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André administrateur
Inscrit le: 07 Jan 2007 Messages: 11030 Localisation: Montreal 45.500°N, 73.580°W
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Posté le: Sam 14 Avr 2012 10:45 pm Sujet du message: Un nouvel âge de glace évité ? |
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SAlut à tous
C'est ce que suggèrent des recherches menées par l'équipe du Dr Luke Skinner et du professeur David Hodell, du département des sciences de la Terre de l'Université de Cambridge, en collaboration avec le Professeur Chronis Tzedakis de l'University College London.
Elles montrent que, sans le réchauffement du climat induit par les émissions croissantes de gaz à effet de serre (GES) dues à l'homme, la Terre aurait pu connaître une nouvelle glaciation au cours du prochain millénaire.
Des cycles réguliers de périodes glaciaires entrecoupées de réchauffements...
Photo ; APF
Depuis 11 600 ans, la Terre traverse une période dite interglaciaire marquée par une hausse des températures de près de 10°C.
Dans son histoire, notre planète a connu une succession régulière d'âges glaciaires, entrecoupés de périodes plus chaudes.
Cela serait notamment lié à de très lentes variations de l'excentricité de l'orbite terrestre autour du Soleil (appelées cycles Milankovitch) et aux changements de l'inclinaison de l'axe de rotation par rapport au plan de l'écliptique.
Ces cycles durent en moyenne 100.000 ans.
Depuis plusieurs millions d'années, les périodes glaciaires sont, en fait, l'état dominant du climat mondial et les périodes de réchauffement, plutôt l'exception.
Si l'enchaînement exact des mécanismes déclencheurs d'une nouvelle ère glaciaire n'est pas encore clairement compris, les scientifiques pensent qu'il s'agit d'une combinaison d'un ensemble de facteurs :
les cycles Milankovitch, les mécanismes naturels de fixation du carbone, des variations des courants océaniques...
Comme le souligne le Dr Skinner, "le mystère des âges glaciaires [tient en] l'arrangement de ces ingrédients, et la façon dont ils interagissent avec les subtiles variations régulières des saisons".
Les changements cycliques d'ensoleillement et donc de la distribution de l'énergie solaire liés aux variations de l'orbite terrestre, donnent le "tempo du changement climatique".
Ils peuvent agir comme modérateurs des refroidissements, ou au contraire lors de certains cycles comme amplificateurs, en particulier s'ils sont concomitants de variations à la hausse de la concentration en CO2 atmosphérique.
Il apparaît que chaque transition présente ses propres ca∆ractéristiques, même si sur un cycle plus long (de 400.000 ans) les conditions redeviendraient assez similaires.
Ce sont ces différences d'un cycle à l'autre qui expliqueraient pourquoi les périodes interglaciaires ne sont pas toutes de même durée.
A partir de l'analyse de données orbitales associée à l'étude d'échantillons de roche provenant de forages du plancher océanique, l'équipe du Dr Skinner a identifié un épisode (nommé Marine Isotope Stage 19c - ou MIS19c),
datant d'il y a 780.000 ans, et qui présente de grandes similarités avec la situation actuelle (il correspondrait, de plus, à deux fois un cycle long de 400.000 ans ).
A cette période, des changements profonds des courants océaniques ont eu lieu, précipitant la Terre dans une nouvelle période glaciaire.
Par cette analogie, les scientifiques en ont déduit que le prochain âge glaciaire devrait débuter d'ici environ 1 500 ans... si la concentration de CO2 atmosphérique était "naturelle".
Influence déterminante de l'homme sur le climat
Sauf que, depuis 8.000 ans et l'expansion de la civilisation humaine, le taux de CO2 atmosphérique, qui tendait à baisser, est reparti à la hausse avec une brutale accélération au cours des deux derniers siècles suivant la révolution industrielle.
L'équipe scientifique a calculé que la concentration de CO2 doit être en-dessous de 240 parties par million (ppm) pour permettre le démarrage éventuel d'un nouvel âge de glace (des études conduites par Lawrence Mysak de l'Université McGill à Montréal, envisagent une valeur de 20 à 30 ppm plus élevée).
Or le niveau actuel est de 390 ppm, et en hausse.
"Aux niveaux actuels de CO2, et même si toutes les émissions stoppaient instantanément,
nous connaîtrions probablement une longue période interglaciaire, dont la durée dépendra des mécanismes de long terme qui interviendront pour résorber ce CO2", précise le Dr Skinner.
Par exemple, les mécanismes d'absorption du carbone par les océans se déroulent sur des milliers ou des dizaines de milliers d'années.
En un mot, la prochaine fois que des mammouths laineux traverseront Paris n'est pas pour demain !
Même si la contribution relative de l'homme à la hausse des températures mondiales fait encore l'objet de débats (sans toutefois remettre en cause le consensus scientifique sur le rôle clef de l'homme dans le réchauffement climatique),
ces récents travaux suggèrent que les variations naturelles d'ensoleillement dues aux cycles orbitaux, ne suffiraient pas pour annuler l'impact des émissions anthropogéniques en GES.
Une découverte qui ne nous dédouane pas de chercher à réduire les émissions de GES
Cette étude a immédiatement été reprise par des groupes s'opposant à la limitation des émissions de GES,
justifiant ainsi qu'une nouvelle ère glaciaire rendrait une large portion du globe inculte à toute production agricole et "conduirait inévitablement à l'extinction de la majorité de l'humanité".
S'attendant certainement à ce type de réactions, Luke Skinner a averti que l'action de l'homme ne fait pas simplement que maintenir artificiellement le climat en mode interglaciaire, mais le réchauffe considérablement.
Il ajoute qu' "apporter du CO2 supplémentaire à un climat déjà chaud est bien différent de le faire à un climat froid".
La vitesse à laquelle la concentration de CO2 change est sans précédent, avec des "conséquences immenses" si nous ne faisons rien.
Lien utiles :
- Université de Cambridge, communiqué de presse, 9/01/2012, http://www.cam.ac.uk/research/news/ice-age-interrupted/
- BBC, Carbon emissions 'will defer Ice Age', 9/01/2012, http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-16439807
- P. C. Tzedakis, J. E. T. Channell, D. A. Hodell, H. F. Kleiven & L. C. Skinner, Determining the natural length of the current interglacial, Nature Geoscience, published online 09/01/2012
Rédacteurs : Olivier Gloaguen
La source ;
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69399.htm
Amicalement _________________ Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l' atome que de vaincre un préjugé.
Einstein, Albert, |
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b1a2s3a4l5t6e7 Administrateur-superviseur
Inscrit le: 22 Jan 2007 Messages: 3193 Localisation: Québec,(Québec),Canada
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Posté le: Dim 15 Avr 2012 9:09 pm Sujet du message: Un nouvel âge de glace évité ? |
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Bonne fin de journée;
il faudrait une concentration en CO2 en dessous de 240 ppm pour entrer dans un nouvel âge glaciaire,
âge glaciaire qui serait évité, car la concentration actuel est de 390 ppm et en hausse
Voyons ;
une hausse du CO2 n'évite pas une ère glaciaire, elle met fin a une ère glaciaire, on l'a vu, d'après l'article sur ce même forum:
titre: Le CO2 responsable de la fin du dernier Âge de glace
lien:
http://abcd.vosforums.com/le-co2-responsable-de-la-fin-du-dernier-age-de-glace-t8994.html
L'hémisphère sud est devenu plus près du Soleil pendant l'été, a cause de la précession durant 100 milles ans environ de l'orbite de la Terre autour du Soleil, le responsable étant Jupiter, puis comme l'hémisphère s'est légèrement réchauffer, la banquise Antarctique a fondu, libérant le CO2 qu'elle contenait, augmentant ainsi l'effet de serre, ce qui causa un début de fonte des glaciers en Amérique du Nord et en Europe, l'eau douce froide déverser dans les océans Atlantique et Pacifique ont redémarrer les courants océaniques Nord du Gul Stream(Atlantique) et du Kuroshio(Pacifique), ce qui amena beaucoup de chaleur venant des régions équatorial vers les hautes latitudes, causant ainsi une rapide fonte des glaciers continentaux de l'Amérique du Nord et de l'Europe.
Voilà ce que peut causer une hausse du CO2 vers la fin d'une ère glaciaire, mais actuellement, une hausse de CO2 ne ferait que diminuer le temps qui reste a notre période inter glaciaire, car plus les glaces du Pôle Nord vont disparaître rapidement et plus la prochaine période glaciaire va débuter rapidement, car il faut de l'eau douce froide venant de la banquise Articque et des glaciers du Groenland qui fondent pour entretenir les courants océanique Nordique du Gulf Stream(Atlantique) et du Kuroshio(Pacifique), une fois ceux-ci arrêter, c'est un début d'une ère glaciaire assurer pour les Américains et les Européens
Pour éviter un refroidissement, il faudrait une hausse de CO2 suffisante pour permettre de compenser un refroidissement comparable en absolu au réchauffement que nous a apporter le redémarrage des courants océaniques du Gulf Stream et du Kuroshio, soit environ 10 degrés Celsius(voir début du présent sujet) , si la température n'augmente pas de 10 degrés, ce sera un refroidissement assurer et une glaciation qui commencera au Nord et descendra vers le Sud a moins qu'on continu les émissions de CO2 suffisamment pour arrêter cette progression vers le sud, restera a savoir ou s'arrêtera cette progression vers le sud, les Canadiens au Nord du paralllele 46(pareille pour l'Europe), comme a Québec risque fort probablement de voir des glaciers détruire leurs maisons comme les immeubles voisin, en tout cas, il faudra probablement oublier l'hydro-électricité Nordique et les éoliennes des montagnes nordiques _________________ Merci de votre attention et de votre intérêt
Pierre Jones-Savard |
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Mononk Jacques Chroniqueur
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 642 Localisation: 46°37'N 72°41'O
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Posté le: Lun 16 Avr 2012 10:26 am Sujet du message: Re: Un nouvel âge de glace évité ? |
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b1a2s3a4l5t6e7 a écrit: |
une hausse du CO2 n'évite pas une ère glaciaire, elle met fin a une ère glaciaire |
Cela a été vrai jusqu'à l'ère industrielle. La périodicité de 100k ans connait cette fois des variantes néfastes. Une modélisation artificielle et soutenu du globe qui va à l'encontre des cycles naturels et essentiels.
Le scénario en bref, est l'inverse de la terre boule de neige et mène à la terre boule de feu. La végétation qui pondère les saisons et régule les cycles, est pratiquement disparu. Il ne restera dans quelques années, pour ainsi dire, que les océans pour absorber le CO2. Eux qui sont déjà saturé de produits pétroliers.
À court terme l'arrêt du golf stream déjà engagé, touchera majoritairement l'Europe, par un refroidissement. Toutefois l'ensemble des équations du système portent à long terme, vers un scénario de réchauffement global.
Les vents jouent un grand rôle dans ce réchauffement global. Agent dynamique de transfert d'énergie, porteur des gaz à effet de serre et destructeur via ses composantes de la couche d'ozone.
La fillette et le petit garçon, el niña et el niño, exerceront de leurs coté, une influence grandissante. |
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glevesque Chroniqueur
Inscrit le: 13 Jan 2007 Messages: 2242 Localisation: Longueuil, Québec
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Posté le: Lun 16 Avr 2012 3:52 pm Sujet du message: |
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Salut
En réalité c'est le contraire qui se produit, l'exentricité est en valeur décroissante (voir schéma) et cela pour encore plusieurs millier d'année.
Nous assistons donc, paramètres astronomique, à une longue période interglacière, et non pas a un retoure vers une période glacière (qui ce produit vers des exentricité orbitale plus forte) !
Maintenant, il reste à immaginer le reste avec la reprise du maximum solaire et du El Nino pour bientôt, avec comme conséquence la hausse de température que cela va entraîner !
Source : http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/sysfacte/soleil/soleil1.htm
Gilles _________________ Croire c'est bien, mais comprendre c'est encore mieux !
------> Les Panoramiques Martiens <------ |
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b1a2s3a4l5t6e7 Administrateur-superviseur
Inscrit le: 22 Jan 2007 Messages: 3193 Localisation: Québec,(Québec),Canada
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Posté le: Lun 16 Avr 2012 10:03 pm Sujet du message: |
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glevesque a écrit: |
Salut
En réalité c'est le contraire qui se produit, l'exentricité est en valeur décroissante (voir schéma) et cela pour encore plusieurs millier d'année.
Nous assistons donc, paramètres astronomique, à une longue période interglacière, et non pas a un retoure vers une période glacière (qui ce produit vers des exentricité orbitale plus forte) !
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Salut;
qu'on le veulent ou non, quand les glaciers du pôle nord auront disparu, il n'aura plus suffisamment d'eau douce froide provenant de la fonte des glaciers Nordiques et les courants océaniques comme le Gulf Stream(Atlantique) et le courant Kurushio(Pacifique) s'arrêteront.
La chaleur des tropiques que nous amenaient ces deux courants océaniques, ne nous parviendront plus, et ont perdera le 10 degrés Celsius supplémentaire que ces deux courants nous donnaient, bien qu'il y aura encore une hausse de température du a l'augmentation de l'effet de serre industrielle qui va se poursuivre, ont atteindra quand même pas une hausse de 10 degrés Celsius supplémentaire;
cependant je suis d'accord que le refroidissement ne sera pas aussi importante que lors du dernier âge de glace, mais ce sera probablement quand même assez sérieux pour les Québéquois au nord du 46 ième parrallalèle, puis ceux demeurant dans la zone tropicale auront plus chaud .
Oui il y aura encore les petits climats secondaire de courte durée qui continueront a faire varier la température . _________________ Merci de votre attention et de votre intérêt
Pierre Jones-Savard |
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