FAQ Connexion
Rechercher Profil
Liste des Membres Groupes d'utilisateurs
Se connecter pour vérifier ses messages privés
S'enregistrer
Pourquoi parle-t-on de théorie du chaos ?
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet
Astroclick Index du Forum » Les théories scientifiques » Pourquoi parle-t-on de théorie du chaos ?
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
André
administrateur


Inscrit le: 07 Jan 2007
Messages: 11029
Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W

 Message Posté le: Mer 02 Sep 2009 11:30 pm    Sujet du message: Pourquoi parle-t-on de théorie du chaos ?
Répondre en citant

SAlut a tous

Jean-Luc Nothias explique pourquoi, derrière un apparent désordre, la théorie du chaos dissimule en réalité un ordre strict.

Certains physiciens pensent que leur science du XXe siècle se résume à trois découvertes :

la relativité, la mécanique quantique et… le chaos. Arrow

Un pendule ou une balançoire peuvent ainsi parfois montrer des comportements chaotiques. Mais encore une fois, chaotique ne veut pas dire «irraisonné».

La relativité d'Einstein a fait sortir la physique de l'autoroute newtonienne où l'espace et le temps sont absolus.

La mécanique quantique a également bousculé les principes newtoniens selon lesquels tout était mesurable. Enfin, la théorie du chaos a montré que le monde n'avait pas une prédictibilité déterministe.

C'est Pierre-Simon de Laplace qui avait postulé, en 1812, que si, à un moment donné, on connaissait la position et la vitesse de tous les objets de l'Univers ainsi que les forces qui s'exercent sur eux, on pourrait alors calculer leur devenir pour tous les moments à venir.

Or la théorie du chaos prouve qu'il y a des processus que l'on ne peut pas complètement prédire. Arrow

Inventeur de «l'effet papillon» lors d'une conférence de 1972, Edward Lorenz est décédé l'an dernier à l'âge de 90 ans.

Toutefois, un système chaotique n'est pas un système sauvage qui fait n'importe quoi n'importe comment. Sous son désordre apparent, se cache un ordre très strict.

Un système chaotique obéit aux principes physiques qui s'appliquent à tous les autres systèmes.

Mais il est d'une part impossible de prévoir son comportement sur le long terme et, d'autre part, inversement, de savoir quel était précisément son état dans le passé.

On parle pour cela de «sensibilité aux conditions initiales», largement popularisée par la fameuse expression de «l'effet papillon».

C'est en 1972 qu'Edward Lorenz donne une conférence scientifique intitulée : «Prédictibilité :

le battement d'ailes d'un papillon au Brésil provoque-t-il une tornade au Texas ?»

L'image va faire le tour du monde et donner toute son ampleur aux théories du chaos (ce mot ne sera d'ailleurs «créé» que trois ans plus tard par deux autres mathématiciens).


Ancêtre des ordinateurs

Mais pendant sa conférence, Lorenz demande aussi à ses auditeurs de réfléchir à deux autres questions.

En premier lieu, si un battement d'ailes peut induire une tornade, chaque battement d'ailes de ce papillon et de ses innombrables congénères provoque-t-il le même effet ?

Enfin, un battement d'ailes de papillon peut-il empêcher la formation d'une tornade ?

Météorologue et mathématicien, Edward Lorenz travaillait au Massachusetts Institute of Technology.

Il possédait l'un des tout premiers ordinateurs, qui ne s'appelait d'ailleurs pas encore comme cela.

Une énorme machine électronique dotée de tubes à vide faisant un bruit terrible et tombant en panne très souvent.

Lorenz avait mis au point un des premiers simulateurs météorologiques.

En tâtonnant, il avait fait un modèle atmosphérique intégrant douze équations mettant en relation température, pression et vitesse du vent.

Et il faisait tourner sa machine pour obtenir des simulations de situations météorologiques.

Chaque minute quand elle marchait, sa machine modélisait une journée météo.

Ce qu'il trouvait lent.

Un jour, à l'hiver 1961, voulant accélérer le processus, il lança ses programmes au milieu de leur exécution en tapant des données chiffrées à la main.

Et avec seulement trois décimales au lieu de six. Après être allé boire un café pour échapper aux cliquetis de la machine, il constata que le résultat n'était pas du tout celui attendu.

Son premier réflexe est d'incriminer la machine.

Puis, Lorenz réfléchit. Et vit que l'écart provenait du fait qu'il avait enlevé des décimales, pensant que c'était si minime qu'il n'y aurait pas de différence.

Il n'aura de cesse dans les années suivantes d'explorer ce nouveau champ scientifique en utilisant les mathématiques.

Des systèmes dynamiques difficilement prévisibles

Conduisant ainsi à une redécouverte de prédécesseurs oubliés.

Comme le grand mathématicien français Henri Poincaré à la fin du XIXe siècle. Lequel avait déjà touché du doigt dans ses travaux sur la mécanique céleste le problème des conditions initiales.

Jacques Hadamard, lui aussi mathématicien français (qui aurait servi, dit-on, de modèle au savant Cosinus du fait de sa distraction), avait également exploré une partie du problème.

Une des caractéristiques de cette théorie, c'est qu'elle est totalement transversale dans tous les domaines scientifiques, que ce soit la physique, l'astronomie, la biologie, l'économie ou les sciences sociales.

Partout se trouvent ces systèmes dynamiques trop difficilement prévisibles :

croissance ou décroissance de populations animales, répartition de capitaux et flux financiers, systèmes stellaires et planétaires.

Elle est aussi complètement redevable au développement de l'informatique.

À la fois parce que les ordinateurs ont permis de visualiser simplement ces états «chaotiques» et qu'ils ont permis, grâce à leur puissance de calcul, d'expliquer certains phénomènes naturels sur lesquels les chercheurs s'arrachaient les cheveux.

Et qui ont été «résolus» par la théorie du chaos. Et un système chaotique n'est pas forcément complexe.

Un pendule ou une balançoire peuvent ainsi parfois montrer des comportements chaotiques. Mais encore une fois, chaotique ne veut pas dire «irraisonné».

La source ;

http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/09/02/01008-20090902ARTFIG00149-pourquoi-parle-t-on-de-theorie-du-chaos-.php

amicalement
_________________
Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.

Einstein, Albert,
 Revenir en haut »
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail MSN Messenger
b1a2s3a4l5t6e7
Administrateur-superviseur


Inscrit le: 22 Jan 2007
Messages: 3169
Localisation: Québec,(Québec),Canada

 Message Posté le: Dim 06 Sep 2009 4:15 pm    Sujet du message: Pouquoi parle-t-on de théorie du chaos ?
Répondre en citant

Salut, ma réponse sera breve :
C'est parce que nous manquons de connaissances.
C'est a la suite de la lecture de ce texte que j'ai trouvé cette réponse Smile .
_________________
Merci de votre attention et de votre intérêt
Pierre Jones-Savard
 Revenir en haut »
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail Visiter le site web du posteur
Montrer les messages depuis:   
Astroclick Index du Forum » Les théories scientifiques » Pourquoi parle-t-on de théorie du chaos ?
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet Toutes les heures sont au format GMT - 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Service fourni par VosForums.com © 2004 - 2024 | Signaler un contenu illicite | Forum gratuit | Créer un blog | Powered by phpBB © 2001, 2002 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com
| Solaris phpBB theme/template by Jakob Persson | Copyright © Jakob Persson 2003