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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Sam 17 Mar 2007 11:54 am Sujet du message: Cryosat,satellite d'étude des glaces,attendu avec impatience |
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SAlut a tous
es salles blanches du constructeur de satellites Alcatel Alenia Space, à Toulouse, abritent un revenant. Cryosat, engin destiné à mesurer, depuis l'espace, les glaces polaires. Détruit lors de son lancement par une fusée russe fin 2005, il y est reconstruit à l'identique ou presque, pour être mis en orbite début 2009. Soit juste à la fin de l'Année polaire internationale, lancée le 1er mars, vaste programme de recherche dont il sera le grand absent.
Cryosat-2, financé par l'Agence spatiale européenne (pour 142 millions d'euros, lancement et fonctionnement compris) est, en effet, très attendu des climatologues.
Ceux-ci manquent encore de données fiables sur les calottes polaires - Antarctique et Groenland -, mais aussi sur la banquise arctique. Son radar à synthèse d'ouverture Siral-2 doit permettre de mesurer pendant trois ans l'épaisseur de ces masses gelées d'eau douce.
"C'est une mesure très ambitieuse, dont on a besoin", estime l'explorateur Jean-Louis Etienne. Nommé "parrain" de cet instrument, jeudi 15 mars, il prépare une mission de sondage de la banquise depuis un dirigeable, en avril 2008.
Ces collectes de données ne sont pas superflues, si l'on en croit une série d'articles publiés vendredi 16 mars, dans la revue Science, qui soulignent les incertitudes entourant tant l'appréciation de l'évolution de ces régions face au réchauffement climatique, que la détermination des mécanismes en jeu.
Il est certes un phénomène qui ne fait pas débat : la banquise arctique rétrécit. En septembre 2005, l'étendue de cette mer de glace était à son niveau le plus bas depuis au moins cinquante ans, rappellent dans Science Mark Serreze (université du Colorado, Boulder) et ses collègues.
La banquise ne couvrait alors que 5,5 millions de km2, soit une surface inférieure de 21 % à la moyenne observée sur la période 1979-2000. Une perte de la taille de l'Alaska !
En revanche, les données "ne permettent pas de conclure", estime Mark Serreze, en ce qui concerne l'épaisseur de la banquise.
Des mesures ponctuelles effectuées par les sous-marins nucléaires américains et soviétiques indiquent qu'elle aurait été rabotée en moyenne de 1,3 mètre, soit environ 40 %. Mais de nouvelles évaluations semblent montrer "une récupération modeste" après 1996.
DISPARITION DE LA BANQUISE ARCTIQUE
"Nous avons besoin de données plus fines sur cette épaisseur pour nourrir nos modèles", souligne Serge Planton, responsable de la climatologie à Météo France.
Un des enjeux serait de mieux évaluer l'impact de l'eau douce provenant de la fonte des glaciers sur la circulation des courants marins, qui constituent un des moteurs thermiques du climat. Pour l'heure, rappelle M. Planton,
"la moitié des modèles climatiques retenus par le Groupe intergouvernemental sur l'étude du climat tablent sur la disparition de la banquise arctique en été à l'horizon 2100".
Ces modèles ne prennent généralement pas en compte la masse des calottes polaires, dont l'inertie est considérée comme trop importante pour évoluer sensiblement sur l'échelle d'un siècle. Cette idée est cependant battue en brèche par des observations récentes.
L'écoulement des glaciers qui bordent tant l'Antarctique que le Groenland a eu tendance à s'accélérer au cours de la dernière décennie, notent Anbrew Shepherd (université d'Edimbourg) et Duncan Wingham (University College, Londres).
Si bien que l'hypothèse selon laquelle des précipitations neigeuses accrues au centre des calottes compenseraient l'effondrement des glaciers polaires sur leurs marges n'est peut-être pas valide.
Pour Eric Rignot (Jet Propulsion Laboratory, Pasadena), "cette dynamique des glaciers est fondamentale.
Il faut reconnaître haut et fort qu'en la négligeant, les modèles actuels ne sont pas capables de prédire l'évolution de l'Antarctique et du Groenland. La réalité des changements sera plus rapide et plus forte que prévu".
Dans les zones côtières sensibles, les mesures aéroportées restent ponctuelles, et l'altimètre laser du satellite américain IceSat offre une faible densité de données, note-t-il. Il attend donc beaucoup de Cryosat-2, pour mieux appréhender ces phénomènes.
Auteur; Hervé Morin
source;
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-883925@51-884043,0.html
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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gab Chroniqueur
Inscrit le: 10 Jan 2007 Messages: 1451 Localisation: montreal
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Posté le: Dim 18 Mar 2007 2:47 pm Sujet du message: |
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Bonjours
Vraiment tres intéressant ton article albert
Pourquoi 3 satélittes
tchaos |
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