachaient des électrons à leurs voisins ou vivotaient en solitaire.
Colportant les dernières nouvelles du big-bang, les photons vagabondaient dans ce grand tout gouverné par la gravité et trois autres forces fondamentales.
Des forces tangibles, mesurables et prévisibles. Vraiment, tout allait pour le mieux dans le meilleur des univers. Le nôtre. Le seul.
Mais il a fallu que tout s’effondre. Qu’à force d’observer ce paysage apparemment si bien ordonné, une poignée d’astronomes y découvrent une matière mystérieuse, la justement nommée matière sombre, et la tout aussi ténébreuse énergie sombre.
Cette face cachée de l’Univers soudainement révélée, nul ne l’avait soupçonnée durant les 13 derniers milliards d’années. La voilà qui invalide les plus savantes équations, et qui force à tout remettre en question.
Même les atomes ne pèsent plus lourd dans la balance cosmique. Eux qui étaient censés tout former, des ternes Terriens aux flamboyantes étoiles, des minuscules fourmis aux majestueuses galaxies, sans oublier les tables, les chaises, les quasars et les lavabos, les astéroïdes, les trous noirs et les vélos.
Tout cela ne représente maintenant plus que 4% de cet univers où la gravité ne règne plus en maîtresse absolue.
Dans la haute atmosphère et au fond des mines, dans le froid glacial des accélérateurs de particules ou du pôle Sud, on traque sans relâche cette matière et cette énergie sombres, histoire de redéfinir un univers que nous ne pensions pas si mal connaître.
«Comment pourrait-il en être autrement? L’Univers est tellement complexe! Quiconque prétend le contraire est dans l’erreur.»
Vera Rubin sait de quoi elle parle: ce sont les travaux de cette astronome de l’Institut Carnegie, à Washington, qui ont tout chamboulé dans les années 1970. Elle se souvient en riant des circonstances qui l’ont poussée à s’intéresser aux vitesses de rotation des galaxies.
«J’avais quatre enfants et je souhaitais faire de la recherche, mais pas dans un domaine trop compétitif. Comme à peu près personne ne s’intéressait aux étoiles situées à la limite externe des galaxies, j’ai pensé qu’il s’agissait du sujet parfait.»
La discrète Vera était loin de se douter que ce petit sujet obscur «obscurcirait» bientôt la cosmologie en entier.
Elle s’attendait à ce que les étoiles les plus éloignées du centre des galaxies tournent beaucoup plus lentement que leurs consœurs, en accord avec les lois de Newton. Mais les plaques photographiques qu’elle contemplait dans le silence d’une chambre noire étaient formelles:
toutes les étoiles orbitaient à des vitesses similaires. «Je n’ai pas été assez futée pour comprendre de quoi il s’agissait à l’époque», confie-t-elle, presque gênée. Elle a tout envisagé: des informations parasites, des mesures erronées, d’autres forces entrant en jeu…
Tout, sauf la dérangeante idée qui allait bientôt s’imposer: les galaxies observées contiennent beaucoup plus de matière qu’on ne le pensait. De la matière invisible qui forme un halo autour des amas stellaires, et explique le surcroît de gravité sans lequel les vitesses orbitales observées par Vera Rubin seraient un non-sens.
D’autres astronomes avaient déjà relevé cette incongruité.
Dès le début des années 1930, l’extravagant Fritz Zwicky, du California Institute of Technology (Caltech), note que la gravité générée au sein des amas de galaxies ne peut suffire à en assurer la cohésion, tant leurs vitesses relatives sont élevées. Autrement dit, comme des fruits dans un mélangeur dont on enlèverait le couvercle, elles auraient dû depuis longtemps s’éparpiller dans toutes les directions, plutôt que de former des amas.
Quelques décennies plus tard, deux chercheurs de l’université Princeton, au New Jersey, arrivent aux mêmes conclusions en modélisant l’Univers.
Les galaxies virtuelles que James Peebles et Jeremiah Ostriker construisent dans leurs ordinateurs à partir d’observations célestes se désagrègent systématiquement.
Il faut décidément un supplément de matière pour faire tenir le tout. Et on ne parle pas ici d’un léger ajustement! Selon les calculs, la matière invisible (ou matière sombre) doit être 10 fois plus abondante que la matière visible.
par Marie-Pier Elie
source;
http://www.cybersciences.com/cyber/fr/magazine/juin_2007/reportages/enquete_sur_la_face_cachee_de_l_univers__extrait_.html
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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gab Chroniqueur
Inscrit le: 10 Jan 2007 Messages: 1451 Localisation: montreal
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Posté le: Mar 05 Juin 2007 2:09 pm Sujet du message: |
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Bonjoyur
super dossiers bravo
tchaos |
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