|
|
|
|
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
|
Posté le: Mer 25 Juin 2008 2:08 am Sujet du message: le LHC n'engloutira pas l'Univers dans un trou noir... |
|
|
SAlut a tous
Lors de sa 147e session, qui s'est tenue le 20 juin 2008 à Genève, le Conseil du CERN a pris connaissance des derniers avancements en vue du démarrage du Grand collisionneur de hadrons (LHC), le fleuron des installations de recherche du CERN.
La mise en service du LHC, un accélérateur de 27 kilomètres de circonférence, a commencé en janvier 2007, lors du premier refroidissement de l'un des huit secteurs de la machine.
À ce jour, cinq secteurs ont atteint – ou presque atteint – leur température d'exploitation (1,9 degré au-dessus du zéro absolu), et les trois autres s'en approchent.
Après la mise au froid de tous les secteurs, les derniers essais électriques seront menés à bien en vue des premiers faisceaux, actuellement prévus pour le mois d'août.
Le LHC pourra parvenir à une énergie jamais atteinte à ce jour dans un accélérateur de particules. Cependant, cette énergie restera inférieure à celle que produit couramment la Nature dans les collisions de rayons cosmiques.
Des études sont menées depuis de nombreuses années pour répondre aux inquiétudes sur ce que pourraient engendrer des collisions de particules à des énergies aussi élevées.
À la lumière de nouvelles données expérimentales et des connaissances théoriques actuelles, le LHC Safety Assessment Group (le LSAG – le Groupe d'évaluation de la sécurité des collisions du LHC) a réactualisé l'analyse menée en 2003 par le LHC Safety Study Group (Groupe d'étude sur la sécurité du LHC), un groupe de scientifiques indépendants.
Le LSAG reprend à son compte et prolonge les conclusions du rapport de 2003: les collisions produites au LHC ne présentent aucun danger et il n'y a pas lieu de s'inquiéter.
Le LHC ne fera en fait que reproduire des phénomènes qui se sont produits naturellement bien des fois depuis la naissance de la Terre et des autres corps célestes.
Le Comité des directives scientifiques du CERN, un groupe de scientifiques extérieurs donnant des avis au Conseil du CERN, l'organe de tutelle de l'Organisation, a examiné et avalisé le rapport du LSAG.
Les principaux éléments du rapport du LSAG sont récapitulés ci-dessous. Pour davantage de détails, il convient de consulter directement le document et les articles scientifiques spécialisés auxquels il se réfère.
Les rayons cosmiques
Le LHC, comme d'autres accélérateurs de particules, recréera dans des conditions de laboratoire maîtrisées les phénomènes naturels que sont les rayons cosmiques, ce qui permettra de les étudier plus en détail.
Les rayons cosmiques sont des particules produites dans l'espace extra-atmosphérique, dont certaines atteignent des énergies très supérieures à celle du LHC.
L'énergie de ces rayons et la fréquence avec laquelle ils atteignent l'atmosphère terrestre font l'objet de mesures expérimentales depuis 70 ans.
Au cours des derniers milliards d'années, la Nature a déjà produit sur Terre autant de collisions qu'en généreraient un million d'expériences LHC,
et la planète est toujours là. Les astronomes observent une multitude de corps célestes plus grands que la Terre, disséminés dans l'Univers, qui sont tous, eux aussi,
percutés par des rayons cosmiques. Pris dans son ensemble, l'Univers est le théâtre de plus que dix mille milliards de collisions du type LHC à chaque seconde.
La possibilité que ces collisions aient de dangereuses conséquences est incompatible avec les observations des astronomes: les étoiles et les galaxies sont toujours là.
Les trous noirs microscopiques
Des trous noirs se forment dans la Nature lorsque certaines étoiles, beaucoup plus volumineuses que le Soleil, s'effondrent sur elles-mêmes à la fin de leur vie.
Elles concentrent une énorme quantité de matière en un très petit espace.
Les conjectures sur la création d'éventuels trous noirs microscopiques au LHC se réfèrent aux particules produites lors de collisions entre deux protons possédant chacun une énergie comparable à celle d'un moustique en plein vol.
Les trous noirs de l'espace sont beaucoup plus lourds que tout ce qui pourrait être produit au LHC.
Les propriétés bien établies de la gravité, décrites par la relativité d'Einstein, excluent que des trous noirs microscopiques puissent être produits au LHC.
Quelques théories de type spéculatif prédisent toutefois la production de telles particules au LHC. Toutes ces théories prévoient que de telles particules se désintégreraient aussitôt.
Ainsi, ces trous noirs n'auraient pas le temps d'amorcer l'accrétion de matière et resteraient sans effets macroscopiques.
De plus, bien que l'apparition de trous noirs microscopiques stables ne soit pas prévue théoriquement, l'étude des conséquences de leur production par des rayons cosmiques, montre leur caractère inoffensif.
Les collisions qui interviendront au LHC et celles qui interviennent entre des rayons cosmiques et des corps célestes tels que la Terre diffèrent par le fait que les nouvelles particules produites lors des collisions LHC tendront à se déplacer plus lentement que celles que font naître les rayons cosmiques.
Des trous noirs stables pourraient être soit chargés électriquement, soit neutres.
S'ils étaient chargés, ils interagiraient avec la matière ordinaire et seraient arrêtés en traversant le globe terrestre, et cela qu'ils proviennent des rayons cosmiques ou du LHC.
Le fait que la Terre existe encore exclut cette possibilité pour les rayons cosmiques et, donc, pour le LHC.
Si des trous noirs microscopiques stables étaient dépourvus de charge électrique, leurs interactions avec la Terre seraient très faibles.
Ceux que produiraient les rayons cosmiques traverseraient le globe terrestre pour poursuivre le course dans l'espace sans occasionner aucun dommage, et ceux qui viendraient du LHC pourraient demeurer sur la Terre.
De toute façon, il existe des corps célestes beaucoup plus volumineux et beaucoup plus denses que la Terre dans l'Univers.
Des trous noirs produits lors de collisions de rayons cosmiques avec des corps célestes tels que des étoiles à neutrons et des naines blanches seraient arrêtés.
La pérennité de ces corps denses, et de la Terre, exclut la possibilité que le LHC puisse produire des trous noirs dangereux.
Les "strangelets"
On appelle "strangelet" un hypothétique bloc microscopique de "matière étrange", contenant à parts presque égales les particules appelées quarks up, down et étranges.
D'après la plupart des travaux théoriques, la matière étrange devrait se muer en matière ordinaire en l'espace d'un millième de millionième de seconde.
Mais les strangelets pourraient-il se combiner avec de la matière ordinaire pour la transformer en matière étrange ? La question a été posée pour la première fois avant le lancement du Collisionneur d'ions lourds relativistes (RHIC), en l'an 2000 aux États-Unis.
Une étude menée à l'époque a établi qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter et le RHIC fonctionne maintenant depuis huit ans sans qu'aucun strangelet ait été déniché.
Le LHC accélérera parfois des faisceaux de noyaux lourds, tout comme le RHIC. Les faisceaux du LHC seront dotés de davantage d'énergie, mais cela ne fera que diminuer les probabilités de voir se former des strangelets.
Aux hautes températures produites par ces collisionneurs, l'accrétion de matière étrange est plus difficile, tout comme de la glace ne se forme pas dans de l'eau chaude.
De plus, les quarks seront plus dilués au LHC qu'au RHIC, ce qui rend l'accrétion de matière étrange plus difficile. Ainsi, les strangelets risquent moins d'être produits au LHC qu'au RHIC et l'expérience acquise au RHIC a déjà confirmé que les strangelets ne pouvaient pas être produits.
Les bulles de vide
Selon certaines conjectures, l`Univers ne se trouverait pas dans sa configuration la plus stable et des perturbations causées par le LHC pourraient le faire basculer dans un état plus stable, appelé "bulle de vide" où nous ne pourrions pas exister.
Si le LHC peut produire cet effet, les rayons cosmiques le peuvent aussi. Comme aucune de ces bulles de vide n'a été produite dans l'univers visible, elles ne seront pas produites au LHC.
Les monopôles magnétiques
Les monopôles magnétiques sont des particules hypothétiques possédant une charge magnétique unique, soit nord, soit sud.
Selon certaines théories, s'ils existaient, les monopôles magnétiques pourraient entraîner la désintégration des protons. Selon ces mêmes théories, ces monopôles seraient toutefois trop lourds pour être produits au LHC.
Par ailleurs, si les monopôles magnétiques étaient suffisamment légers pour apparaître au LHC, les rayons cosmiques qui viennent heurter l'atmosphère terrestre en produiraient déjà et la Terre ferait très efficacement obstacle à leur course et les piégerait.
Le fait que la Terre et d'autres corps célestes continuent d'exister exclut donc la possibilité que de dangereux monopôles magnétiques mangeurs de protons puissent être assez légers pour être produits au LHC.
Source et illustration: © CERN
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5525
amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
|
Revenir en haut » |
|
|
b1a2s3a4l5t6e7 Administrateur-superviseur
Inscrit le: 22 Jan 2007 Messages: 3193 Localisation: Québec,(Québec),Canada
|
Posté le: Lun 30 Juin 2008 6:35 pm Sujet du message: Re: le LHC n'engloutira pas l'Univers dans un trou noir... |
|
|
albert einstein a écrit: |
Quelques théories de type spéculatif prédisent toutefois la production de telles particules au LHC. Toutes ces théories prévoient que de telles particules se désintégreraient aussitôt.
Ainsi, ces trous noirs n'auraient pas le temps d'amorcer l'accrétion de matière et resteraient sans effets macroscopiques.
De plus, bien que l'apparition de trous noirs microscopiques stables ne soit pas prévue théoriquement, l'étude des conséquences de leur production par des rayons cosmiques, montre leur caractère inoffensif.
|
Salut ,il ne faut pas oublié que plus la masse d'un trou noir est petit,plus
la densitée de ce trou noir est grande ,ce qui fait que pour un trou noir de la masse de la Terre ,son diametre serait moin de 2 centimetres
et pour un trou noir de la masse du Soleil ,son diametre serait moin de 6 kilometres et ce trou noir serait évidemment beaucoup moin dense.
Pour un trou noir de la masse de 2 protons ,son diametre serait moin de
(10)^(-53) metre ,ce qui est inférieur au plus petit diametre possible,qui est le rayon de Plank selon certaine théorie.
J'ai utilisé la formule :
R = (2GM)/(CC)
pour évaluer mes rayons minimals pour mes trou noir.
Les petits trou noir de la masse de deux protons ne serait donc pas possible ,heureusement .
Le danger des trous noir ne sont pas tous connues et plusieurs étude laisse croire que les flashs gamma seraient associé a la formation des trou noir ,pour ma part j'ai déja donné ma version sur la facon que ce flash seraient produit ,ma version differe beaucoup des études
dont j'ai pu prendre connaissance.
Selon mes études ,non seulement la formation d'un trou noir sur Terre
menacerait de la détruire a court ou long therme ,mais pourrait provoqué la formation d'un petit flash gamma qui la détruirait instantanément _________________ Merci de votre attention et de votre intérêt
Pierre Jones-Savard |
|
Revenir en haut » |
|
|
Elie l'Artiste Animateur-moderateur
Inscrit le: 12 Jan 2007 Messages: 2914
|
Posté le: Mar 01 Juil 2008 2:16 pm Sujet du message: |
|
|
Disons qu'un trou noir est le maximum de déformation de la géométrie de l'espace possible. Autrement dit: un trou noir est un effondrement complet de la métrique dans un volume d'espace spécifique.
La métrique s'effondre jusqu'à "plus petit" que la dimension de planck 10^-35m .Autour de ce point (singularité) la métrique augmente au fur et à mesure de l'éloignement du point (centre de gravité = singularité).
À une certaine distance de la singularité, on arrive à l'horizon du trou noir. Entre cet "horizon" et le centre de gravité du trou noir, même la lumière ne peut s'échapper. Au-delà de cet horizon, tout dépend de la vitesse de déplacement des objets.
Maintenant, il est évident (enfin pour moi) que la distance entre cet horizon et le centre de gravité du trou noir dépend de l'importance du trou noir (grosseur) et cet importance dépend de son intensité énergétique qui est l'intensité de son énergie de masse; c'est à dire la masse du trou noir. Et un minuscule trou noir possède un très petit horizon qui n'a pas tellement d'influence sous son contrôle.
Je ne pense pas que de faire un trou noir en labo soit dangereux aussi longtemps qu'il ne commence pas à être alimenté en énergie de masse, ce qui le ferait grandir.
Amicalement
André Lefebvre _________________ Selon Einstein, il n'existe que deux choses dans l'univers: 1) l'énergie cinétique et 2) l'énergie de masse. Selon moi, une seule chose le mouvement qui les produit. |
|
Revenir en haut » |
|
|
b1a2s3a4l5t6e7 Administrateur-superviseur
Inscrit le: 22 Jan 2007 Messages: 3193 Localisation: Québec,(Québec),Canada
|
Posté le: Mar 01 Juil 2008 2:40 pm Sujet du message: Le LHC n'engloutira pas l'Univers dana un trou noir |
|
|
Elie l'Artiste a écrit: |
La métrique s'effondre jusqu'à "plus petit" que la dimension de planck 10^-35m .Autour de ce point (singularité) la métrique augmente au fur et à mesure de l'éloignement du point (centre de gravité = singularité).
|
Salut ,alors selon vous cette dimension minimal de Planck n'est maintenant plus réaliste ;
parce que c'est un trou noir ,et bien la ,cette dimension peut etre plus petite .
Je me demande bien ou est le concret et le cadre de cette théorie de Planck . _________________ Merci de votre attention et de votre intérêt
Pierre Jones-Savard |
|
Revenir en haut » |
|
|
Elie l'Artiste Animateur-moderateur
Inscrit le: 12 Jan 2007 Messages: 2914
|
Posté le: Mer 02 Juil 2008 12:22 am Sujet du message: |
|
|
Il faut comprendre ici que la dimension de Planck est la plus petite possible dans un univers tridimensionnel et l'état de l'univers entre celui de tridimensionnel et bidimensionnel est cet état de la singularité primordiale.
Donc, l'ère de Planck, qui se situe entre l'instant zéro et l'instant de Planck, est un univers bidimensionnel qui, en réalité, est un univers quantique.
Dans cet univers de l'ère de Planck, la profondeur n'existe pas; c'est un univers de surface en rotation qui accumule de l'énergie. Lorsque la différence entre la force centrifuge et la centripète (retenant unifiée cet univers quantique) devient trop grande, cet univers de surface se déchire et toute l'énergie qu'il contient est libérée dans tous les sens ce qui produit la profondeur et notre univers ayant trois dimensions. Cette "explosion" se déroule à l'instant de planck.
À remarquer que l'on dit que le neutrino ne possède pas de volume; ceci signifie qu'il ne possède pas de profondeur; c'est une "particule" bidimensionnelle qui a son origine durant l'ère de planck.
Si vous étudiez l'évolution de l'effondrement d'une étoile en un trou noir, vous allez devoir étudier les limites de Chandrasekhar et vous comprendrez que la matière qui s'effondre sur elle-même, en fait, se compresse sur elle-même et les trois stages de "compression" nous mène à une étoile à neutron. La "compression" suivante produit le trou noir.
La seule "compression suivante" possible est celle des quarks qui sont compressés vers le centre du neutron. Compressés tellement que lorsque la dimension des trois quarks est celle de la dimension de Planck (10^-35m) les particules perdent leur tridimensionnalité et sont repoussées dans l'état qui existait durant l'ère de planck.
Le trou s'est fait au niveau de la tridimensionalité de notre univers et il débouche sur l'univers bidimensionnel quantique qui l'a précédé.
Voyager vers "le fond" d'un trou noir est de voyager vers le passé de l'univers. L'effondrement de la métrique d'un volume d'espace est un "retour" à l'époque où la métrique de cet espace était moins expansionnée; donc dans le passé. Simple problème de logique
Amicalement
Abndré Lefebvre _________________ Selon Einstein, il n'existe que deux choses dans l'univers: 1) l'énergie cinétique et 2) l'énergie de masse. Selon moi, une seule chose le mouvement qui les produit. |
|
Revenir en haut » |
|
|
marcel robert Chroniqueur
Inscrit le: 13 Avr 2008 Messages: 194 Localisation: mtl
|
Posté le: Mer 03 Sep 2008 5:53 pm Sujet du message: |
|
|
Bonjour
merçi elie pour vos pertinantes explications, je me sens plus rassuré de ne pas disparaitre dans un trou noir
Citation: |
Le trou s'est fait au niveau de la tridimensionalité de notre univers et il débouche sur l'univers bidimensionnel quantique qui l'a précédé.
|
Malheureusement, je n,y comprend absolumenr rien _________________ Marcel veut savoir...... |
|
Revenir en haut » |
|
|
Elie l'Artiste Animateur-moderateur
Inscrit le: 12 Jan 2007 Messages: 2914
|
Posté le: Jeu 04 Sep 2008 4:22 pm Sujet du message: |
|
|
C'est pourtant aussi simpke que 1-2-3.
Le Un c'est quelqu'un dont je te parles et qui existe mais que tu ne vois pas, le Deux est la photo de ce quelqu'un dont je te parles et le trois est la statue de la personne dont je te parle. !ère, deuxième et troisième dimension.
Amicalement
André Lefebvre _________________ Selon Einstein, il n'existe que deux choses dans l'univers: 1) l'énergie cinétique et 2) l'énergie de masse. Selon moi, une seule chose le mouvement qui les produit. |
|
Revenir en haut » |
|
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
|
|
|
|
|
|
|