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néo Chroniqueur
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1796 Localisation: valleyfield
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Posté le: Jeu 30 Aoû 2007 1:37 pm Sujet du message: Les abeilles nous abandonnent |
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Bonsoir
Sujet qui me rend tres inquiet sur notre avenir
Des millions de ruches, jadis occupées par des milliards d'abeilles, se sont mises à disparaître depuis quelques mois. L'épidémie, d'une rapidité et d'une ampleur quasi-explosive, pourrait très bien ébranler les bases de notre civilisation.
Le phénomène a débuté dans un seul élevage de Floride il y a à peine un an. Puis l'épidémie s'est répandue de ruche en ruche, jusqu'à s'étendre à l'ensemble des Etats américains et du Canada, avant d'atteindre l'Europe et même Taïwan en avril 2007.
le reste de l' article est ici;
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/zoologie/d/les-abeilles-nous-abandonnent_12769/
amicalement _________________ vivre et laisser vivre |
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glevesque Chroniqueur
Inscrit le: 13 Jan 2007 Messages: 2242 Localisation: Longueuil, Québec
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Posté le: Jeu 30 Aoû 2007 2:30 pm Sujet du message: |
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Salut
Effectivement, on ne joue plus avec les mot ici ! Il faudra bien un jour réfléchir plus au conséquance de nos actes sur l'environnement au lieu de tout simplement favaroser la rentabilité du capital pour la minorité des humain, et la compétition dominante a outrance a saveur centralisatrice ! _________________ Croire c'est bien, mais comprendre c'est encore mieux !
------> Les Panoramiques Martiens <------ |
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gab Chroniqueur
Inscrit le: 10 Jan 2007 Messages: 1451 Localisation: montreal
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Posté le: Jeu 30 Aoû 2007 2:59 pm Sujet du message: |
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Bonjour
nouvelle alarmante
tchaos |
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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Jeu 06 Sep 2007 11:14 pm Sujet du message: Mystérieuses disparitions d’abeilles:un responsable identifi |
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SAlut a tous
Depuis l’année 2006, l’acronyme CCD est devenu le cauchemar des apiculteurs américains.
Le «colony collapse disorder», ou syndrome d’effondrement des colonies, a décimé 50 à 90% des colonies d’abeilles (Apis mellifera) destinées à la production du miel aux Etats-Unis.
L’un des coupables serait un virus encore jamais détecté sur le sol américain, annoncent aujourd’hui des chercheurs dans l’édition électronique de la revue Science.
(ARS/USDA Peggy Greb)
Il s’agit d’un virus de paralysie aiguë l’IAPV (Israeli acute paralysis virus), qui agit peut-être en combinaison avec d’autres facteurs pour tuer les abeilles.
Les ruches touchées par le CCD perdent leurs ouvrières. La reine demeure seule avec les stocks de nourriture et les abeilles récemment écloses.
Aucun parasite n’investit la ruche pour se nourrir des réserves. Aucun cadavre d’abeille ne se trouve à proximité de la ruche.
Des parasites comme le varroa infecte les abeilles depuis des années aux Etats-Unis mais il n’est pas la cause de ce syndrome d’effondrement des colonies.
Pour traquer la présence de virus, de bactéries ou de parasites chez les abeilles touchées par le CCD, les chercheurs américains ont eu recours à la génétique.
La séquence de l’ADN de l’abeille a été publiée en octobre 2006.
En comparant ces données de référence avec les séquences d’abeilles issues de ruches atteintes du CCD ou de ruches épargnées, Diana Cox-Foster (Penn State University), Ian Lipkin (Columbia University) et leurs collègues ont pu repérer la présence d’un virus encore méconnu, l’IAPV.
Ce virus de la famille des Dicistroviridae a été décrit pour la première fois en Israël en 2004. Son génome était présent dans les échantillons de ruches américaines touchées par le CCD ainsi que dans des échantillons provenant de ruches australiennes et dans la gelée royale importée de Chine pour la consommation humaine que certains apiculteurs utilisent pour démarrer une nouvelle ruche.
Dans 96% des cas, l’IAPV a été identifié dans les échantillons de ruches malades du CCD.
Une corrélation aussi forte permet aux chercheurs de conclure que ce virus est au moins l’un des facteurs du syndrome d’effondrement des colonies.
Cependant Lipkin et ses collègues estiment qu’il n’agit probablement pas seul.
Les chercheurs soulignent que les premiers cas de CCD ont été décrits dès 2004 aux Etats-Unis, peu après le début de l’importation d’abeilles australiennes.
Or ces abeilles sont porteuses du virus sans que les colonies dépérissent.
Il est possible que l’infection par le varroa, très répandue Etats-Unis, fragilise les abeilles, ainsi que l’exposition aux pesticides ou d’autres éléments qui favorisent l’action du virus.
Il pourrait également s’agir d’une souche différente ce celle isolée en 2004 en Israël.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
source;
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sciences_de_la_vie/20070906.OBS3773/mysterieuses_disparitions_dabeilles__un_responsable_ide.html?idfx=RSS_sciences
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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néo Chroniqueur
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1796 Localisation: valleyfield
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Posté le: Ven 07 Sep 2007 11:29 am Sujet du message: Oui, les abeilles pourraient disparaître" |
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Bonjour
tient un autre article;
Les populations d’abeilles déclinent partout dans la monde. Le fait est connu depuis longtemps et la presse s’est récemment emparée du sujet. Bernard Vaissière, chercheur à l’Inra et un des rares spécialistes français de la pollinisation, fait pour Futura-Sciences un point sur cette question.
Bernard Vaissière est chargé de recherche à l’Inra (Institut national de la recherche agronomique), à Avignon, et animateur du Laboratoire de pollinisation entomophile.
Les recherches de son équipe concernent les interactions entre le pollen, son vecteur (vent ou insecte) et le pistil, l’efficacité pollinisatrice, les relations entre abeilles et paysages, et l’impact de la pollinisation sur l’agriculture.
Futura-Sciences : Que sait-on vraiment du déclin des populations d’abeilles dans le monde ?
Bernard Vaissière : Nous ne connaissons pas précisément les effectifs. Les chiffres qui ont circulé dans des articles de presse récents sont faux. Tout d’abord, il faut savoir que les abeilles ne sont pas les seuls insectes pollinisateurs - même si ce sont les principaux - et que, parmi elles, il n’y a pas que l’abeille domestique, comme beaucoup de monde le pense en France…
Il y a mille espèces d’abeilles dans notre pays et 20 000 dans le monde ! Ce qui est certain, c’est que nous disposons d’éléments clairs montrant une réduction des populations.
En juillet 2006, un article publié dans Science démontrait le déclin des populations d’abeilles sauvages (sans les bourdons) au Royaume-Uni et en Hollande. Fin 2006, les résultats d’une étude américaine indiquaient un déclin semblable aux Etats-Unis.
Pour les abeilles domestiques, on a observé, aux Etats-Unis également, une très forte mortalité hivernale, de 30 à 50 % des colonies à la sortie de cet hiver et de l’hiver 2005-2006, contre 5 à 10 en situation normale.
En France et en Belgique, cette mortalité hivernale avait atteint les mêmes valeurs ces dernières années mais, selon le CNDA (Centre national du développement apicole), la mortalité est redescendue l’hiver dernier à 8 à 10 %.
Abeille domestique (Apis mellifera) en train de récolter du nectar sur une fleur de mauve
© INRA / N. Morison
FS : Connaît-on les causes de ce retour apparent à la normale ?
Bernard Vaissière : Non. S’agit-il d’un simple répit, dû par exemple à un hiver plus doux ? L’interdiction du Gaucho et du Régent est également une cause possible. Mais nous n’avons pas de preuve.
FS : Une équipe américaine vient de publier dans Science un article qui pointe la responsabilité d’un virus pour l’effondrement des colonies d’abeilles domestiques. Pensez-vous que cela soit possible ?
Bernard Vaissière :
Il s’agit de l’Israeli Acute Paralysis Virus. L’Acute Paralysis Virus était déjà connu, y compris en France, et il est bien sûr possible qu’il soit le principal agent responsable. Mais les causes de mortalité des colonies d’abeilles domestiques peuvent êrte multiples et il est toujours difficile de démêler les phénomènes potentiellement multifactoriels. Il est fort possible aussi que l’alimentation, les pesticides, et un Varroa destructor, un acarien parasite, aient joué un grand rôle. Cet acarien affaiblit les abeilles et les rend plus sensibles à d’autres facteurs, comme par exemple une infection virale.
FS : Les abeilles sont-elles vraiment en danger ?
Bernard Vaissière : Oui. Je pense qu’aujourd’hui la possibilité d’un déclin important des populations d’abeilles, voire de la disparition complète de certaines espèces, est réelle. L’abeille domestique est un peu un baromètre des populations sauvages, dont nous n’avons pas les moyens de connaître les effectifs. En France particulièrement, il y a très peu de chercheurs travaillant sur les pollinisateurs et la pollinisation par les insectes. Dans mon équipe, nous sommes trois scientifiques dont deux enseignants-chercheurs. Nous n’avons pas embauché depuis 18 ans ! Et les spécialistes des insectes pollinisateurs ont pour la plupart plus de soixante ans… En revanche, nous savons que les abeilles sont fragiles et nous savons pourquoi : elles se nourrissent presque exclusivement de nectar et de pollen que les plantes produisent pour elles. C’est le fruit d’une longue coévolution avec les plantes à fleurs. Les insectes herbivores qui mangent les feuilles, par exemple, ingèrent eux toutes sortes de poisons comme des alcaloïdes et des tanins, et se défendent à l’aide d’enzymes de détoxification. Les abeilles, elles, sont très mal pourvues avec ces enzymes.
FS : Le pollen n’est pas seulement transporté par les insectes : il y a le vent aussi…
Bernard Vaissière : Nous avons étudié cette question. A part les insectes, les plantes à fleurs ont deux autres modes de pollinisation principaux en Europe : l’autopollinisation passive (la pollinisation a lieu au sein d’une même fleur par contact direct des anthères et du stigmate ou par gravité, c’est le cas du blé par exemple) et la pollinisation par le vent. Mais la pollinisation par les insectes (essentiellement les abeilles) intervient dans 80 % des espèces de plantes à fleurs. Comme le disait Jean Louveaux, qui fut directeur à l’Inra de Bures-sur-Yvette, les insectes pollinisateurs représentent une faible biomasse, mais ils sont néanmoins très importants : ils agissent comme des catalyseurs.
FS : Les plantes cultivées sont-elles concernées ?
Bernard Vaissière : Selon une étude internationale menée sur 115 cultures et dans 200 pays, par des équipes de France, d’Allemagne, des Etats-Unis et d’Australie, les trois quarts des cultures sont pollinisées majoritairement par les insectes. C’est le cas pour la plupart des cultures fruitières, légumières, oléagineuses et protéagineuses, ainsi que celles des fruits à coques, des épices, du café et du cacao. Seules 25 % des cultures n’en dépendent pas du tout (principalement les céréales comme le blé, le maïs et le riz). Au total, c’est 35 % de la production mondiale de nourriture qui provient de cultures dépendant de la pollinisation par les insectes.
FS : Y a-t-il une prise de conscience de l’importance de ce phénomène ?
Bernard Vaissière : En 2004, l’Europe a lancé le programme Alarm (Assessing Large-scale environmental risks for biodiversity with tested methods) qui se terminera en 2008. Il y a déjà eu des avancées, comme l’article sur le déclin parallèle des abeilles sauvages et des plantes pollinisées par les abeilles paru dans Science en juillet 2006. Il y a aussi plusieurs pistes qui sont explorées pour renverser la tendance comme par exemple les jachères fleuries, sur lesquels des travaux sont en cours pour mesurer leur impact sur le maintien des populations de pollinisateurs. Mais certaines entreprises phytosanitaires se sont emparées de cette piste et les chiffres annoncés sont parfois douteux… L’effet n’est probablement bénéfique que si l’on choisit bien les espèces plantées et leurs dates de floraison, et l’on manque encore de recul pour faire des recommandations précises sur l’impact et les surfaces minimales nécessaires.
FS : La situation vous semble-t-elle réversible ?
Bernard Vaissière : Tant que les espèces n’ont pas disparu, elle l’est… même si le système haplo-diploïde des abeilles ne favorise pas le maintien des petites populations. Et il y a des signes positifs, comme le programme Alarm. Ces actions sont encore modestes mais, comme les insectes pollinisateurs, elles pourraient agir comme un catalyseur…
Bourdon terrestre (Bombus terrestris) en train de faire vibrer une fleur de tomate pour en extraire le pollen © Inra / N. Morison
trouver ça la;
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/zoologie/d/bernard-vaissiere-oui-les-abeilles-pourraient-disparaitre_12821/
aurevoir et bonne lecture _________________ vivre et laisser vivre |
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